« Nous nous moquons des curiosités et des espoirs de quelques amateurs, de quelques marchands, de tous les esthètes. Nous cherchons des complices.» Paul Nougé
mercredi 24 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
Petit essai d'une fable bioux
Trouva maître Corbeau
D'un arbre percher.
Il pleurait et pleurait,
Pauvre oiseau au plumage lumineux.
"Maître Corbeau, cher seigneur,
D'où vient votre malheur ? "
Demanda le Bioux les larmes aux yeux.
"Le renard, salaud et fourbe
Vient de me voler mon fromage.
J'ai trop parlé, ça ne va plus jamais arriver"
Quod the raven, "Nervermore".
Le Bioux, sage et honnête,
Alla chercher le voleur,
Pris le Renard
Et le noya dans le lac.
La morale de la fable est claire,
Même si vous êtes, ô Renard
La star du monde médiéval,
Vaut mieux ne pas faire pleurer un corbeau
Faute de faire fâcher un bioux
Ou même Poe.
vendredi 19 décembre 2008
Abymes subjectives
Et Gide pleure et Gide pleure juqu'à rubicond,
et Angelo Badalamenti sonne, tiraille
d'un excés d'oeil torve poussant le cri dolant
de nos oeuvres éparses.
Ma poésie laudative est assertion.
Que mes mots soit le Styx de ta torpeur.
dimanche 14 décembre 2008
L'Idiot et/ou le poète
samedi 13 décembre 2008
Les limbes
mercredi 10 décembre 2008
Réflexions à propos de Fernand Deligny
- "Le langage ne peut pas tout dire. La preuve il ne peut pas dire ce que c'est que l'image [...] le mot qui s'oppose le plus facilement au langage c'est l'image"
- ...
- Fernand Deligny récuse le verbe filmer. Pour lui, le film est le matériau, c'est la caméra qui est l'outil. Or, seul le nom de l'outil peut devenir un verbe : marteau-marteler ; caméra-camérer.
mardi 9 décembre 2008
La Danseuse de Mallarmé
"une danseuse, ce n'est pas une femme qui danse"
Alors je reprend ma peinture, mon film ou mon poème avec ce sujet, dorénavant abstrait, qu'est la danseuse. L'impression s'image sous un doux crescendo : - je ne regarde plus ; - je ne vois plus ; - je commence à ressentir. Ha ! Je ressens, maintenant que j'oublie à communiquer, je ressens. Etrange qu'il ne fut pas là, ce ressenti, lorsque je voulais montrer.
Bien, alors le principal, celui que l'on croit bien souvent inaccessible, est fait, il ne reste plus qu'a "retranscrire". Cela parait alors bénin, je n'ai plus rien à faire, le ressenti s'en occupera, il en a besoin. Une fois son existence engendrée et quasi-palpable, l'éjaculation est nécessaire. L'essence d'une dite-oeuvre est ainsi et seulement : besoin. Et n'est qu'une démonstration de plus d'un fait bien connu que ce texte.
Ceci est ma danseuse.
dimanche 7 décembre 2008
De quand j'étais anarco-syndicaliste (Lautréamonie)
lundi 1 décembre 2008
HAIKU en vers libres (donc, pas du tout haikus)
Je plonge sans hésiter
Dans la haine pour la haine.
samedi 29 novembre 2008
Un cours de scénario
- Ceci est un cours de scénario. Non ! Ceci, ce que le mot contient physiquement, palpablement, est de l'encre ayant coulé, coulant sur ce papier. Mais je parle, non j'écris de la perception que mon corps a de l'environnement à l'instant dit-T de cette chute à direction et noire d'encre pendante. Ceci, que je décris via l'écriture, soit la perception physique et arrangée, modelé au grés de l'expression, est un cours de scénario. Sa qualité didactique est à l'image du temps que je perd et gagne, alors que la voix du dit-professeur crache encore sa perversité en deuil, pour écrire ceci.
