lundi 29 novembre 2010

Le bruit et l'artifice


Il en fallu des rimes pour t'aimer,

ton corps assuré rouge ancré aux mains de béton
s'use à hocher pour manger
à hocher pour manger
à hocher pour manger.
Le noeud à l'oeil et l'équilibre ailleurs,
l'opinion c'est la faim
sans équilibre à l'oeil, l'ailleurs en noeud,
c'est la faim la peur assure
l'oeil ailleurs en équilibre boucle,
il parait.

Le récit s'est transporté en servitude au pluriel dont tu n'es qu'un.
Tu manges là vers la faim face feignante au cube et c'est le cube qui parle, ta bouche pleine, pour le moment.
L'estomac chiale tes rancoeurs et toi sourds tu t'aspirines.
La salle autour t'imite et toi pour tu l'imites.
On demande et tu réponds.

Tu m'as pris même mon sexe, mon pinceau, et tu sillonnes mes coups avec même mon nom, mon pipeau.
Tu m'as mis à prix coûtant quoi.

Mais j'existe à toi tu es,
j'existe et donc puis serais.

Deslogis






jeudi 25 novembre 2010

Σ (bilan)


Nous amènent en sombres fanfares,
sax' à souhait s'allument en exigences que le temps argumente en poses amorphes comme l'idée
et puis
s'allument à souhait sax' que le temps arpente en pauses à forces amplifiées.
C'est le chant murmuré par la hanche nue, plus belle qu'elle ne comprend.
Sans images certes,
restent les crayons.

Deslogis

mercredi 24 novembre 2010

Les Grenades


et ils sont où les camarades ?
et ils sont qui les camarades ?
ils dorment, eux aussi, par un idiot alors moi, moi je vais aux salles. aux dehors certains chantent mais trop aigu. un mec accrochant me dit qu'il est rouge. je le trouve jaune moi, moi qui vais m'affirmer seul contre moi s'il le faut. là, c'est le tableau blanc qui se glisse sur les feutres signifiants. ils endorment, sans savoir, par un mime alors moi, moi je vais aux bouts.
qu'où et qui que soit.

Deslogis

samedi 20 novembre 2010

Le mauvais observateur


Des flics à la maison des assiégés debout font clinquer quelques notoires hallucinations sur les tuyaux dépeints de souffre indolore.
Tous puent l'âme, de loin.
Des flics assurent la syntaxe et foutent bien des langues autres et des orthographes. Aussi peu tristes que peu coupables, qu'ils désignent comme on s'image le néant.
Moi c'est blanc.
Sont blancs aussi ces flics, de rien.
L'enfant-pourquoi, toujours, révolutionne avant d'apprendre, je veux dire de savoir.
Des flics à ma maison lisent ce mauvais observateur qu'on me fait, et désignent, paradoxent sans révolte, la liberté (elle a laissé au bagne son idée).

vendredi 19 novembre 2010

L'Espace ne suffit pas


Le vrai poème assène. Demain lui là le vrai poème revient en frère aux bras des messes et du savoir et du sexe il, oui, apprend de toi.
Un siamoi empoisonné alarme son passé et tumulte la langue à celle-là, ivre, d'une inconnue puis d'un texto à femme désignée plus tôt assène (comme le vrai poème) : "Je viens d'embrasser une pouffiasse juste pour t'emmerder" enfin il s'assoit là à côté de moi là et me murmure cette vérité là que tu lis lasse, c'est qu'il me touche.
Là, le vrai poème lasse, lui, tourne les pages en rythme.

Deslogis

Mon réel est surpassé


Mon réel est surpassé
ombre se suffit
Mon réel est surpassé
deuil de la photo, châste photo aux rides en tête
Mon réel est surpassé
ça parle un peu, autant qu'on le croit, ça fait beaucoup, plus qu'on ne le croit
Mon réel est surpassé
par la démence des idées d'herbes.

Mon réel est surpassé et je sais certains drogués des rues me comprendre d'un geste inutile mais sensible. Mon réel est surpassé par d'autres.
Seul j'ai tord.
Mon réel est surpassé mémoire à l'appui.

