jeudi 30 juillet 2009

Hommage à Bob Dylan & Katerina Kozadinou



Well, if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.

Well, if you go when the snowflakes storm,
When the rivers freeze and summer ends,
Please see if she's wearing a coat so warm,
To keep her from the howlin' winds.

Please see for me if her hair hangs long,
If it rolls and flows all down her breast.
Please see for me if her hair hangs long,
That's the way I remember her best.

I'm a-wonderin' if she remembers me at all.
Many times I've often prayed
In the darkness of my night,
In the brightness of my day.

So if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.




Paroles : Bob Dylan, Girl From The North Country, 1963

Chant : Katerina Kozadinou, 2009

mercredi 29 juillet 2009

L'Opium

Toi. Tes yeux sont l'opium.
Tout est passé
Et l'époque est niaise.
Souvenir qu'abstrait.
Aux âges.
Ceux là, les tatouages
De l'art
Ne t'inspire plus, tu dois.
Expirer. Toi. Tes yeux saturés,
Produit expié. Toi tu souffles.
À peine. Toi. Tes yeux couleur
Demandés. Ton temps n'est
Qu'amygdales. Applicable.
Toi. Tes yeux chantant
Aux seules ivresses, soûles-toi
Je ne t'aime que comme ça.
Toi. Tes yeux à l'ombre,
Prends mon corps en sang,
Mon mépris serein,
Et crève pour moi. Toi.
Et tes yeux ; blanc Klein.

Deslogis

mardi 28 juillet 2009

Villes

la Ville,
dévisageait si terne
la nuit
qu'elle,
préférait vendre son âme
qu'un effort blâme
Ville,
gisait ses citernes

Ville,
au soir en sueur
l'avide au coeur
si rare quand se meurt,
vit le
vide comme l'art
Ville,
d'aube en fleur

Ville,
comme un navire
et elle
d'un cuir à lueur mauve
et des yeux
toujours à l'aube
Ville,
sommant de partir

Ville,
en héroïne
des hanches en rimes
soclent,
des reins en scène,
où cent villes
s'échinent
sous des lèvres hostiles.

Joseph.K

dimanche 19 juillet 2009

Conversation entre Pôètes

Joseph.K :
"- J'reviens dans cinq minutes."

O.Valvos :
"- La temporalité c'est de la merde. On devrait faire une loi contre la temporalité. La chrétienté a détruit le concept abstrait du temps. Comme le temps était beau quand il n'était pas chrétien."

[...]

Joseph.K :
"- Nous sommes des pôètes* à plein temps."

O.Valvos :
"- Oui, c'est vrai, mais un pôète ne fait pas qu'écrire de la poésie. Nous somme toujours pôètes. Sinon, c'est pas un pôète, 'faut vivre, pas seulement écrire."

Joseph.K :
"- Vit-on pour écrire, ou écrivons-nous pour vivre..."

O.Valvos :
"- On vit en poésie, ce qui se traduit en poèmes."

Joseph.K :
"- Il y a de ça oui. On vit en poésie ! On vit, on écrit, comme une balance dont les 2 bouts se tiennent mutuellement."

O.Valvos :
"- On peut être poète sans écrire de la poésie."

Joseph.K :
"- Un poème, c'est une retranscription de la poésie. Le poème idéal serait celui qui ne serait que poésie. Il est impossible, c'est une vie. Plus même, des vies, les vies, La."



Conversation, d'O.Valvos à Joseph.K, 19 juillet 2009


* Pôète : terme crée par les Bioux Amis, et dont ils usitent seuls, né de la fusion vaseuse (et donc en règle avec Le Manifeste de la biouxité) des mots "poète" et "pote" désignant de manière précise et circoncise les Bioux Amis. Il reste à noter que "pote" ne prennant pas d'accent circonflexe ce terme est, à l'image de "Bioux", une faute, bien évidement conservée.