- Alors je pense à Poésie et me dit, qu'elle est peinture et ne sera jamais photo en celà que peinture peut se peindre au feu de l'imaginaire d'un Sartre déchu, et que photo exige un contact à proximité humaine visuelle. Poésie, ou peindre un méta-passé.
Joseph.K
mercredi 26 novembre 2008
Petite prière laïque à Li Po
Li Po regarde le lac
Qui bouges au berceau des dunes
Où tu vas te noyer d’art.
Génie, passe-moi le vin
Je veux entendre tes poèmes,
Ces petits êtres divins,
Bourré sur un lac bohème.
Petit, trop même pour toi,
C’est se sonnet plein de merde
Loin de ton génie immortel.
Sentimentale prière
Laïque, bien sûr, qui doit
Arriver à la montagne verte.
lundi 24 novembre 2008
A propos de
- Temps veut du temps ? Cet impatient
le temps ne peut, obsédé d'être,
colle ou décolle
humeur de temps
plupart.
- J'ai chaud il fourmille.
Les mots et leurs agencements aussi musicaux, rugueux, ombreux soit l'intouchable crâne du poête, c'est là, où les doigts ne peuvent aller seuls. Le poète qu'ils sont tous fouille l'agencement impossible.
Il est là, dans ce crâne unis de tumultes. Là où couleurs ne sont plus ; tout à couleur autant que rien pourtant. Mais dans ce là cranien d'os inébranlable la couleur s'invente, gaz "nerte", un rât passe.
- Ne tourne pas la page, elle le fera sans doute.
- N'écris pas, agence.
- Ne vis pas, écris.
- N'agence pas, vis.
- Ne meurs pas, crève !
Mon ventre contracte l'iris de couleur du temps du sexe beige divin et Dieu n'existe pas,
ou bien se masturbe-t'il en pensant à nous ?
Il nous foutre et ris beige.
Ho ! N'est pas.
- J'aiguille et sens propre.
Ce mot, là, regarde, celui-là est mon être tout puissant.
Le vois-tu ?
Là ! Il se pend face à toi, tourne ta pupille à l'arrière-garde.
Dommage je peux déplacer le cendrier.
Sa présence en ce lieux précis ( ne cherche pas ce lieux est mien ) n'a de sens que par l'utile que je confère.
Alors, bouge cendrier vert ! Ha ? Encore ? Rouge ?
Alors, rouge cendrier vert !
Merci.
- Me comprends-tu ?
Ceci est-il champs magnétiques ?
Je répéte pour cause :
Ceci est-il champs magnétique ? ( note la nuance de la lettre )
Le burlesque est que tu me crois citer Breton à propos de ces mots que tu circules ou Soupault.
Non ! Stupide lecteur,
Je te parle de cet horizon aux herbes grises d'un tout de métal et sonorités vides qui cherchent l'entre-choc.
Et non, le Tout se voit,
mais Le rien ne se sent qu'à la guerre !
- Et on me dit ironique de véracité.
Ha ! Je meurs d'encre et je vais chier,
Je ne suis qu'une ombre tactile,
mais rouge.
Celui qui n'a pas envoyé un texto organique à Ponspilate le 34 octobre 1308 peut mourir en paix, il ne mérite son souffle !
- Tais toi ! Laisse moi conter :
Je veux montrer qu'être, n'est ce pas ?
Je croise un androgyne de lambda, un où Nadar aurait vomit sans flash.
Il me désyntaxe, brouillone sur un bus en pensant, qu'effort d'actualité, à la route qu'il volera sans mirer ni rimer.
Alors, solidarité de ma stature pénale, j'arrache l'iris, seulement gauche à l'androgyne.
"Merci" pense t-il ; je suis omniscient ; en pervertissant l'orifice nouveau qu'il consacrera à l'amour moderne.
Je cours sur le ventre sans vent et "Mords moi" me siffle la femme de sueur sexuelle.