Un hiver s'engouffre en sifflement dans mon fort sale que mes pieds collent. Je n'ai plus rien à manger, des pattes. J'ai tant faim que j'en ris. Une Misère s'enbrase dans mes verterbres. Je refuse la Mutuelle et je cherche encore pourquoi, ma présence en est la preuve. Mes lèvres gelées luttent en vain mais luttent tant que ce peut. Ma famille est morte suicidée au milieu de la Guerre d'Insertion, la fatale ! Je refuse l'héritage et je cherchais à tord (si ma raison seule) pourquoi, et chercherais, à la fin, en présence.

Deslogis

jeudi 18 novembre 2010

Take my sister, I don't mind


Qui garde l'ordre, lui, bleu comme ceux là autres qui gardent l'ordre (l'ordre doit donc, pour eux tous, être bleu). Kyste au cou qui présume être du tron (il oubli les jambes, souvent) par causalité, et de tête par paternité. Il n'est que lien rien de plus qu'un.
Qui garde l'ordre ? pensait l'enfant verte (elle ne voyait que du vert) et pense encore sous les coups.
Qui garde l'ordre, selon une pensée qui flotte à un mètre du sol près d'Opèra, au bout des Grands Boulevards, près d'un vendeur dépressif de détestable tabac, n'a jamais tué son semblable en si nettes images qu'il en aurait été rassasié.
Qui garde l'ordre sous mes vétements ?
Qui garde l'ordre entre les lettres à l'écarts de ma carte d'identité ? Et d'ici ? Comparez le néant !
Qui garde l'ordre des notes accouplées sans rîtes compris ?
Qui garde l'ordre de l'informe à la la tête poussant au tronc et dont l'état pittoresque de sa colonne n'a pas de termes plaisants ?
Qui garde l'ordre du ventre de l'air qui s'emballe de nous voir, en un souffle bref au sein même de toute la poitrine, justifier tout nos travers par l'envers éclaté ? des primes que Dieu n'a pas !
Qui garde l'ordre, luit bleu comme un rouge.
Mais ceux-là tous et tant, toi, tu gardes une couleur à vie, ou plusieurs, des parfums, des souvenirs, un souvenir seul par couleur qui t'appartiennent, c'est évident, mais pas seulement, elles savent parler, calmement, sans discours mais très sensible, un peu comme toi, assez puisqu'un peu, pour la penser.
Qui garde l'ordre meurt.

Deslogis


mercredi 17 novembre 2010

Avant la descendance


Les Femmes ont de faits la voix courbée à toute fable vociférée, certes, mégères ou ménages au rez-de-chaussé se sont trouvées, au coin vivant du globe (le notre ou le leur), au coin connu de cons et cons, face au rien comblé lui tout en espace, le même en soi (je veux dire en toi), face au rien que certains bombent d'un joint et d'autres de diamants des d'une, à se blâmer.
Les femmes ont de faits l'Avoir osé.
Myso (un semblable) les maçonna comme je pense à une tige qui seule et d'en haut sa tête se peint toute entière en écoulant son miel jusqu'au vagin qui pointe son avenir.
Et Dieu devint Poète.

du Deslogis

P.S : Elle dit : "J'ai donné vie avec l'aide du Poète."

Trompe-l'oreille


Miettes de blues au bout des poils. vibre vibre voix embaumée grise ; bat bat bat éclair. Se pose mais grandit encore, ça porte même son poids. Ça avale à vide à coups secs ; crispe avale pose et bat, jette se jette. Suicide. Un écho précis.

Deslogis

D'oeil à yeux

L'oeil humain tant de fonds proches aliéne un chacun depuis la vue des rivières mimétiques. Ici et pendant. Je l'ai rendu, généreux, à quelques fois sans loi selon moi. Une fois je me fis battre à fureur alarmée pour avoir ainsi pénétré sans savoir la condition qui, pour l'image, doit s'ouvrir. L'aveugle est l'ennemi du système ! Une fois je me fis aimé en paume mimétique, elle aussi, au toucher, elle seule. Des reflets pour caresses je fis quelqu'un s'aimer en laissant ma sculpture s'avouer.