Juste pour rire

Hommage a Ryūnosuke Akutagawa

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Vague Inquiétude





Ryūnosuke Akutagawa, Note trouvée prés de son cadavre, 1927

Le Do immortel

Un Do transperça la salle ... Un beau Do, vous l'entendez n'est-ce pas ? Un Do glorieux qui croise le théâtre, un symbole ... un symbole ... oui, le Do sera mon symbole du chaos unifié, infini, majestueux ! Comme il est beau mon Do.
Et puis ? Puis moi, j'apparais dans la salle au milieux d'une harmonie sonore, parfaite, moitié métallique, moitié venteuse ... Oui, c'est ça, un son de métal au vent, parfait, génial ! Et moi, Moi, MOI au milieux de la salle ! Comme l'homme (l'être) qui pourrait brûler le théâtre. Mais vous le savez, vous le voyez bien, ce n'est pas encore le moment de brûler le théâtre, il faut attendre, attendre le moment où l'on aura de vrais vers en feu ! Qui traverseront le théâtre comme des ciseaux au milieux de flammes, comme un phénix sans cendre, mais de poudre. Sentez bien, ce n'est pas le feu que vous sentez, c'est un mélange de mort et de triomphe, de futur, de futur éternel ...


Ce n'est pas encore le moment


Buvez à la santé d'Arlequin ou ne buvez pas !

O. Valvos

samedi 18 juillet 2009

L' Halluciné


Faustine,
sans or, se lève. Mèches au matin elle y mêle son café blond, les yeux verts même clos. Et moi, que j'sois là ou non, c'qui compte c'est d'la voir. Alors, idem, elle se colle et s'installe entre ma peau et, non la mienne ni la sienne, c'est le néant comblé de l'espace qui ne nous sépare plus que, ensemble j'imagine, nous trouvons doux et aisé. Et moi, que j'sois là ou non, c'qui compte c'est d'la sentir. Je croque son sein léger et elle, croit au destin, je sais. Que j'sois là ou non ce n'est pas le destin, c'est un rêve argenté, un don que m'offre ma pensée. Faustine, réelle mais ailleurs et socle d'un imaginaire halluciné, comme Dieu, pour oublier. Penser Faustine c'est oublier les orbites à la chaîne qui me pousse, ces autres matins, à courir au lieu de luire à feu. Mon Cinéma, et mes Prières ! J'ai vu Dieu quelque fois, lissé en soie d'ici et là, bas, Faustine, ne m'aimant pas, à su, elle seule, m'ouvrir ses bras, de dos, la nuque à l'air et, l'épaule à terre.

Deslogis

Salomé

Salomé dansait, belle et radiante, n'importe qui (le grand n'importe qui) aurait fait n'importe quoi (le saignant n'importe quoi) pour la belle Salomé, la Salomé danseuse. La danse qui fit tombé la tête, la tête qui laissat un ruisseau de sang, et BAM ! La révolution sur des têtes coupées ... sur des têtes coupées ... heureux ceux qui le 14 juillet et le 12 octobre (et d'autres nombreuses dates sans importance aucune) restent au lit ou aucune tête n'a encore été coupée ni pour la grâce de Salomé, ni pour aucune autre belle danseuse.
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O. Valvos

vendredi 17 juillet 2009

Ceux qui croyaient

J'ai connu celui
Qui croyait être Dieu.
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J'ai connu celui
Qui croyait être humain.
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Les deux moururent sans jamais exister.
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O.Valvos

jeudi 16 juillet 2009

Au début des temps

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Au commencement, on prit l'ordre et on en fit le chaos, et le monde fut beau, beau à la manière de Charles et d'Arthur.
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O. Valvos

mercredi 15 juillet 2009

Hommage à Joan Brossa

Joan Brossa, Poema, 1978.

Traité philosophique sur la scatologie

Dans ce monde infecte, l'homme civilisé, le vrai homme civilisé, pense seulement à une chose. Pourquoi vivre où (quand) les hommes n'ont que deux choix, déféquer dans des toilettes pour femmes ou dans des toilettes pour lépreux. Ceux qui ne sont ni femmes ni lépreux n'ont pas le droit du défécage ? Ou on devra retourner aux toilettes routières, aux toilettes parisiennes (un exemple au hasard) où l'homme constipé est le dernier à l'utiliser ?
La réponse lointaine, ne nous laisse (ô homme civilisé) qu'un vain conformisme.