Délice et chute dans l'iris manquante je me pense enfin tel finalité de limbe qu'est le second mille après l'autre.
dimanche 23 novembre 2008
Le Cri d'Evard Munch
JE SUIS TA HONTE QUE TU FUIS L'UN D'AMOURS CONTIGENTS BROCHE EN AIGUILLE TRANSPERCE TES SENS DE VOLUTES JE SUIS TON OMBRE DE GORGE A SUCER VENIN DE FOUTRE A CRACHER JE SUIS TON CORPS SANS VIE je n'suis rien TANT QU'AUTRE EST MAL QU'ARBORE GRILLANT BRULANT LE NERF DE VERRE D'ÂME HURLANTE AU STRIDANT FLUO ;
Joseph.K
samedi 22 novembre 2008
L'organique
ROUGE Allez, Allez ; ROUGE
L'âme n'est,
L'amener n'est,
La même néné n'est.
ROUGE Cachez vos sordides concepts ; filez vos idées en vos vents viscéraux.
Tuez vous à vos aises, mais je vous pris,
Tuez vous vous même.
Elle, fausse légende poétique, ROUGE
le corps Ô putréfiant miasme de foutre brulant d'un bleu déjà mort,
le corps supplante l'éternel puis
le corps force l'esprit.
Le corps ! Ne mérite pas "le" ainsi ;
ROUGE
un corps ! Dirons pour nos corps.
Un corps ne meurt pas avec l'esprit ( lui mérite ce général)
un corps TUE l'esprit. ROUGE
Putain d'esprit n'as tu songé à débiologiser ?
Et oui, Ô mon humain,
n'oublie jamais que cette enfant,
de seulement cinq ans,
peut bien
devenir putain !
Et oui, victime de soi est l'oublie du futur.
ROUGE Adorons le probable
et mes reins.
Je vais mourrir ; mais toi humain,
Ta mort est passée de néant brusque.
Et que nuit me crache,
JE PENETRE VOS TROUS
spatiaux-temporels
dit-elle.
Et quelques "tel quel".
ROUGE
mercredi 19 novembre 2008
mardi 18 novembre 2008
Sonnet en bioux mineur
Où brûlaient les poèmes entre blagues et pécheurs.
Les blagues récitaient les propos des flatteurs
Les sonnets refoulaient les prêcheurs bien amers.
Depuis la perspective que la sainteté donne
Je contemplais des vers qui balançaient le temps
En haïssant la prose, glamoureuse sans sens,
Et je riais joyeux en la voyant si morte.
Sonnet en bioux mineur, c’est la où, prisonnier,
Je pourrais caresser tes douceurs infinies ?
Ou est-ce le paradis où tu veux m’échapper ?
J’aurai envie de ta langue dans ma bouche pétrie
Pour comprendre ce monde que je cherche à avouer
Inutile à refaire idéal à enivrer.
L'abstraction
dimanche 9 novembre 2008
Un ça
samedi 8 novembre 2008
Ricordando, Scavando, Salutando(ci)
Il y a parmi vous un personnage qui peux traduire, essayez ...
Excusez moi pour le retard, ça faisait beaucoup de temps que j'avais envie de mettre ça ici, je pense que c'est approprié, ou peut être pas.
Cammino.
La strada è stetta ed a quel tipico odore che solo le veccie strade hanno.
Qui io vivo, qui io ho vissuto. Qui io non vivrò.
Da un anno a questa parte tutto è cambiato. In questo anno io sono cambiato.
E tra un po’ dovrò lasciare la terra promessa, dovrò ritornate a migrare per i porti di invinite varianti delle quali, forse, coglierò un decimo delle possibilità che potrebbero offrirmi.
Cissà come sarà tornare in quel posto che sempre ho chiamato casa, che sempre ho amato e che sempre ho odiato.
La mi aspetta il futuro, od almeno una parte di esso. Lo spero.
Si torna a studiare il troppe volte superfluo, il troppe volte inutile. Si torna alle sole uscite fine settimanali, alle relazioni che non possono avere il peso di relazioni costruite qui.
Perché qui un mese basta a farti conoscere una persona. Qui si vive insieme, là, si sopravvive insieme.