Deslogis

mardi 16 novembre 2010

Pr-isme

Nous amorcerons par l'emprunte des non-sons la force cruelle du partage en d'autres gains. De vous à toi il faut risquer la fin avant la fin, le véritable orgueil de la morsure d'art d'où la fente en l'oculaire globule en larmes opaques. Le règne au dessus des châteaux d'or par l'emprunte des non-sons ici tâché de sens, n'est qu'en mort au rien des apogées. C'est seul.
La force cruelle du partage. Elle a l'aura des inconnus contés en frein des peurs. Le pas bâtard, hissé d'un vagin miel et vendu par d'atroces ambitions (et rien n'assure laquelle). Ce n'est que de soi qu'on sent l'émotion. Tu te seras compris en ces lignes sans intention que d'être intention. Retournes-toi de sens au temps des ombres assez libres et là au lien toujours est le mouvement. Que tes yeux (c'est une demande sincère et brutale) ne voient plus que le mouvement.
***
C'est une demande sincère et brutale que l'emprunt de ta force cruelle du partage en ses gains que je t'assure. Ta mort heureuse à moi je termine ta sculpture informe en auto-portrait aglué aux miroirs. C’est peu beau de vous à toi donc de tout. Oui c'est toi qui fait ma demande sincère et brutale. J'ai l'emprunte pour exemple d'un poète en Facebook à visage commun et sourire d'idée, usant des rites sans omissions en implosion de mensonges. C'est la force cruelle du partage. Je veux t'aider, je m'ennuie.

Reforme : Le Mur (non dit Le Fil tendu)