O. Valvos

mardi 14 juillet 2009

Hommage à Arthur Cravan

La gloire est un scandale.
Maintenant N°1 (Avril 1912)

Mondain, chimiste, putain, ivrogne, musicien, ouvrier, peintre, acrobate, acteur ;
Vieillard, enfant, escroc, voyou, ange et noceur ;
Millionnaire, bourgeois, cactus, girafe ou corbeau ;
Lâche, héros, nègre, singe, Don Juan, souteneur, lord, paysan, chasseur, industriel,
Faune et flore :
Je suis toutes les choses, tous les hommes, et tous les animaux !
Maintenant N°2 (Juillet 1913)

L'Art, l'Art, ce que je m'en fiche de l'Art ! Merde, nom de Dieu !
Maintenant N°3 (Octobre-Novembre 1913)

Qu'on le sache bien une bonne fois pour toutes : je ne veut pas me civiliser.
Maintenant N°4 (Mars-Avril 1914)

Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses.
Maintenant N°5 (Mars-Avril 1915)


Arthur Cravan, Maintenant, 1912-1915.

dimanche 12 juillet 2009

Hommage à Francis Picabia & Serge Gainsbourg

Dieu, qui domine l'action problématique, est aussi improbable que la providence ou la fatalité.
[...]
Le goût, quelque chose de bon, les bons vins, les discours, le succès, l'immense grotesque de l'enthousiasme pour sa nationalité, pour l'honneur — Je ne donne ma parole d'honneur que pour mentir — sont pour moi autant de sensations de dégoût, accompagnées de nausées. Un cochon de lait m'est plus sympathique qu'un membre de l'Institut
[...]
Fameux sentiment du devoir, bouilli par la bonne éducation ! Il y a des gens qui vivent dans sa perpétuelle indigestion et cela les fait puer de la gueule, car il ne peut être assimilé que par quelques cadavres domestiques, en bronze ou en marbre, de nos places publiques : Jésus-Christ-Stradivarius, Napoléon l'emmerdeur, Spinoza le somnifère, Nietzsche l'onaniste, Lautréamont le sodomiste. La politique achève de disséquer la légèreté.
[...]
Ne travaillez pas, n'aimez pas, ne lisez pas, pensez à moi ; j'ai trouvé le rire nouveau qui donne le laissez-passer. il n'y a rien à comprendre, vis pour ton plaisir, il n'y a rien, rien, rien que la valeur que tu donneras toi-même à tout.
[...]
...nous eûmes l'impression d'échapper pour quelques minutes à la folie des hommes qui comprennent et expliquent........................................
[...]
... notre phallus devrait avoir des yeux, grâce à eux nous pourrions croire un instant que nous avons vu l'amour de près.
L'amour platonique n'existe pas.