Che bello sarebbe poter vivere insieme, altrove, non importa troppo dove purchè via, non nel mezzo del vuoto.
Perché anche se lì si trova tutto ciò che piu amo, la mia testa lì non vuole piu restare.
La rue est étroite et a cette typique couleur que seulement les vielles rues ont.
Ici j’y vis, ici j’y est vécu. Ici je n’y vivrai pas.
Depuis une année vers ici, tout à changé. Dans cette année j’ai changé.
Et dans peu longtemps je devrai laisser la terre promise, je devrai retourner à émigrer vers les ports d’infinies variantes desquels, peut être, je ramasserai une dizaine des possibilités qu'ils pourraient m’offrir.
Qui sait comment se sera de retourner dans ce lieu que toujours j’ai appelé maison, que toujours j’ai aimé, et que toujours j’ai détesté.
Ici m’y attend le futur, ou au moins une partie de celui-la. Je l’espère.
Retour à étudier ce qui est trop souvent superflue, ce qui est trop souvent inutile. Retour aux habituelles sortis du week-end, aux relations qui ne peuvent pas avoir le poids des relations construites ici.
Parce qu’ici un mois c’est suffisant pour te faire connaître une personne. Ici on vit ensemble, la bas, on survie ensemble.
Comment ce serait beau de pouvoir vivre ensemble, ailleurs, ce n’est pas grave où tandis que se soit ailleurs, pas au milieu de rien.
Parce que même si là-bas il y a tout ce que j’aime, ma tête la bas n’y veut plus rester.
Création de la poésie
(Joy) Mélange de vies (Division)
vendredi 7 novembre 2008
La divine comédie de Poe
À côté, un jeune narrateur décrivait la scène avec horreur, ses jeunes yeux n'ayant jamais vu rien de semblable. Il se consola en tuant le temps, une fois mort le temps, la scène prit une nouvelle dimension, tout était beau à présent.
O.Valvos
mardi 4 novembre 2008
Problématique de la représentation ( Annexe explicative du manifeste de la biouxité )
Le coup de dés moderne
Dis moi qui sont ces rires ?
J'homicide le peuple con.
"Pas besoin
Chantait le beau poéte.
J'arrache les peaux Cons
Geste frénétique
EST
Délivre sa prison.
EST
MORTE
berçeuse
AVEC
Abolition des esprits
LA
LE
Joseph.K
Mourir d'une pipe
samedi 1 novembre 2008
Manifeste de la biouxité
...
Peut-être faudrait-il introduire la biouxité en expliquant pourquoi il y a besoin d'un manifeste, la raison est claire et je vais l'expliquer en quelques mots, le futur a besoin de quelques lignes explicatives pour l'étude de se nouveau mouvement littéraire, et d'une date pour que le futur professeur dise "... 2008, commença le mouvement des bioux amis". Trois dates peuvent ici faire plaisir aux professeurs (plaisirs, puisqu'on sait combien ils aiment les diverses options pour pouvoir expliquer a leurs élèves que certains mouvements ne sont pas 100% précis), la première, novembre 2007, les bioux amis se connaissent, la deuxième mai 2008 première publication sur bioux amis et finalement novembre 2008 manifeste de la biouxité, chacun choisira celle qu'il préfère.
Bioux Amis c'est trois bioux:
.
- ....
.
- Flaubert est bioux parce qu'il est nous.
Il n'avait pas la moindre envie de s'humilier devant la commission d'enquête par un excès de ponctualité. En attendent, il se hâtait pour être sûr d'arriver à neuf heures, bien qu'il n'eût pas été convoqué pour un moment précis.
...
Bioux est un rien devenu besoin.
Bioux est opaque, les Bioux Amis le savent, il ne peut être compris en soi et entièrement que par un Bioux Amis.
Bioux c'est pouvoir parler de chats morts, de hamburger, c'est faire un poème sur la cuisson des pâtes ; mais encore et toujours avec un sens très précis pour les autres Bioux Amis.
