dimanche 30 mai 2010

vendredi 28 mai 2010

Chut(e) (note d'intention)


Elle avait cette frénésie sexuelle dans les doigts.
Ce temps qu'elles sont.
On ne fut que dans la foutrerie. On y sera. Et on oubliera.
La sodomie est un acte mur.
Doit l'être.
Comme la drogue.
C'est que, jamais je ne me suis situé en année, en âge.
Mais en lieux.
Selon.
Et ta faille.

Et Pale Green Eyes, seule.


samedi 22 mai 2010

Hommage à Jean-Luc Godard





Jean-Luc Godard, Film Socialisme, 2010

lundi 17 mai 2010

Qu'on me laisse (le temps de) pleurer


Au commencement,
mes jeans aussi étaient bleus,
comme Sister Ray
était musique.

(Pourquoi l'envie d'enfoncer une aiguille dans mes veines, dans mon corps, en soi ?)

Mon visage.
Si l'autre en a un pour être aimer,
moi, pour y croire.
Dans les creux, lignes, courbes.
J'ai un visage pour y croire.
Et pour chercher : un miroir.



Deslogis

jeudi 13 mai 2010

mercredi 12 mai 2010

Suis aussi (le silence écorche)

"Libre comme un mort-né"
Cioran

Je suis équivalent à l'honnêteté, le mal absolu parce qu'absolument contre.
Je suis un semblant de vérité, une métaphore, bas.
Je n'ai la révélation qu'à l'orgasme.
Je cours,
mollement.
Je vis PHYSIQUEMENT si mal les mauvaises notes que la musique évite que je ne peux guère longtemps supporter [...]
Et seul me hais (à ma juste valeur).
On s'en saignera jamais plus de ces belles amies et années.
A l'écoute, on croit encore qu'une guitare en fin de mort nous soignera.
Mais le silence écorche,
l'espace.
La musique,
en fumée stagne,
là,
à l'oeil,
pas plus haut.
Une ville, pâle, s'offre aux luttes.
L'histoire ne vit qu'une seule fois,
mais laquelle ?

Deslogis

lundi 10 mai 2010

À Chronos pour Chronos en Chronos

Te Haïr était plus simple avant ! Ogre Monocéphale aux dents tranchantes.
Je sens ton regard, éternel, derrière moi, et je n'ai même plus l'espoir de tomber dans un chaudron.
Un Chaudron Pataphysique

Et je n'avais qu'à te couper la teste, d'un mémorable coup de vigueur... Mais ce n'était pas ainsi que cela devait se passer.
Puis, en prenant un glaive, j'en fit une boisson merveilleuse. Et cette boisson, dans laquelle je vis Brahmā et Shiva et, tout au loin, Faustroll, elle n'eut pas de nom. Et cependant elle t'éloigna ...
Or, j'aurais du te tranchier la teste et en faire le chaudron dans lequel tomber.

À présent j'ai deux minutes d'avantage, juste le temps pour plonger dans le Bioux, éternellement.

O. Valvos

samedi 8 mai 2010

"I asked her for water, she gave me gasoline" (chant d'un mort qui murmure que les histoires courtes sont les meilleures)


à sauter
péchés de vies en vies
mon miroir
mon espoir
en noir tu les y mis
à crever

et persistent
les amours nihilistes

tu n'aimais
que l'odeur de ton pays
et ta peur
celle qu'effleurent
les péchés de Paris
tu partais

et persistent
les baisers comme un schiste

comme en rut
déjà de te trahir
et nos arts
dans des gares
ton île qui de pire
en pire lutte

et persistent
seuls, mes yeux qui assistent

Deslogis