vendredi 9 mars 2012

Au revoir

Bioux Amis est depuis quelques années parce que siamois, à trois.
La chirurgie et ses avancées tonitruantes ont fait un tiers se détacher, le blog ne contient plus que les mots de deux d'entre nous.

Bioux est donc en pause, et cette affirmation optimiste est une opinion éternelle de l'expérience ici effectuée.
Si certains continuent, et certains continuent, ce ne sera plus ici, on n'entre ici qu'à trois, pas moins.

Fin.

jeudi 29 septembre 2011

Le luxe de chasteté

Des calamars au marbre et si l'Elysée vous plait
Sachez qu'ici aucun frais n'existe.

Et si aussi vous plait l'amant
Sachez qu'aucune ici n'y résiste.


Paris balcon

Des voitures un vélo
à robe blanche un bus
courte jupe et ronds d'en haut
des seins moto fuse
ridicule
Porte de Gentilly
crème au bond ça flotte
des plates aussi
Porte de Gentilly
aiguë inonde riche qui brille
et tri des déchets
jaune et verte à saisons
une écharpe au vent moulé de vite
chemise à peine
du vent du vrai me fixe
fameuse armée à la gare des FAMAS
dans ma rue des jolies
des laides aussi un arabe
épié comme un tic
des blondes fesses ajournent toute ma sagesse
derrière, un billet rond glissé au creux du coude.

Deslogis

mercredi 21 septembre 2011

Crise de.

J'me suis tapé une crise,
Une trisomique à franc prix
Une courbe honnête
Un rond qu'j'ai pas,
J'le dépense ou l'mise,
En fait
Ta mine ho quelle aubaine
T'amène en crisoatomique
Economicocorpernicienne.

Ca t'crispe la crise,
Au lit bas prix baigné d'idoles
Vrai flou ou nette
C'est fait pour ça
Va
Le remue-ménage rémunéré
Le troisième âge au bronze aimé
Certes
Des marches qui mènent à Rome
Et seulement
Et seul ment le seul
Disait la pub.

D.

mardi 20 septembre 2011

Finalement j'ai offert


Tout est indice à Paris où vieille honore à l'est d'Eden et d'un hymne immole à tord.
Finalement j'ai offert à l'or un peu d'Ardenne et des forêts fières.
J'ai conquis la tête aînée patron payeur à Rome tout les chemins.
Et sans qu'on donne à mort elle fut grâce à la lumière,
Ma Jade aimée dédaigne, et
Mes Jade olées peinent
à me consoler.

D.

lundi 19 septembre 2011

Hommage aux Brian Jonestown Massacre


"(You better love me) before I am gone"

Brian Jonestown Massacre, Give It Back!, 1997

mardi 6 septembre 2011

Je suis un coin de Paris où l'on entend des pianos

D.

lundi 5 septembre 2011

Jung

J'ai retrouvé le goût à l'aube
La vitre au bleu grisé d'un soleil rentre
La drogue, l'idée des mains sinistres
Racolées par des pubs et des microbes
Cependant que la paume,
J'ai, cru, retrouvé le goût à l'aube.

Des militaires encore chauffaient leur âmes
Aux gants des dames, nouvelles, d'hier, suffises
Les connus bavaient du menton
Internet interrogeait la lecture
Des tontons en cercles empêchaient la traîtrise
Ou bien l'empire prisait la culture
Et possédait, - encore à l'aube au goût retrouvé -
Un peu de chaque bras du résistant sensible aux agrumes.

J'ai retrouvé le goût à l'aube
La vitre au bleu grisé d'un soleil rentre
La drogue, l'idée des mains sinistres
Racolées par des pubs et des microbes
Cependant que la paume,
J'ai, cru, retrouvé le goût à l'aube.


D.



lundi 22 août 2011

Après l'instant l'odeur

La mauve odeur encore aux yeux mes deux doigts sans gâchette et privés d'or aimaient alors, au seuil du présent vécu, comme un air aux sens que seul un train privait d'ailleurs.

Hé ça riait où les plus pics des cieux crurent oublier l'absente. Au coin d'un vrai d'un rouge en miette, mon pays, un couple idem au su brassait des lèvres en souvenir du moment. Hé ça berçait sans plaisir la fin pour quoi les chants musclent. J'ai trop de sacs dans ma réserve au néant que ne contiennent toutes mes morts à raconter, pieux, à mon avenir. On a vécu pour ça. Arrivent aussi de tiers les doutes, si je sais tout de moi de toi je crois.