Ils y sont gras aux mains entamées d'hostile où le vin sèche et suinte quelques honneurs. Des fin-fonds de rues ont déjà la vue au présent (nous nous y trouvons là en son entré). Pourquoi ceux-là fument à crever sans donner ni même un peu se laisser aimer (nous nous ferons aimer) c'est un mystère aussi vague et indolore, mais rouge, que les dos brisés par un souffle constant dont la flamme se partage et la gâchette à chacun.
Le vivant aux archives.
Le cocu est de soi issu du sale en toi ; il a la lame la plus profonde quand même elle sut l'humeur du sang.
L'Homme est envers la place pris par son ombre. Des commandements sans communauté il oublia sur le coup la crainte de la victime. Et l'Histoire commença ses tours.
Au-delà quelques Artistes , révoltés parce que fils, s'arrêtèrent pour mieux conter ; ils s'arrêtent pour mieux conter. Et s'arrêteront à chacune de leurs morts premières. Seul fixe la drogue pour mouvement.
Ce n'est qu'un tour de son après que l'Homme pensant doubler l'Artiste compris le Temps et les micro-ondes. Reculer n'est qu'une réalité, tout homme est sombre.
Ce paysage mutant parce que l'Artiste, de son point, stabilise. Généreux hypocrite ! que le sein guide à la tombe des imaginaires.
La drogue c'est le geste sans intention d'un regard haut.
Ce détournement emmuré se pioche d'abord.
‎***
S’il est plus de deux il se fait son ouvrier et armé comme d’autres le veulent (qui ?) son oeuvre est son mur. C’est pourquoi, à titre honnête, certains sèment une Trinité pour base.
A propos des murs verticaux et droit, j’ai vu des télés sourirent. La Drogue le sourire est libre à l’ouvrier d’acharner ses muscles en ciment. La Drogue fonde sur des ruines qui semblent aux horizons d’une vie de dieu éternelle.
A titre honnête comme la Drogue je propose une Trinité, à vous deux vous et toi et à moi le compte est un terrain reconnu (quoiqu’ici diluant).
Sans nom l’Homme, la Drogue et l’Agoraphobe masochiste (nous renommerons cette figure ultime d’où parfois, de hasards plus moins formel que l’embryon, se fait l’Artiste).
***
J’ai mal aux mains à chaque immeuble. Et j’ai cent mains dans ma muraille.
***
La Drogue n’a que des yeux ; le vent mort lui tient la nuque lâchée au pic d’un immeuble. Au pic l’Homme. Au pic l’Homme en retard sait son avion fort de ses mains déjà trop loin déjà sur un sol plus beau ainsi doté d’imaginaire.
D’en haut du pic un cadre ; l’Homme s’est dit cadre au mot mais ne pensait avant cet échec que ce pic n’est que le sol d’un autre pic dont nous n’affirmerons pas l’existence à titre honnête de logique indépendante. Il se penche et des cadres attroupés s’enffournent en effet au bas de ses semelles déséquilibrées par le vertical (sublime coupable !).
L’homme figure la Drogue sans détail sa hauteur se renverse. Le rouge aliène les tissus lâches de la Drogue. L’Homme éclaté est tué par la rumeur de l’avion d’alors. Dans sa chute il voit peut-être la rotation insensée en boucles baclées à chaque et même essai non de hauteur mais de meilleur ; les maux sont sur les routes de l’Infini et non en Lui, Infini, notre air que la première mort hurlée confesse.
La Drogue reste rouge auprès et au cadre fixé du peu de cadavre logiquement figuré. Ses tissus sont Elle comme ils sont Ceux qu’ils aident.
A titre honnête la Drogue n’enlèvent pas son habit entaché ; c’est dit.
L’Agoraphobe masochiste est ici nu. Il voit l’atterrissage puis la chute. Le voilà Artiste ! Il est assez loin pour que le rouge l’aliène mais l’Artiste n’oublie jamais que de sa nudité il aurait pu être, alors qu’il souffrait de honte hostile et aimante auprès de la Drogue comme il le fait par fois rapprochées, être un et éclaboussé.
Dans cette musique la Drogue et l’Artiste s’accouplent sincèrement et l’Enfant se nomme selon la langue Espoir ou Produit. A l’inverse des murmures des cités c’est la Drogue qui aime à en dépendre l’Artiste qui lui ne voit qu’Espoir se suicider et décide une fois seulement sans savoir que la Drogue est trompeuse. Quoi qu’elle dise. Je te hais à titre honnête.
Produit est du sang éclaté de l’Homme. Avant d’aimer l’Artiste, avant la mort de l’Homme, la Drogue ordonne à l’Homme de la foutre. Salope similaire à mes refus face aux miroirs ! C’est donc d’un bâtard au départ que tout Temps s’enroule. Le Temps c’est de l’Art j’en assure (on comprendra qu’à ceux qui jamais ne pose l’oral sucer n’est qu’un passe-temps).
C’est plein de traits c’est vrai, c’est le mur qui cache. courbes, même quand tu tires.
***
Je m’autoriserais là pour les esquisses amicales de dos contards. S’il te faut me suivre je te dois à titre cette honnêteté : ils t’ont déjà tous trahit ; les verres juteux qui se brisent au contact du pacte. Ca ne vaut rien à l’excuse souvent de sein ou de verge. S’il te faut l’Homme dans ta quête-fresque, perces lui un pied dés le premier regard qu’il sache ouvrier. Il marchera à l’allure aisée mais il souffrira à chacune de ses poses de tes pensés verticales. S’il te faut de quoi couvrir ta laideur je t’ouvre avec envie et la Haine te sera gommée. S’il te faut penser aux autres, penses à tes seins ou à tes verges. S’il te faut penser à moi, penses à ma verge le reste suit.
