pensons aux concepts nos seuls douleurs
pensons à ces riens en table rase
pensons à nos âmes pour qu'elles soit
pensons nos espoirs et futurs escaliers sombres sombres comme les vrais regards
pensons aux guitares jaunes et saturés puis aux voix âcres à salives de larmes
pensons aux montres, pensons à ne plus jamais les interroger
pensons aux rires de nécessaires futilités
pensons aux pleurs d'ineptes besoins
pensons aux livres à bruler, tous, ne sont que cendres humides
pensons à quand on pouvait
écrivons ce que n'ose penser nos miroirs, les yeux écartelés en nous, nos yeux, propres à l'image mais les mots se détachent et objectivisent nos monstres, révèlent nos torpeurs, nos vieillesses enrobées par l'âge
j'ai peur le soir éternel de chaque nuit, la nuit enferme le corps
j'entends l'écho sourd de ma clé qui tourne au rythme du soleil couchant,
puis
la nuit !
partez !
Faustine lointaine
s'enferme en colère
j'ai peur
le soir éternel
de Faustine
Joseph.K
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