Bioux ne se voit que par Amis et il aime cela.
Mais Bioux c'est aussi du fond ; c'est un dévoilement, quand un Bioux Amis parle d'une guitare seul un autre Bioux Amis peut comprendre qu'il pleure. Bioux est vrai, sincère, drôle, larmoyant, fou. Bioux c'est nous.
Bioux n'est pas nous individuellement, Bioux est la trace de trois êtres certes définit, mais étant Bioux à trois et seulement.
Oui Bioux est complexe.
Bioux est simple aussi, Bioux ne peut être que des mots.
Aveugles sont les non-Bioux.
Bioux est parfois drogué
...
...
jeudi 30 octobre 2008
Maria Elena + A propos d'explication générale
Violence. Se faire et faire, point de vue généraliste.
Le regard, haineux, tendre qu'elle arbore.
Le regard, tumultueux concept, car concept par ailleurs. Le regard est théorique en soi, pourtant appuyé, à la base dirais-je, matériel : les yeux. Le regard n'existe pas, il n'y a que les paupières et les sourcils aux variations dignes de Marilou.
Soit !
Velvet Underground est au rock ce que je serais à moi-même.
Espoir pasolinien.
L'autre m'aime ; dommage, l'amour révolve les doux temps,
Ne m'aime pas Maria Elena ; ou bien fait de l'amour un Bacon,
autoportrait qui résonne
et se stride.
[
Libres Mots ( A propos à considérer )
Quand une base est ; le reste suit ; personne ne décide l'inverse.
Théorisation inébranlable :
André parle d'écriture de la pensé. Tâche nuancable à propos ; la pensé se fige si les mots ne sont pas libre. Pas inventer mais libérer.
Inventer ! Soit, alors conceptualiser.
Mes mots ainsi sont ; ma syntaxe suit ; alors j'embrasse Mallarmé et t'emmerde Ô puriste d'un autre temps.
]
«And I feel just like Jesus's son» Velvet Underground
Joseph,K
mercredi 29 octobre 2008
La semence et la graine de la moutarde.
Cette belle phrase meurt au moment où elle sort de ma bouche,
Comme toutes les autres.
J'ai à nouveau des doutes,
Dans cette vie insouciante, c'est amusant de voir la littérature y plonger,
C'est un vieux poème qui me vient à l'esprit :
"Mer d'ici
Mer de la
Mer de partout."
Génialité en trois vers !
Un texte surréaliste
Le surréalisme est un «automatisme psychique par lequel on propose d'exprimer soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée en l'absence de tout contrôle exercé par la raison en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.»
André Breton – Manifeste du surréalisme
Quel égo ! Alors même que Freud débute à peine ses travaux, André se dit plonger en son inconscient qu'il crache sobrement «fonctionnement réel de la pensée». Voilà qui doit expliquer pourquoi il fallait une carte ( cependant glissante ) pour être officiellement surréaliste.
Baudelaire est un surréaliste organisé !
Les esprits s'insurgent et en souffrent à cette phrase, à propos ils stoppent le temps par masochisme, celui qui se délecte du trouble «spirit of extasy»
Les photographies de Robert Frank sont une excuse.
Ha ! Mais les moody-pictures arborent une philosophie agréable, l'image sur le ressenti peut s'élargir ; si l'art est un ressenti instantané toute photo est-elle une œuvre ?
LA PHOTOGRAPHIE N'EST PAS UN ART.
Mais sa beauté peut transcender.
[..] Obligation intellectuelle de continuité envers les mots précédents :
Qu'est-ce que l'art ?
Ceci est une REPRESENTATION.
Joseph,K
lundi 27 octobre 2008
dimanche 26 octobre 2008
La Guitare
Elle hurle et je la mire.
Elle hurle qu'elle me hait et je la mire profondément.
Elle hurle qu'elle me hait de l'aimer et je la mire profondément puis tendrement.
Elle. Et je.
Le crescendo que les sentiments exacerbent.