Je comprends ta raideur mon semblable. Tu comprendras (je t’y autorise en exception parce que et seulement tu oublis ou ne comprends pas l’horreur pro-vengeresse que je t’assène), tu comprendras ta figure est en d’autres termes que tu.
Il ne faut pas dire «je te hais» mais «je hais» ou, pour concentrer le Temps pressé sans trop le corrompre (c’est Espoir qui l’assure), «j’ai».
J’ai Haine. Mais en courbes on se croise, et puis voilà.
***
Puisque la polygamie est naturelle je vais me courber dans un autre sens du terme. A ton désir de rouge aliéné à qui faut un fil tendu pour preuve de gravité (pourtant je marche droit en général mais de ça tu ne saurais rien en conclure toi qui n’a jamais, comme une des Bibles parce qu’auto-dites, débuté comme ça. «Moi, j’avais jamais rien dit»).
Ai en tête pour toute histoire le silence du Blues. Toutes les histoire passées u passeront. (je notes qu’une femme chantant un tout de blues le regard ouvert est la seule image de l’imposition du Respect).
Je n’ai que peu à conter, c’est une faiblesse que d’auto-censure. Sans censure aucune je te ressemble trop dans les tâches agravées des flaques que tu ignores mais écartèles. Conter c’est soi et s’enbaiser en larmes pour la peine censurée. Rien n’est moins instinctif que le faux fil tendu d’Histoire.
Je ne te veux animal que si réponse. Ne la crains pas, elle a plus d’aimés qu’au mérite.
***
Je te raconte n’importe quoi. Lis bien ceci : n’importe quoi. Quoi qui ne puisse importer. La bonne entente ! Je te raconte qu’exporte quoi. (Cette phrase ultérieure est un fil courbé sous figure formelle et sur figure décadrée). Quoi qui puisse exporter. Bon fil en vie et bonne courbe utile à l’agréable te sont mes souhaits sincèrement tremblés.
***
L’Histoire promise est l’Être ancré en ces pages grattées avec force ; c’est un palympseste grec.
***
Jeunesse ne nous ments pas ainsi parée de soir tu n’as ni le but inconnu ni la foie totale.
Jeunesse je n’ai rien mangé de trois jours et demi. Poses une paume à ma peau hurlante et entend la révolte. Tu me dis malade.
Jeunesse j’accuse avant ton regard ; seul l’âge s’use.
Jeunesse ! que fais tu de tes sublimes - Daft Punk, La Rumeur, Didier Super -, BHL te veux à moitié sans et toi tu ris. Prendre l’infini en lutte est la seule issue au-delà des volontés (Baudelaire est le bout sans but de la plus pure Jeunesse). Les voilà, BHL compères et antithèses, qui accusent puisque la place est libre par nature. Si l’Art s’oppose, et il s’oppose par contre-nature, son devoir est là.
Jeunesse j’espère que ton silence est un regard.
***
L’écart peut se fendre à trop tendre la main. La verge seule se tend dans l’échange ; sans tourner le reste courbe. Mais la verge est volontaire, elle est pour de sa figure. Et il est vrai qu’au but le tout se tend. La verge au vagin est l’avant-garde écoutée. S’infliger le futur par hypocrite prévention avant que l’hypocrite prévention inflige le futur.
Tu vois, nous sommes même, je te retourne dans ton globe.
Peut-être nous vengerons-nous de nous avoir oublier, comme tu m’oublies. Alors, nous ne dirons rien.
***
S’il te faut tout daigner, avales. Va jusqu’au bout (le Savoir) mais dans la bouche (l’Avoir) puis avales (toi). Un baiser au cou pour l’Avenir.
C’aurait été l’histoire du né Espoir. Mais l’enfant naquit Produit. Son Histoire, déjà, l’assume.
***
Mais l’enfant naquit Produit. Son Histoire, (je crois savoir qui renseigne) se répand par la force des afflux en sangs, l’excuse insoluble de la naissance. Meurent quand l’enfant est. L’enfant lui peut se tuer par prévention à cet instant. Produit y manqua et, comme ses Parents biologiques il meurt avec ses Fils. Espoir n’y manque pas, il se tua lui-même quand ces supposés Dieux furent tués. C’est-à-dire, à la naissance.
Je ne te mentirais pas, et je te pris de ne pas mal prendre cette peur en toi que l’étrange provoque. Nous exportons. Produit est une Condition du futur. Espoir est un Besoin. La Condition sans le Besoin c’est la Survie. Je te sais outré de cette courbe. Tu comprends cependant le sens de la détente. Détends-toi.
Tu as Besoin d’une Histoire et je refuse. Ainsi ici je est un Autre.
***
S’il te veut savoir va voir les vies des Voyants.
***
Un visage. Sa vie est en murs, une équation qui n’a qu’un comme résultat. Le visage tirait en dehors arrière, sa peau lisse s’insurgeait. Il était beau comme un patriote. On l’aidait même en lui chuchotant ses techniques savantes pour allier durée et force, on lui conseilla même, oui entends bien, on lui conseilla même la souplesse. La verge est volontaire. Sur le visage Espoir coule, pas comme une larme, non Espoir coule sans vertige. Le visage. On dirait un mur. On dira un mur.
Une équation qui n’a qu’un comme résultat, Produit ! que ton visage est lâche !
Dans les fentes des murs des miasmes fiévreux Produit ! tu t’indiffères chaste aux fuites de ton âme, de ton corps des cosmos. Pendant que toi Produit tu te déguise des faces hurlent ; fils de l’Homme tu fous la Drogue pour oublier en t’illuminant. Là je t’aimais bien je crois. C’est inconvenant mais démerdez vous avec ça, c’est fait pour vous.
Est profond ce qui n’affirme pas.
La mort est un génial événement.
Comme nos pieds si loin de nous, que l’on dirait presque étranger si l’attache n’avait pas l’évidence de l’espace. Mais le temps invisible, sans poids ni vent, est la première idée avant Dieu.