La pauvre odeur s'endort au peu que deux rois sans machette et doués d'or tueraient alors, au seuil du pressant écu, comme un air au sang que seul un rein rendrait meilleur.

J'ai confiance aux passeurs et la gueule sans origine à l'envers de mes tords et pourtant, j'ai confiance aux passeurs mais ma nonne au loin mime un silence enlacé,
des odeurs d'imaginés.

Deslogis



vendredi 27 mai 2011

Mythos (lettre à Fred Hirsch)

"Les songes vacillants nous viennent de deux portes; l'une est fermée de corne; l'autre est fermée d'ivoire; quand un songe nous vient par l'ivoire scié, ce n'est que tromperies, simple ivraie de paroles; ceux que laisse passer la corne bien polie nous cornent le succès du mortel qui les voit."
Homère, Odysée, Chant XIX
(trad. Victor Bérard)

Moins russe qu'une rapace mais plus rusé qu'Eole je pointe le sol de mes plus solides orteils, puis les rabats, mon talon sans stigmate claque à terre d'où l'écho chez Hadès. La courte excursion au haut niveau des suffisances m'apprit que la salle de concert, dernier spectacle debout, subit encore ta limite sociale. On ne traduit plus directement. L'esclave a connu et explore encore toute ses formes possibles, l'apparence où peut même l'acide y voir des corps nés idem aux vers d'Homère. Il me faut cogner, ha, non, montrer, non, savoir, oui, partir, et, peut-être, revenir. Pour rien, le seul infini à porté du penseur-créateur. Tu connais, les marécages économiques, la sociale boule à neige, les décors léchés de colle. Difficile désormais d'en lieu sûr en réchapper. Et pourtant les rites sèment en suivant, agiles, à l'homme volé cette volonté de vivre entier. Des drapeaux se groupes sans fusion, et dégueulent un drapeau de plus, une loi de plus, un détour sans vice vers l'âme en caresse, croyante, volontaire. L'humain qu'à défaut ont accepterait d'être. Le salut n'est plus constat mais passe-temps. La pluie, fidèle, demeure. L'écriture est revenue, raccourcis mais dés tôt chacun tape en y pensant pour s'imprégner, les lettres on leur place et laisse à l'esprit la lutte d'avec les signifiances que l'image, au retour bien plus maladroit, cause encore plus à raccourcir la sentence parsemé de smileys pour panneaux; l'image empeste le raffiné gratin gratté trop tôt. Ou les lardons encrémés au seuil du bronzage, trop odorants pour laisser pantois les besoins sentimentaux vite rassasiés par la valeur du vice. Tout ça persiste, avec au soin des unicités décidées en confortable agencement assez anguleux pour agripper une implosion de liberté, d'ode à la soie en condition hurlant sur le côté de la page, un plus que chacun invérifiable, argument post-béton; la faute offerte au plaignant, un contrat signé au petit matin mauvé par les hallucinantes idées superbes qui fait l'espèce se vénérer. En touchant la moelle de l'époque c'est la chair que je sens la première, toujours la même. Chaque civilisation à chuté, pour s'être crue immortelle. Toujours la même, la romaine, du latin à l'anglais rien n'a changé, du pallium au costume les mythes, des cithares aux pianos les arts assiégés, sont contés et se titrent Conquête.
Les mythes et l'Histoire s'accordent : la chute de la plus ambitieuse et convaincue et ivre de sa propre science des civilisations s'est rendue coupable du millénaire le plus animal (la poésie n'a rien du jugement) de tout les temps.
Au Grand-Âge, qui a plus de temps pour tomber que l'avenir acéphale ne se pense;
nous ! décadence, de fait, vous rejoignons sans patiente.

Deslogis





mardi 24 mai 2011

Jeux


Elsa écoutait The Kills depuis qu'un dieu et elle s'étaient mal compris sur la perte qu'un proche qu'au final seule Elsa subissait. Quiproquo sine qua non. L'indéniable organisme foulait les poches nerveuses, signalant plus prestement que les dieux, Elsa donc dut se courber. Son réflexe facilitait les illuminations mais peut-être alors une balle de revolver passa là où sa tête statufiait. We'll never know mais Elsa vit, l'air fendu à son passage s'écarte encore malgré les ignorances bénies d'où Dieu, ce qu'Elsa rit.