Joseph.K
mercredi 22 octobre 2008
Hommage à Roland Barthes
[...] Et pourtant, si le pouvoir était pluriel, comme les démons ? "Mon nom est légion" pourrait-il dire : partout, de tous côtés, des chefs, des appareils, massifs ou minuscules, des groupes d'oppression ou de pression ; partout des voix "autorisées", qui s'autorisent à faire entendre le discours de tout pouvoir : le discours de l'arrogance. Nous devinons alors que le pouvoir est présent dans les mécanismes les plus fins de l'échange social : non seulement dans l'Etat, les classes, les groupes, mais encore dans les modes, les opinions courantes, les spectacles, les jeux, les sports, les informations, les relations familiales et privées, et jusque dans les poussées libératrices qui essaient de le contester.
[...] La raison des cette endurance et de cette ubiquité, c'est que le pouvoir est le parasite d'un organisme trans-social, lié à l'histoire entière de l'homme, et non pas seulement à son histoire politique, historique. Cet objet, en quoi s'inscrit le pouvoir, de toute éternité humaine, c'est : le langage - ou pour être plus précis, son expression obligée : la langue.
[...] Les signes dont [elle] est faite, les signes n'existent que pour autant qu'ils sont reconnus [...], en chaque signe dort ce monstre : un stéréotype : je ne puis jamais parler qu'en ramassant ce qui traîne dans la langue. Dés lors que j'énonce [...] je suis à la fois maître et esclave (Maître de l'autre à qui je fais subir mon pouvoir, esclave de la langue qui m'impose sa structure et les stéréotype qu'elle traîne*).
[...] Dans la langue, donc, servilité et pouvoir se confondent inévitablement. Si l'on appelle liberté, non seulement la puissance de se soustraire au pouvoir, mais aussi et surtout celle de ne soumettre personne, il ne peut donc y avoir de liberté que hors du langage. Malheureusement, le langage humain est sans extérieur : c'est un huis-clos. [...] Il ne reste, si je puis dire, qu'à tricher avec la langue, qu'à tricher la langue. Cette tricherie salutaire, cette esquive, ce leurre magnifique, qui permet d'entendre la langue hors-pouvoir, dans la splendeur d'une révolution permanente du langage, je l'appelle pour ma part : littérature.
*C'est moi qui note.
lundi 20 octobre 2008
mardi 14 octobre 2008
Se "proustisant"
Hommage à Bertrand Cantat.
Au sommet de la dune
A caresser de loin ton chien
T'oublies or not t'oublies
Les ombres d'opalines
Au rendez-vous suivant
J'attends
Au fond d'une autre limousine
Qui ne vaut pas plus cher
Que ce bouquet de nerfs
Que ce bouquet de nerfs
A frôler la calanche
Les étendues salines
A perte de vue on s'imagine
En chine
Trompe la mort et tais-toi
Trois petits tours et puis s'en va
J'opère tes amygdales
Labyrinthiques que dalle
Ne m'est plus rien égal
Je sais je n'ai offert
que des bouquets de nerfs
Rubis de Sade et jade
Déjà je dis non
Diamant c'est éternel
Des fleurs des bouts du ciel immense
La liste des parfums capiteux
Capitalistes c'est bien
Mais olfacultatif
Liste en boule au panier
Finalement j'ai offert
quelques bouquets de nerfs
Agendas donnez-moi
De vos dates à damner
Tous les bouddhas du monde
Et la Guadalupe
S'il arrive qu'un anglais
Vienne me visiter
Dans la métempsychose
Je saurai recevoir
je peux lui en faire voir
de la sérénité
Et même lui laisser un certain goût de fer
Et ce bouquet de nerfs
dimanche 12 octobre 2008
mercredi 8 octobre 2008
Au miroir mourrant
Demeure l'ubiquité de l'iris aux spirales nébuleuses qu'Hippolyte arbore sans pudeur. Pupilles métalliques tel résistance aux attaques incessantes de mon oeil phallique. D'une eau glaçant les paupières, je lave mes mains impudiques vouant le corps. Guidé par le hasard éphémère un regard ; mon regard ; soulève le poids insupportable de sa lourdeur en ce miroir et, logique incertaine, n'est pas mien l'éblouissant reflet où je fais face. S'impose la toile du monstre autodidacte et stridents hurlement où résonne le silence d'âme. Avec la gravité de ses yeux au sourire, Ô monstre mon reflet, et sa silhouette dégoulinante d'ombre. Il me mire ; couvre ma peur le chant du robinet pleurant. Il y sont des mots opaques à deviner sur ses lèvres fondantes, des mots au souffle volant le voile d'une vie viscérale.