***
Le poète aux yeux propres, Walt Whitman, est ainsi né sachant. Jamais il n’eu le cubisme de l’état si mouvant des beautés d’aujourd’hui puisqu’il naquit déjà épuré d’une barbe dont la taille ne variait qu’en fonction de lui, comme le néant que l’enfant imagine elle était blanche, de nature, et n’indiquait rien de l’âge. Qu’il eu le temps d’y penser à cette anomalie qui lui marquait la figure jusqu’en âge adulte de faire quelque chose ou autre. Autour de sa forêt vierge on ruminait l’espace à se demander plus à soi qu’à l’autre l’explication intra-soi-rationnelle de cette existence immédiate comme la chair. Certains malins affirmèrent que tel les os, ces solides herbes embrumées pouvait, à cette exception près, se développer au sein des mois durant le ventre de la mère. A ceci sans raison même moi je m’étonne de son évidence et d’y voir, mieux caché au presque-milieu, une idée du temps. Mais c’est l’espace qui y est imposé. Whitman sans espace vit la lune à midi fuir les éclairs. Fuir fut sa vraie fantaisie, en effet Walt, poussé par le vide des sorts, se posa pour penser sur la pente effrayée.
Posé Walt voit l’émeraude dilution du Temps ne poser les genoux qu’à terre. «Quelle franchise, au moins !» se dit Walt extasié par l’empire que forme désormais son espoir. Voici ce que sa perte de voile lui permit d’aborder en mot qu’aurait pu lui dire un serpent désavoué du Paradis :
« Ce réel est tiers d’actions possibles face à Dieu : ne rien faire (se laisser faire), s’agenouiller, se relever. L’ordre est fatal Walt, tu l’auras deviné de ta propre intelligence qui te fait m’avoir croisé et te fait en douter. Dieu (qui, malin ! s’est renommé au fil des Hommes et s’efface derrière l’Espace) modèle à son aise hasardeuse comme l’envie ce(ux) qui le laisse faire. Il gronde les plus indépendants et le Temps même s’agenouille. Et l’Homme alors, troisième oeuvre suprême de l’univers, conscient (c’est sa force) des actions possibles de son réel, croyant le Temps si raide qu’il est vain de l’agenouiller, s’agenouille à sa place et croit au devoir accompli. Que l’aveugle est dangereux guide ! L’Homme est l’ultime en suite du Temps courbé par L’Espace. Relèves-toi Walt ! Il est là ton devoir envers ta vie sinon vaine. Et donnes comme tu me comprends et comme tu le peux, donnes comme il est et non comme il se peut comprendre. Le Temps, tant qu’il est, est allié. Il est indice, fourres le sous tant de formes qu’évidence se fera seule. C’est ton devoir envers toi, d’Homme à Homme. Chuchote, si tu le peux ce dont il est rare ou vain ou rien, que l’euro du voisin à le même Espace. Qui comprend peut rougir, ou s’en foutre. Adieux Walt et suce à jamais le sucre de poésie pour survivre et pour vomir. Mon fils ira siffler un même rite à ton fils que l’Espace choisira par orgueil de vaincre vos terribles puissances. Ton fils saura le terrible et mon fils taira le sensible. Et vaincra.»
Le serpent lance son sein au profond des blancheurs de barbes que Walt pend. Et Walt, tout possédé par ces feuilles d’herbes vertes qu’un feu lui a fait souffler, s’en va vite, pressé de pisser en dansant ces dires du serpent brûlé, et pourles prouver, se faire fourrer, brut, par un grand PDG.
***
Démocrate, Walt aimait, naturel ou robotique, l’ordre. Soit. Il n’a jamais vécu qu’avec son Temps et n’espérait, cet oeil caché, guère mieux que l’origine. Mais même cette pourtant entrave à la forme vu via son serpent hôte ne pu se compromettre (oui, «compromettre» est l’infinitif du compromis) à l’Homme. Le serpent tout savant n’était lui voyant. Walt l’est, c’est sa voix. Les genoux si brisés l’Homme s’était en sculpture durcit de pierre (dés lors l’art fut comme image suffisante de l’immobile, de la sculpture à Walt, soit au cinéma, art des art pour infuser au mieux le mouvement extraordinaire à poser).Incourbable ! Incourbable et compromis Homme tu es plus lâche que le Temps (excusez le serpent en moi). Et Walt s’échoua seul, le malin !
***
Ce matin mon joint m’allume, fidèle à mes sens je sais. Gai, je salue l’homme aux yeux vert du métropolitain parfois payé. Il me dit que les miens sont rouges. La boite peinte par partage change et l’heure s’allonge au fil de la ligne. Entre deux lieux-dits je sais la peur censée et me tire la poignée rouge première qui m’aide à tenir moi dans les crevasses, et ça s’arrête. La boite ne dirige plus, et ceux dedans, un temps durant je le promets et y trouve (parce que cherche) là mon enfant (je veux dire Espoir). Qui sait ce que le Temps fait alors les savants disent en nuance : il continue, sans l’homme certes mais avec l’espace qui ici et ailleurs n’a peur de rien. Ce que ceux m’entourant comprennent quand je crève ainsi la carcasse est complexe. Ils constatent : les montres tournent (le serpent aurait dit «le Temps avance»), le métro n’avance pas (le serpent aurait dit «l’Espace n’impose plus»). Au lieu de rire en marchant à l’allure favorite (c’est la conclusion du serpent) les hommes révoltés d’être victimes de leur propre avortement me battent bête comme je leur suis. La peur peut-être était incensée, tu m’aurais trompé joint, infidèle drogue rouge ! je te croyais verte. Ou peut-être m’as-tu prématuré. L’Autre, c’est l’avortement prématuré de soi, du moins de loin (vois le mur, ça se passe).