L'amour est un volet fermé, peint en gris noir !
L'amour est une occasion qui s'absente !
L'amour est un logis humide !
L'amour est un puits sur une cathédrale !
L'amour est un formidable incendie ! etc., etc.
L'amour est la désignation abrégée de l'image des fabricants d'enfants.
L'amour vous écrase.............................
L'amour peut être admiration ou pitié !
L'amour est souvent une commodité économique.
L'amour sous l'action de la cocaïne, s'hypertrophie, l'amour est donc purement réaction chimique et se manifeste au contact des courants invisibles, comme les réflexes d'une grenouille morte.
[...]
Si vous regardez au dedans de vous, vous ne pouvez apercevoir qu'une bibliothèque qui vous étouffe, si vous insistez, vous produirez l'arrêt de vos facultés, insistez encore, ce sera la panique et le délire. La vie n'est pas votre représentation, mais une représentation ; c'est en dehors de soi que l'on trouve les moyens de se renouveler, de s'alimenter ; ma foi c'est la même chose que de manger un beefsteack.
[...]
L'inconnu n'existe pas. La Providence est connue, elle n'est pas une énigme. Il n'y a qu'hérédité.
[...]
Les êtres désintéressés vivant aux dépens des autres, célébrant la bêtise du travail et la volupté des révolutions et cela sans rire, avec des roucoulements !
[...]
Tous les êtres de la création sont inutiles, leurs amours ressemblent à la fonte des neiges au printemps. [...] Je surpasse les amateurs, je suis le sur-amateur ; les professionnels sont des pompes à merde. [...] on ne parle jamais que des ratés ; le monde se divise en deux catégories d'hommes : les ratés et les inconnus.
[...]
Il n'y a pas d'inconnus, excepté pour moi.
[...]
La justice des hommes est plus criminelle que le crime.
[...]
Ce sont les mots qui existent, ce qui n'a pas de nom n'existe pas. Le mot lumière existe, la lumière n'existe pas.
[...]
La Sainte Vierge est en effet, la véritable patronne des prostituées... La Sainte Vierge est en verre, la lumière qui la traverse ne laisse pas de trace ; Joseph est un petit soleil de midi.
Pendant que vous lirez ces lignes, sucez je vous prie, le jus d'une cerise.
[...]
Messieurs les artistes, foutez-nous donc la paix, vous êtes une bande de curés qui veulent encore nous faire croire à Dieu.
[...]
Moi, je me déguise en homme pour n'être rien.
[...]
Il y a beaucoup moins de choses sur terre que nous ne le fait croire notre philosophie.
[...]
Les penseurs veulent démontrer tout, moi, je vous dis qu'il n'y a rien. Il faut s'en accommoder.
[...]
L'intoxication des parents, seule, est immorale.
[...]
Vous êtes heureuses? Figurez-vous qu'il n'y a pas de lendemain, la vie est aujourd'hui et aujourd'hui n'existe pas.
[...]
La connaissance et la morale ne sont que papier à mouches, je conseille aux mouches de vivre dans les confessionnaux, les péchés étant une nourriture bien plus agréable que le caca.
[...]
Le goût pour l'ancien n'est qu'une synthèse sceptique et occulte qui vous fait croire à la profondeur de l'homme, les évolutions nouvelles ne sont qu'énigmes pour la vue ou l'oreille.
La musique est faite pour les oreilles et non pour les yeux, maintenant je ne dis pas que l'affirmation contraire ne soit pas plus juste pour les non-intoxiqués.
[...]
Je fuis le bonheur pour qu'il ne se sauve pas.
[...]
Il n'y a ni erreur, ni déviation ; notre cerveau est une éponge qui s'imbibe de suggestions, c'est tout.


Francis Picabia, Jésus-Christ Rastaquouere, 1920.



Celui qui n'a pas lu Jésus-Christ Rastaquouère, c'est vraiment le dernier des cons. Et il y en a beaucoup parce qu'il l'a tiré qu'à 4000 exemplaires. Il y a beaucoup de cons ! On est cerné par les cons !

Serge Gainsbourg, Gainsbourg par Gainsbarre, 1989.





samedi 11 juillet 2009

Le Folk Jaune

J'voudrais vous parler de Faustine. J'voudrais vous parler de musique.
Je m'tue souvent sur des bancs saignant encore les chants des anciens vivant. Je crève sans sang et en respirant, en conscience, je crève quand je n'ai pas choisit le néant qui m'orbite en substance. En ces moments, instants, gants en sang d'Adam j'entends - un-folk-jaune :
Rythme précis sur socle blond, et une voix naïve. L'espace se forme en lignes crayonnées, blondes, et jaunes. Une sève, jaune, et pulpeuse. Ce folk jaune ne s'écorche pas même en sourdine, il fluore et collabore avec son propre corps, jaune, et blonde, et sonde mon cerveau suant. Coeur blond et sauvage, le son du folk jaune bâcle les sons des autres faunes. Ce folk jaune sonne et rayonne mes gris les plus résonnants et tatoue ma mémoire d'encre blonde comme la nuit qui s'en va fondre.
J'voulais vous parler de musique. J'voulais vous parler de Faustine.