sous-jacente.
samedi 4 octobre 2008
L'inconsistance de la bohême
Arrête de te la péter
Arrête de te la péter
Parce que t'as une épée en carton.
Arrête de te la péter
Arrête de te la péter
Le jour où tu l'a fabriqué t'as devenu con
Des anormaux il y en a plein
Toi tu es seulement un p'tit idiot.
Le poète, face à cette vision, décida de repenser sa vie : "Je vais fermer la fenêtre de ma tour d'ivoire et écrire seulement à l'aide de l'imagination. À présent le monde n'est point vraisemblable."
Bibliographie de base pour la bonne compréhension du poème :
- Didier Super, Mieux Vaut en rire que s'en foutre.
- A. Artaud, Le Théâtre de la cruauté.
- Lautréamont, Les Chants de Maldoror.
- O. Valvos, L'insulte facile et gratuite, un parcours depuis Benoît de Sainte-Maure jusqu'à Michel Houellebecq.
Les armes poètiques
Assoiffé de sa force limpide Forçant le profond des rides Et d'un reflet, fiévreux et perfide. - Tabac - Trauma d'un nuage fuyant le rêve Au grés de la mort aux lévres Béantes tel fumée de dune. Arbore le rouge éphémére d'une Cendre purgatoire d'infortune. - Plume - Putréfiant la vierge au sang bleu L'iris coule en feuilles feu. Urine divine, et que Mort sans suite Ecorche les âmes que mon encre irrite. Joseph.K
Au café où tu m'as violé
Que la noyade soit lente sous la nébuleuse
Matière noire de mon âme pleureuse
Hippolyte, tremble à ses mots ; je te vois,
Ruons-nous sous la pluie lassante
Que l'ailleurs nous attende avant que morte.
Je te sais, t'inhale, et garde ta fumée à m'étouffer,
Mais il est beau de mourir en l'autre.
vendredi 3 octobre 2008
Les Quatre Chats (Réflexion Barcelonaise)
L'histoire des deux singes avait parcouru le panorama industriel du Paris de François Ier. Des conversations chaque fois plus violentes et intellectuellement disproportionnées remplissaient le petit bar en Provence, bien connu par tous à cause de ses anomalies anachroniques. Dans la table du fond à main droite (pas tout à fait à droite, c'est à dire... comment m'expliquer ? La droite d'un dyslexique, oui, c'est ça), n'importe quel spectateur extérieur à la scène aurait mis l'oreille dans la conversation entre monsieur Lerroux et un vieux chien sans aucune faculté de communication verbale.
...
O. Valvos
mercredi 1 octobre 2008
Nues pieds
Perdre le fil.
Puis je me grise.
Quatre pieds subissent la gravité qu'impose..
Mais le poète, pupilles closes, pense ainsi le futur :
Il suffit de glisser, y laisser nos chaussures,
Puis s'envoler.
dimanche 28 septembre 2008
Lire les yeux fermés
Assumer la nature de son coeur mouvant
Demeure la seule ligne où la raison
Se perd, se brise, se fond.
Hippolyte, je te sais troublée
Par la béance profonde
De tes désirs partagés.
jeudi 25 septembre 2008
Crucifixion
O.Valvos
mercredi 24 septembre 2008
lundi 22 septembre 2008
Hommage à George Sand & Alfred de Musset
Georges Sand, Alfred de Musset, Correspondance, 1833.