Deslogis
terminé la nuit première du seize novembre de l’année supposée deux milles dix après naissance de Jesus-Christ ( ce qui certes ne me concerne, et encore moins ne me regarde, pas)

vendredi 12 novembre 2010

CECI (ET CELA) EST (SONT) UN PAS

(Causes en feu vert fait la lampe sereine et trop orange pour y croire.)

Je vais
un violet folle ici et là jaune formé en tes liens plus Enfer que les spirales qui s'étalent au loin des portes arborées par la forêt imaginée de fonds sans forme.
JE + JE = TU
Tu allons
un violet folle ici et là jaune, moins violent même ; vois tes mains comme jamais cru.

(En eaux gales, quand tu penses à croire, Google pense d'abord à Croire.com : le site religieux)

Un pas fait tu cesses de croire reviens.

Deslogis

Premier couplet de la première partie encore non nommée d'une fresque indépendante par nature : L'Image Unique Aux Réels Des Ailleurs

Ils y sont gras aux mains entamées d'hostile où le vin sèche et suinte quelques honneurs. Des fin-fonds de rues ont déjà la vue au présent (nous nous y trouvons là en son entré). Pourquoi ceux-là fument à crever sans donner ni même un peu se laisser aimer (nous nous ferons aimer) c'est un mystère aussi vague et indolore, mais rouge, que les dos brisés par un souffle constant dont la flamme se partage et la gâchette à chacun.
Le vivant aux archives.
Le cocu est de soi issu du sale en toi ; il a la lame la plus profonde quand même elle sut l'humeur du sang.
L'Homme est envers la place pris par son ombre. Des commandements sans communauté il oublia sur le coup la crainte de la victime. Et l'Histoire commença ses tours.
Au-delà quelques Artistes , révoltés parce que fils, s'arrêtèrent pour mieux conter ; ils s'arrêtent pour mieux conter. Et s'arrêteront à chacune de leurs morts premières. Seul fixe la drogue pour mouvement.
Ce n'est qu'un tour de son après que l'Homme pensant doubler l'Artiste compris le Temps et les micro-ondes. Reculer n'est qu'une réalité, tout homme est sombre.
Ce paysage mutant parce que l'Artiste, de son point, stabilise. Généreux hypocrite ! que le sein guide à la tombe des imaginaires.
La drogue c'est le geste sans intention d'un regard haut.
Ce détournement emmuré se pioche d'abord.



mercredi 10 novembre 2010

Prélude

Nous amorcerons par l'emprunte des non-sons la force cruelle du partage en d'autres gains. De vous à toi il faut risquer la fin avant la fin, le véritable orgueil de la morsure d'art d'où la fente en l'oculaire globule en larmes opaques. Le règne au dessus des châteaux d'or par l'emprunte des non-sons ici tâché de sens, n'est qu'en mort au rien des apogées. C'est seul.
La force cruelle du partage. Elle a l'aura des inconnus contés en frein des peurs. Le pas bâtard, hissé d'un vagin miel et vendu par d'atroces ambitions (et rien n'assure laquelle). Ce n'est que de soi qu'on sent l'émotion. Tu te seras compris en ces lignes sans intention que d'être intention. Retournes-toi de sens au temps des ombres assez libres et là au lien toujours est le mouvement. Que tes yeux (c'est une demande sincère et brutale) ne voient plus que le mouvement.
C'est une demande sincère et brutale que l'emprunt de ta force cruelle du partage en ses gains que je t'assure. Ta mort heureuse à moi je termine ta sculpture informe en auto-portrait aglué aux miroirs. C'n'est pas très beau de vous à toi donc de tout. Oui c'est toi qui fait ma demande sincère et brutale. J'ai l'emprunte pour exemple d'un poète en Facebook à visage commun et sourire d'idée, usant des rites sans omissions en implosion de mensonges. C'est la force cruelle du partage. Je veux t'aider, je m'ennuie.

