jeudi 28 avril 2011

Uchronie pour orgasme


"As-tu déjà,
demanda l'aube à/ou l'homme épris de lui-
même, tenter sachant vain
même en septembre
de figer l'instinct ?"

Deslogis

lundi 25 avril 2011

Si Eglantine pouvait pleurer sur mon bureau


églantine. pleure,
bout de bois. rougeâtre. aux coudes. troubles externes, dans dieu. bloc jaune café rouge notes à coller. synonymes. cahiers d'orange d'oeil et de morsure. pétrole poésié. Antonin Artaud noir et dur et peint. vers Ithiaque un mur. blanc d'oeuf au tabac. saveurs d'encrier, noirs arômes. clous de croix. rouille. des cendres par souillure. la renaissance.

D.

lundi 4 avril 2011

Hommage à Antonio Gramsci


Je suis pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté.

Je suis un vaincu... mais, à longue échéance la force des choses travaille pour moi.

Antonio Gramsci, Cahiers de prison, 1926-1937

Proto-manifesta


Il faut dénuder. La question du style fait soudain peser le poids nouveau que Céline laissa aux enfants littérateurs. L'aveux que le style cache a cela d'inutile qu'il parait dérisoire à côté de cet aveux là : comment se cacher sans le style. Il faut se dénuder. Pudeur à part l'acte social demeure ;- des manifestations de nudité gratuite aux plages spécialisés c'est un autre qu'on vient chercher pour qu'il devienne l'au-delà inquisiteur, pudeur à part. La question du style fait comme souvent peser le poids éternel que Baudelaire imposa aux adultes de la littérature. L'outrance correspondante fit de l'aléatoire un fait de fou. Et les fous sont passés.
Je ne suis pas libre mais je déborde.
Il faut faire intelligible les contradictions dont la logique abuse.
Ne jamais rien affirmer sans Absolu, ce plausible créateur.

Deslogis

dimanche 3 avril 2011

Homme à damner


Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui crut bon d'imaginer deux chairs enlacer leurs sexes communs avant d'aux choses de l'amour mêler l'honnêteté.

" - Lève-toi ma simulé je m'en vais m'incruster sans abordage ; tu vas saigner d'abondance par ma lèvre informée des bénéfices du doute ; lève-toi que je t'allonge loin des phares pour te donner mes ongles en confiance, je promets la pose hydromel à tout curieux.

- Ma soeur, j'en tremble, j'en tremble aussi et en perd ma prière lors de mon aveux sublime de l'envie sûre et sans morale déjà volée entre mes dents à croquer tes têtes aux seins. Crispe ma sueur à souhait et salue l'aune vibrante brune aux violences brumeuses."

Faites votre destin, âmes désordonnées, malgré l'attrait des dictatures culturelles, près des choeurs lors des décès, au loin des armes embaumées d'âmes répétées comme ainsi fait, et fuyez l'infini que vous portez en vous.

Deslogis
Baudelaire

vendredi 1 avril 2011

Le printemps arabe


D'un temps l'autre rien ne changea. Le ciel un peu tombait mais rien d'espiègle. La terre hurla sans haine mais hurla quand-même. Des hommes au nord hurlèrent aussi, pleins ; de la neige ! voulait-il au désert. Et de la chaude, de l'ailleurs ou de la sienne, à lui, qui se chausse en couleur. Et puis des pieds lisses, comme au plastique des images où la mort s'est suée, c'est qu'aux pays des Alisses on étudie la comm', comme un centriste. D'un temps l'autre ici, rien ne changea, la plaine en haut des âmes armées jusqu'au ailes, perturbophobes ornée de luxe. Et la crise m'a fait bander lourd et j'eu la même joie vibrante qu'en jugeant la sale juive cachée aux fonds des chiottes, à me baver sa peine en franche allure. L'automne aussi a ses démons, la neige avortée n'y changea rien, d'un temps l'autre au temps sans fin.

Deslogis