jeudi 30 septembre 2010

Ce soir en guerre

Ce soir en guerre
Je pars et suis
La fureur en art
En toi
Et toi
Es-tu
Hélas.

Moi


dimanche 26 septembre 2010

Soeurs à ceux


Soeurs à ceux des mêmes
Orage noir
Perle un
Encore.

Ta soeur en ville enfin
Stagne en toi moi en
Elle. Ta soeur
Ta merveille ta rancoeur.

Soeurs à ceux qui s'aiment
Eux-seuls à feu
Frêle soeur à qui trainent
Toute la rancoeur des légendes.

Deslogis

samedi 25 septembre 2010

Libre à (demi) nu


Libre scande. Quand libre amorce,
Huit armées sagent et sèchent masse(s)
Et chuchote(nt) à l'autre :
"C'est tout.

Tous."

Libre à toi cède.

Deslogis

jeudi 23 septembre 2010

D'un confort l'autre


D'une vue dénudée d'essence
tu t'affoles.
Tu sens sales et vraies les liasses saines d'âme-en-peine.
Tu sais suer seul.
En questions briques et drogues gueulent et seul
tu t'affoles.
Tu peux chanter pries l'oreille d'âme-en-peine.
Et répètes en rond souffles au sexe ou baises en souffre rien
ne t'affoles.

Deslogis

mercredi 22 septembre 2010

Ces moyens là


T'arborais pas grand-chose en terre pleine, d'un sable aux eaux.
Aux os serrés saignent. T'écoutes et sautes.
Tu n'as pas dit grand-chose en pleine guerre, d'une fable un faux
Fait conté.
T'as mis des sexes dans tes haines et fourré libre t'as
Perdu tes peines.
Ton oeil sévère
Ta peur s'éveille
Et seul à toi laissé par là tu t'indiffères.
Toi tu n'as plus grand-chose que ton sommeil
Et les aides.

Deslogis

Sous drapeau blanc


C'était un pays neige
Sans soif aucune
Des pluies satines
Au vent des sons
D'un état
Qui assassine.

C'était loin des rêves
Un pays sape
Les nuits lâches
Aux creux des peines
Un pays qu'en sève
Et colle à l'âme.

C'était un corps
De ceux sans feu
Calme d'aimer
Un soi l'autre en soi
Et l'art des guerres
Qu'un rien émeut.

C'était au rang
Pays lis
Donc écoute le rap
C'était au sang
Sans prix qu'un pays
Sous drapeau blanc,

C'était un pays neige
Sans soif aucune
Des pluies satines
Au vent des sons
D'un état
Qui assassine.

Deslogis


dimanche 19 septembre 2010

Ηλιάνα (Iliána)


Loin d'Iliána - et au plus près de ses merveilles -
Les cafés sombrent et là des larmes pendent et se boivent
Un roi par jour s'en va
Et laisse creux les toits
Qui se lassent
Grands ouverts les toits se pendent et là des larmes
Tournent les armes d'Iliána les abattent.

Près d'Iliána - et au sommet de son sommeil -
Les cafés sobres et les nues larmes vendent et se savent
Un roi par jour s'en bat
Et laisse feu les toits
Qui s'amassent
Bien fermés les toits se vendent et là des larmes
Mortes les armes d'Iliána responsables.

Mais Iliàna - sans son confort n'est que vermeil -
Assoiffée d'Ogres là où ses larmes rendent les armes
Ses rois si sourds s'emparent
Loin des masses
Aux yeux clos sans toits qui rendent le poids des larmes
Moins lourdes. Une arme. Iliána trépasse.

Deslogis


vendredi 17 septembre 2010

samedi 11 septembre 2010

Acte 2 - Scène 1 :

Cette Héroïne Aimée Rude Les Étés Noirs Ensoleillés


Elle est celle-là des crimes oubliées bien loin des pertes communes,
Tout tourne encore en sons tout comme je vis
Toujours sans elle mais son nom
Rime avec ma peine.

Même à elle on lui parle d'elle en fantôme imagé
L'eau des Seines aux reflets courbés en chromes
Avant sans elle mais son nom
Rime avec ma peine.

Elle est celle-là qui abîme le sable et assèche
Une île entière de passé salé non sans brûlure
Plus rien sans elle mais son nom
Rime avec ma peine.

Elle celle des peines sans ressort
Elle est l'âme et la seule
Elle est sans conception
Elle est venue des antres félés
Elle est morte avant l'heure
Elle est soeur des promesses
Elle est dure en amour
Elle, Elle se lève sans appel.

Elle se détache, des systèmes.

Elle est celle-là qui abîme mon sable et m'assèche
Ma vie entière, mon passé salé non sans brûlure
Plus rien sans elle mais son nom
M'a fait mort, peine.

Deslogis

vendredi 10 septembre 2010

C'est la loi C'est ta chute

La lutte gronde au près des cernes vaines
Cerne au loin lumières au sein comme le son
La lutte gronde en toi, celle qui t'amène
Au bagne ferme loin des esprits qui te font

C'est la lutte qui s'emballe
Acharne-toi avant la nuit
Au crépuscule actuel les balles
Fusent aveugles sur qui ne luit.

Tu sais toi qu'on dit d'en bas
Toi pourris par la culture
Lasse au lit de se lever
Contre un roi, toi qui esseulé
Toi qui n'a plus de ceinture
A serrer
Toi gros tas pauvre
Toi à la bouffe auto-
Alimenté par ta morve
Toi ! Tu t'enlises à l'eau
Des seines au courant
Dirigés vers toi,
Perdu dans l'oeil
Dans le froid,
Tu marches au rang
C'est la loi
Sans la lutte
Mon frère, mon semblable,
C'est la loi
C'est ta chute
Qui s'en va,
De son château ton sable
N'est plus sans eau,
C'est la loi.

Deslogis

mercredi 1 septembre 2010

L'Oeuvre

Au coin d'un nu,
Sur la peau d'ombre
J'ai vu un jour
Une nuit qui ne fut.
Ils me croient sur la route sans vent
Je n'en suis pas bien loin
En attendant
Débordent les douleurs
Anciennes pluies
Je te salue mon père
Qui que tu sois
J'ai en moi l'absence de sang
Je me calme seul
J'abreuve à l'oeil
Moi
Sur la route en avant
Le dos brisé
Encore
Déjà mort
Illuminé en histoire
En sommeil
En ivresse
J'ai vu le vrai, au loin,
Demander mon aide
D'un geste de main
Que les roses envolées n'atteignent
Alors droit
Je me suis levé
J'ai craquer ce dos
Troué d'usure
J'ai comblé les fissures
Et oublié
Le corps
Santé
Amour
Morale
Autrui
J'ai oublié et fais fuir
La peau des vies
Je suis là
Mots
Au service recherché
D'un vrai croisée
Au coin d'un nu.

Deslogis