jeudi 18 novembre 2010

Take my sister, I don't mind


Qui garde l'ordre, lui, bleu comme ceux là autres qui gardent l'ordre (l'ordre doit donc, pour eux tous, être bleu). Kyste au cou qui présume être du tron (il oubli les jambes, souvent) par causalité, et de tête par paternité. Il n'est que lien rien de plus qu'un.
Qui garde l'ordre ? pensait l'enfant verte (elle ne voyait que du vert) et pense encore sous les coups.
Qui garde l'ordre, selon une pensée qui flotte à un mètre du sol près d'Opèra, au bout des Grands Boulevards, près d'un vendeur dépressif de détestable tabac, n'a jamais tué son semblable en si nettes images qu'il en aurait été rassasié.
Qui garde l'ordre sous mes vétements ?
Qui garde l'ordre entre les lettres à l'écarts de ma carte d'identité ? Et d'ici ? Comparez le néant !
Qui garde l'ordre des notes accouplées sans rîtes compris ?
Qui garde l'ordre de l'informe à la la tête poussant au tronc et dont l'état pittoresque de sa colonne n'a pas de termes plaisants ?
Qui garde l'ordre du ventre de l'air qui s'emballe de nous voir, en un souffle bref au sein même de toute la poitrine, justifier tout nos travers par l'envers éclaté ? des primes que Dieu n'a pas !
Qui garde l'ordre, luit bleu comme un rouge.
Mais ceux-là tous et tant, toi, tu gardes une couleur à vie, ou plusieurs, des parfums, des souvenirs, un souvenir seul par couleur qui t'appartiennent, c'est évident, mais pas seulement, elles savent parler, calmement, sans discours mais très sensible, un peu comme toi, assez puisqu'un peu, pour la penser.
Qui garde l'ordre meurt.

Deslogis


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire