lundi 23 juin 2008

Ô Toulouse

Qu'il est loin mon ami, qu'il est loin
Souvent au fond de moi s'enflamme
Les rendez-vous du midi
Et les joues rouges de la femme.
Ô mon ami, Ô Toulouse.

Je reprend, la main sur l'épaule.
Mon cartable est bourré de baisers,
Ici, si tu ris, tu gagnes,
Ici, rien ne t'épargne.
Ô mon ami, Ô Toulouse.

Un torrent d'ailleurs roule dans ton accent,
Ta douceur bouillone jusque dans tes paumettes.
On s'embrasse à peine qu'on s'arréte,
Il y a de l'éphémére et pourtant.

Gisent tes reins et hument le soir,
Une fleur qui chamaille et que les rires posent.
C'est peut-être pour ça malgrés l'écart,
C'est peut-être pour ça qu'on te dit en prose.

Je revois ton visage, Ô mon ami d'école
Ton manoir minime que la cité rase.
Est-ce l'Espagne en toi qui rigole ?
Ou serait-ce l'ironie d'une phase ?

Voici le Capitole que l'hiver n'atteind pas,
Les langues enflammées y arrétent leur blues.
J'entend encore l'éco des voix d'ici et la,
C'était en ce temps là ma seule vie, Toulouse.

Aujourd'hui les hivers paraissent faux,
Car ailleurs rien n'est plus chaud,
Que l'on me raméne dans ma ville
Pour encore y revivre sous nos tuiles.


Joseph.K

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