samedi 18 juillet 2009

L' Halluciné


Faustine,
sans or, se lève. Mèches au matin elle y mêle son café blond, les yeux verts même clos. Et moi, que j'sois là ou non, c'qui compte c'est d'la voir. Alors, idem, elle se colle et s'installe entre ma peau et, non la mienne ni la sienne, c'est le néant comblé de l'espace qui ne nous sépare plus que, ensemble j'imagine, nous trouvons doux et aisé. Et moi, que j'sois là ou non, c'qui compte c'est d'la sentir. Je croque son sein léger et elle, croit au destin, je sais. Que j'sois là ou non ce n'est pas le destin, c'est un rêve argenté, un don que m'offre ma pensée. Faustine, réelle mais ailleurs et socle d'un imaginaire halluciné, comme Dieu, pour oublier. Penser Faustine c'est oublier les orbites à la chaîne qui me pousse, ces autres matins, à courir au lieu de luire à feu. Mon Cinéma, et mes Prières ! J'ai vu Dieu quelque fois, lissé en soie d'ici et là, bas, Faustine, ne m'aimant pas, à su, elle seule, m'ouvrir ses bras, de dos, la nuque à l'air et, l'épaule à terre.

Deslogis

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