Joseph.K

jeudi 9 juillet 2009

Quatriéme lettre à Bioux Amis

Cher Bioux Amis,

J'entends l'amour fendre mon plafond, feindre ma mémoire et geindre mes odeurs, et comme Sister Ray, mes doigts pleurent. Nous parlions, ces beaux temps, d'autre temps. T'en émourachais des mouches mi-chocolat mi-Chanel. Je suis en ces instants durables où l'espace n'est plus. Je ne sais plus suivre.
Bioux le temps stagne m'oublie un peu sur un trottoir littéralement merdique et j'en suis le premier désolé mais tout les arbres s'effondrent dans les forêts oranges de l'Orient et désorienté j'arbore mes mots si violents face au vent ce fameux franc et fourbe vent qu'au fond je hais vivement sans l'vivre enfin.
Le soleil n'est qu'une virgule et tu connais ma couleur toi qui, casque jaune en tête, est cette seule opinion qui compte.
Je fus et serai.
Bioux,
mes mots sortent du bagne, d'un bagne sans béton, d'un abstrait et d'un dos brisé. Je suis entre deux montagnes, droite, gauche, et marche, en sommeil, entre deux horloges, une à l'ombre, passé qui fixe, heure immortelle des regrets intouchables, et une autre, au front, face au mien, à atteindre, avec comme seule force l'espérance que derrière les aiguilles cornus et d'un gris effrayant comme le froid, se cache une cité, une immense et interminable cité, aux visages neufs à chaque aube.
La ville, fantasme aux seins atomiques où elle perd contrôle comme Curtis et où je perd mon rôle endiablé dans une secousse molle et gluante et à se fondre en quelques coups de foudre éclairs, quand la lumière devance le son en nos espaces suants et se fondre à s'confondre au fond d'impasse offerte par les rues ou par toi, merveille de la nuit dont la ville est la mère de ta morale amorale et quelques balles dans ma peau sans bien ni mal et je ne peux qu'aimer tes yeux aux couleurs du passé, toi qui a vingt ans de plus que tes lèvres et que mes fièvres diurnes et t'embrasser est une blague, plus qu'un partage, un orgasme nomade, un fantôme qui s'en va au matin toucher le soleil pour mieux briser ton sourire.

Et tout est ainsi de suite, Bioux.

Joseph.K



mercredi 8 juillet 2009

Hommage à Iggy Pop & Marcel Proust

There's nothing in my dreams.

Il est ainsi de notre passé. C'est peine perdue que nous cherchions à l'évoquer, tous les efforts de notre intelligence sont inutiles. Il est caché hors de son domaine et de sa portée, en quelque objet matériel (en la sensation que nous donnerait cet objet matériel), que nous ne soupçonnons pas. Cet objet, il dépend du hasard que nous le rencontrions avant de mourir, ou que nous ne le rencontrions pas.

Just some ugly memories.


Iggy Pop, Gimme Danger, 1973.
&
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, 1908-1922.

Du Bioux sur terre

De la forêt de Temps Perdu surgit un être en habits comme poésie réquiert. Tous, qui étaient coverts de pechiez allèrent le retrouver. Il chanta la vrai parole, la parole manifeste de Bioux, tous en furent liés de mervoise, sauf les vrais pecheors qui ne l'écoutèrent pas. Qui choiit encore, qui ne voit pas la vérité du Bioux, s'enfuirent encore en criant "Pécheurs, pécheurs!", en se réfugiant dans les temples et dans les livres lointains du Bioux.
Et l'homme qui prêchait la parole du Bioux, fut un et fut trois, et on le connu par le nom de Poète, et tous ceux qui le connurent eurent tote la greigneur joie del monde.



O. Valvos

dimanche 5 juillet 2009

Hommage à Charles Baudelaire

Foutre, c'est aspirer à entrer dans un autre, et l'artiste ne sort jamais de lui-même.


Charles Baudelaire, Mon Coeur mis à nu (LXXI), 1864.

samedi 4 juillet 2009

jeudi 2 juillet 2009

Paix ils en (No Man's Land II)


deux vieux en couple clopent à deux encore une fumée laineuse,
beaux,
peut-être poètes,
mais surtout voyants

Joseph.K

mercredi 1 juillet 2009