vendredi 29 octobre 2010

la rue manque
à la faim
dans la sombre
la rue
c'est la musique
c'est filmique
j'ai Char en tête et la vue illuminée
ne vis qu'ainsi
à l'instant des batteries
la sueur manque
aux divins

samedi 23 octobre 2010

Crimes


La lente fougue vibre
Faustine.

Au mal d'un acte l'apogée.


dimanche 17 octobre 2010

Murmures d'après le déluge

L'ancêtre perdu sous la terre murmure éternel :
Au reste du monde après le déluge des osmoses trompées, le vent était fou
presque nous
et nous crevions saufs sans erreurs et sans autres.
Le froid aussi s'affolait de douleurs rigides. L'enfer, glacial immobile
en lequel les os dominaient les sens. Toute ère a le froid pour fin.

Après le déluge il parlait de musique et contait aux murs qu'autrefois la danse était gratuite.
Le silence comblait quelques vérités mais rien de cadre n'appuyait, pas d'art.
L'ancêtre vieillard eu peur de s'exprimer qu'au fond d'une Eve à peau blanche et vermeille.
Les mers en vaguent encore.

Tout air a la mort en ceinture.

Deslogis

vendredi 15 octobre 2010

Comme au délice


La scène en faits et quelques gestes qui se crispent
Comme au délice d'un souvenir argenté de musique

Le corps ouvert et le piano auprès des unes
L'été doux des sorties agiles loin des sordides

Quant aux âmes seul l'égal dominait
Les ombres sales des abandonnés.

Comme au délice d'un souvenir argenté de musique
Les beaux mots dans ta gueule et moi qui respire.

Deslogis

samedi 9 octobre 2010

Paris automne soleil


Docile et moyen je compte. Des pièces au large, ma poche allume en sons métaux l'espoir. Des clés. Mais la télé stagne encore et parle de moi entre images en veille. Je suis là entre deux murs à hurler de murmures et m'étouffe las. Chacun sait je crois.
Sur un banc au milieu de rien ou rien n'est rien se meut autour je n'ai qu'à chanter :

rare horizon plaisir
Paris automne soleil
et des yeux lèvres
à morte orange
Paris automne soleil
ça s'enlise et
lumière abonde
blanche
et chrome en fuite
Paris automne soleil
un film en moins

Il ne pleut pas et aucun nuage ne menace d'ici peu.
Le vent flotte.
C'est rare.

Deslogis

mercredi 6 octobre 2010

D'un déserteur de surface (homme dans la rue avec écouteurs et musique)

J'ai déserté les eaux je crois je suis
loin rien peut-être encore
un Homme
Sur un rythme enfin. Un air de miel longe
sons
seul
et s'arrête aux stops
j'ai la rue aveugle
le mouvement lourd
la soif de sauts.
J'ai déserté les eaux je crois je suis
tes yeux
mon savoir
et la mémoire arrangée.

Deslogis

il faudra bien mourir


il faudra bien mourir
des données dans la danse, la pluie
l'évasion au-dedans il faudra bien mourir
et tuer ses amis

il faudra bien mourir
pouvoir en crise de sang
qui ne sait violer dieu devra mourir
heureux sans cause et du jeune, l'arbitre

il faudra bien mourir
rien et chaire de la destruction pure
il faudra bien mourir puisque dormir
c'est être tué par ses amis

deslogis

lundi 4 octobre 2010

Vérité imparfaite à famille bien-aimée

Mes excuses imparfaite(s)
de n'avoir en pensée
que les corps de rue
et la faim à souhait
et les nus.
Mes excuses bien aimée(s)
mais merde au vent
aux grandes et reines
à l'Ouest des éphémères.
Mes excuses ma famille
morte-née comme un frère
oublié et qui cru
qu'on est aimé des filles.
Mes excuses vérité
je peine à vu
l'épaule abritée j'ouvre à toi
mon sourire sacrifié.

Deslogis

dimanche 3 octobre 2010

À la Société du Spectacle


Folie tu m'as banni au nom des tiens
Reviens détaches et saches ou rien
Saccages ! Mais, comme un soleil
Sacrifié par quelques mains qui veillent,
Tu as vendu volé mon bien
Tu l'as lu oui usé de l'un
À l'autre toi à toi qui veille
À la lune enlarmé d'un soleil.

Deslogis