Deslogis

dimanche 7 novembre 2010

En présence d'un souvenir


Il fait froid, c'était à Bruxelles.
De Paris les rues étaient vaines, un semblant de neige devant le soleil, sur un béton inerte les ombres tranchent. Ça descend, ça monte selon mais jamais droit, jamais roi n'a ici plus qu'un trottoir. Ça imite et ça fuit, c'est triste, c'est échec et vision, ça cherche son passé par un pas de plus au futur.
C'est sans présent que soi.
Trois fois j'y fus.
À mère.
À une, l'aimée d'alors.
À l'ami, l'autre, lui qui seul me sait beau dans le sombre sourd.
À Bruxelles je n'ai qu'aimé.
Parler sans phrase.

Deslogis

samedi 6 novembre 2010

Aidéologie


Le jus d'une saine coule aux seins des révoltés.
Ta banlieue source saigne sombre, esquive d'un mauvais bond.
Patrie d'histoire ouverte à la saveur d'une plaie.

J'ai la correspondance tremblante mais que puis-je au sens des couleurs.

Deslogis

vendredi 5 novembre 2010

ce qu'
on pense
à la mémoire

jeudi 4 novembre 2010

Une image juste

tu es belle dans ta robe
encore
(suspens)
tu es belle
dans ta robe encore
te souviens de moi
je t'aime
encore
diraient-ils (qui ?)
juste une image
et moi sous ces robes

De Silogis

mardi 2 novembre 2010

Sous ses notes affamées d'un piano au coude à coudre lent mais violent pour moudre des temps enragés.

Elle s'est venue nue et reine
en quelque sorte salée d'un oeil,
élément oublié des raisons, ce sommeil
d'ombre d'été s'endrape d'odeur.

Emparés des chars les échelles
luttèrent aveugles, s'empoigna
ses lèvres, la couleur en odorat,
le poids des nuques anéanties.

Elle aimera mes papiers
et sautera d'autres paupières.

Deslogis

lundi 1 novembre 2010

Hommage à Pier Paolo Pasolini

Il faut inventer de nouvelles techniques, impossibles à reconnaître, qui ne ressemblent à aucune opération existante, pour éviter la puérilité du monde, se construire un monde propre sans confrontation possible pour lequel il n'existe pas de mesures de jugement qui doivent être nouvelles comme les techniques. Nul ne doit comprendre qu'un auteur de vaut rien, qu'il est anormal, inférieur, que comme un ver, il se tord et s'étire pour survivre. Nul ne doit le prendre en pêché d'ingénuité. Tout doit paraître parfait, fondé sur des règles inconnues, donc non mise en doute. Comme un fou, oui, comme un fou. Verre sur verre, car je ne sais rien corriger, et nul ne doit s'en apercevoir. Un signe sur un verre corrige sans le salir un signe peint auparavant sur un autre verre. Il ne faut pas qu'on croie à l'acte d'un incapable, d'un impuissant. Ce choix doit paraître sûr, solide, élevé et presque prépondérant. Nul ne doit se douter qu'un signe est réussi "par hasard". "Par hasard", c'est horrible. Lorsqu'un signe est réussi, par miracle, il faut immédiatement le garder, le conserver. Personne ne doit s'en apercevoir. L'auteur est un idiot frissonnant, aussi mesquin que médiocre. Il vit dans le hasard et dans le risque, déshonoré comme un enfant. Sa vie se réduit à la mélancolie et au ridicule d'un être qui survit dans l'impression d'avoir perdu quelque chose pour toujours.

Pier Paolo Pasolini, Théorème, 1968

Les Hommes

Les Hommes parlent de partir comme un jour. Les Hommes partent en temps perdu mais ensemble. Les Hommes à mémoire croûte ne savent rien des odeurs de la musique.

D.logis