O voilà des temps et des temps que je te parle, des blocs creux et seuls, que tout le "moi" se coule en tes pages noires. Je comprend ton silence, mes mots se suffisent à eux même et toi, en soi et pour toi, tu n'es que mots.
Bioux, si je puis te nommer ainsi, tu remarques que pour la première fois je m'adresse à toi directement. La plupart de mes mots te sont destinés à toi ou à tes porte-paroles, mais si je t'écris maintenant. Je ne finirais pas la phrase précédente, sinon à quoi bon ?
Déjà, plus tôt, j'eus exprimé un "monstre" en moi, pas un monstre horrifiant, celui qui pousse aux dégâts, je parle ici d'un monstre par son étouffante taille, cette bulle de rien, ces échos qui frappent la chair du cerveau et qui résonnent, et qui résonnent.
J'ai à portée de main un infini, une forme abstraite, une porte dantesque d'un paradis rouge et froid. J'ai à porté de main la liberté.
Quel lien entre le monstre et la liberté à proximité ? C'est le ballon et l'aiguille. Et je veux perçer, O Bioux. Ainsi je me remet à toi. Perçe.
Je te laisse bouillir mes propos pour digérer,
Bioux, j'ai, quelle évidence ! besoin de toi,
A maitenant,Joseph.KPost Scriptum : T'ai-je déjà parlé d'une certaine Faustine ?
« Nous nous moquons des curiosités et des espoirs de quelques amateurs, de quelques marchands, de tous les esthètes. Nous cherchons des complices.» Paul Nougé
vendredi 23 janvier 2009
Lettre à Bioux Amis
Cher Bioux Amis,
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