D.

lundi 23 mai 2011

...

Post-sensation


Par les soirs bleus d'été noir, j'irai dans les ruelles
Picoler pour oublier, sous de menues ardoises :
Penseur, j'en sentirai le poids aux aisselles.
Je laisserai le vide baigner jusqu'à la crue.

Je ne parlerai pas, je ne penserais rien :
Mais la foule infinie me brûlera l'âme,
Et j'irai loin, trop loin, comme un roumain,
Par la Ville, - heureux comme quand j'aimais.

Deslogis


dimanche 22 mai 2011

(sans titre)

la poésie le vieil os toujours en rythme et sans salaire les poètes les vraies légendes lèvent d'un doigt l'autre nous nous sommes rencontrés sur un toit bas ailleurs loin des grèves à graviers foulés pour rien trop hésitants d'entre mélancolie ou mélodie maintenant tu es parties c'était la close

Deslogis

mardi 17 mai 2011

C'est en s'excusant qu'il était trop tard


Un peu comme à l'orée des âmes le 33 janvier de la même année, le Temps changea d'horloge à la roue, l'ancienne, l'humanoïde, un hamster pour l'expérience. Le dictionnaire, seul contenance explicative de l'autodafé, brûla, seul. Et puis le reste en un artifice impalpable à jamais, les doigts lissés d'azur sur les bouteilles de lait concentré à la pulpe. Gravité déplacée au sol par l'ennemi même, goûtant de lèvres sa propre tombe, verte. Achille, père aussi des Lolita, d'ailleurs déjà idolâtrait les murs au lieu des cieux, les arbitraires au lieu des bleus, - et citant la leçon en vers libres des libertés où s'inspirer l'écologiste appliqué, toujours, faisait ces cierges mourir, après avoir été moulus, au nom des pieux, par un esclave absolu et frère égal aux mains d'oeuvre sans 17 mères de pyramides. Pardon ! hurlait-il las entre deux élastiques ardeurs de son bras nadalien, que le fouet muscle. La couleur de ses yeux bavait des brumes.

Deslogis



mercredi 11 mai 2011

Ray/Rey


Soeur de drogue depuis la nouvelle aube d'un mauve odorant, contenue contenante des mèches à la rosée. Des cernes fraîches assurent le savoir vie à durée dite. Coeur à caillot choc à souhait comme face à la femme de ménage qui lève le poids lard de ses joues d'un sud sans agences pour forcer un plan d'avenir. Le sait soeur flagellée par l'innocence des serrures. Aux armes conseillaient-ils, à l'abri craint des vains conforts.

Deslogis

mardi 10 mai 2011

Après Dolloway ! (Plainte des Prudences)

Après Do
lloway ! Après Dolloway !
Ha Ha..
Haprès Do
Après Dolloway !

Ai vu venir !
Un métro certes mais des affiches,
des couleurs éclairées,
s'en suit des seins sous-titrés à chaque ardoise.
Pas mieux, de mélodie de tout étage :
ha m'hydromel, me survie.
Ai vu venir !
sachant cocasse l'actuelle,
début unique du de fatigue.
Sous le silence la chute.
Vois vision venir !
Un support certes, aux âcres griffes.

Après Do
lloway ! Après Dolloway !
Ha Ha..
Haprès Do
Après Dolloway !


Deslogis

jeudi 28 avril 2011

Uchronie pour orgasme


"As-tu déjà,
demanda l'aube à/ou l'homme épris de lui-
même, tenter sachant vain
même en septembre
de figer l'instinct ?"

Deslogis

lundi 25 avril 2011

Si Eglantine pouvait pleurer sur mon bureau


églantine. pleure,
bout de bois. rougeâtre. aux coudes. troubles externes, dans dieu. bloc jaune café rouge notes à coller. synonymes. cahiers d'orange d'oeil et de morsure. pétrole poésié. Antonin Artaud noir et dur et peint. vers Ithiaque un mur. blanc d'oeuf au tabac. saveurs d'encrier, noirs arômes. clous de croix. rouille. des cendres par souillure. la renaissance.

D.

lundi 4 avril 2011

Hommage à Antonio Gramsci


Je suis pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté.

Je suis un vaincu... mais, à longue échéance la force des choses travaille pour moi.

Antonio Gramsci, Cahiers de prison, 1926-1937