jeudi 29 septembre 2011

Le luxe de chasteté

Des calamars au marbre et si l'Elysée vous plait
Sachez qu'ici aucun frais n'existe.

Et si aussi vous plait l'amant
Sachez qu'aucune ici n'y résiste.


Paris balcon

Des voitures un vélo
à robe blanche un bus
courte jupe et ronds d'en haut
des seins moto fuse
ridicule
Porte de Gentilly
crème au bond ça flotte
des plates aussi
Porte de Gentilly
aiguë inonde riche qui brille
et tri des déchets
jaune et verte à saisons
une écharpe au vent moulé de vite
chemise à peine
du vent du vrai me fixe
fameuse armée à la gare des FAMAS
dans ma rue des jolies
des laides aussi un arabe
épié comme un tic
des blondes fesses ajournent toute ma sagesse
derrière, un billet rond glissé au creux du coude.

Deslogis

mercredi 21 septembre 2011

Crise de.

J'me suis tapé une crise,
Une trisomique à franc prix
Une courbe honnête
Un rond qu'j'ai pas,
J'le dépense ou l'mise,
En fait
Ta mine ho quelle aubaine
T'amène en crisoatomique
Economicocorpernicienne.

Ca t'crispe la crise,
Au lit bas prix baigné d'idoles
Vrai flou ou nette
C'est fait pour ça
Va
Le remue-ménage rémunéré
Le troisième âge au bronze aimé
Certes
Des marches qui mènent à Rome
Et seulement
Et seul ment le seul
Disait la pub.

D.

mardi 20 septembre 2011

Finalement j'ai offert


Tout est indice à Paris où vieille honore à l'est d'Eden et d'un hymne immole à tord.
Finalement j'ai offert à l'or un peu d'Ardenne et des forêts fières.
J'ai conquis la tête aînée patron payeur à Rome tout les chemins.
Et sans qu'on donne à mort elle fut grâce à la lumière,
Ma Jade aimée dédaigne, et
Mes Jade olées peinent
à me consoler.

D.

lundi 19 septembre 2011

Hommage aux Brian Jonestown Massacre


"(You better love me) before I am gone"

Brian Jonestown Massacre, Give It Back!, 1997

mardi 6 septembre 2011

Je suis un coin de Paris où l'on entend des pianos

D.

lundi 5 septembre 2011

Jung

J'ai retrouvé le goût à l'aube
La vitre au bleu grisé d'un soleil rentre
La drogue, l'idée des mains sinistres
Racolées par des pubs et des microbes
Cependant que la paume,
J'ai, cru, retrouvé le goût à l'aube.

Des militaires encore chauffaient leur âmes
Aux gants des dames, nouvelles, d'hier, suffises
Les connus bavaient du menton
Internet interrogeait la lecture
Des tontons en cercles empêchaient la traîtrise
Ou bien l'empire prisait la culture
Et possédait, - encore à l'aube au goût retrouvé -
Un peu de chaque bras du résistant sensible aux agrumes.

J'ai retrouvé le goût à l'aube
La vitre au bleu grisé d'un soleil rentre
La drogue, l'idée des mains sinistres
Racolées par des pubs et des microbes
Cependant que la paume,
J'ai, cru, retrouvé le goût à l'aube.


D.



lundi 22 août 2011

Après l'instant l'odeur

La mauve odeur encore aux yeux mes deux doigts sans gâchette et privés d'or aimaient alors, au seuil du présent vécu, comme un air aux sens que seul un train privait d'ailleurs.

Hé ça riait où les plus pics des cieux crurent oublier l'absente. Au coin d'un vrai d'un rouge en miette, mon pays, un couple idem au su brassait des lèvres en souvenir du moment. Hé ça berçait sans plaisir la fin pour quoi les chants musclent. J'ai trop de sacs dans ma réserve au néant que ne contiennent toutes mes morts à raconter, pieux, à mon avenir. On a vécu pour ça. Arrivent aussi de tiers les doutes, si je sais tout de moi de toi je crois.

La pauvre odeur s'endort au peu que deux rois sans machette et doués d'or tueraient alors, au seuil du pressant écu, comme un air au sang que seul un rein rendrait meilleur.

J'ai confiance aux passeurs et la gueule sans origine à l'envers de mes tords et pourtant, j'ai confiance aux passeurs mais ma nonne au loin mime un silence enlacé,
des odeurs d'imaginés.

Deslogis



vendredi 27 mai 2011

Mythos (lettre à Fred Hirsch)

"Les songes vacillants nous viennent de deux portes; l'une est fermée de corne; l'autre est fermée d'ivoire; quand un songe nous vient par l'ivoire scié, ce n'est que tromperies, simple ivraie de paroles; ceux que laisse passer la corne bien polie nous cornent le succès du mortel qui les voit."
Homère, Odysée, Chant XIX
(trad. Victor Bérard)

Moins russe qu'une rapace mais plus rusé qu'Eole je pointe le sol de mes plus solides orteils, puis les rabats, mon talon sans stigmate claque à terre d'où l'écho chez Hadès. La courte excursion au haut niveau des suffisances m'apprit que la salle de concert, dernier spectacle debout, subit encore ta limite sociale. On ne traduit plus directement. L'esclave a connu et explore encore toute ses formes possibles, l'apparence où peut même l'acide y voir des corps nés idem aux vers d'Homère. Il me faut cogner, ha, non, montrer, non, savoir, oui, partir, et, peut-être, revenir. Pour rien, le seul infini à porté du penseur-créateur. Tu connais, les marécages économiques, la sociale boule à neige, les décors léchés de colle. Difficile désormais d'en lieu sûr en réchapper. Et pourtant les rites sèment en suivant, agiles, à l'homme volé cette volonté de vivre entier. Des drapeaux se groupes sans fusion, et dégueulent un drapeau de plus, une loi de plus, un détour sans vice vers l'âme en caresse, croyante, volontaire. L'humain qu'à défaut ont accepterait d'être. Le salut n'est plus constat mais passe-temps. La pluie, fidèle, demeure. L'écriture est revenue, raccourcis mais dés tôt chacun tape en y pensant pour s'imprégner, les lettres on leur place et laisse à l'esprit la lutte d'avec les signifiances que l'image, au retour bien plus maladroit, cause encore plus à raccourcir la sentence parsemé de smileys pour panneaux; l'image empeste le raffiné gratin gratté trop tôt. Ou les lardons encrémés au seuil du bronzage, trop odorants pour laisser pantois les besoins sentimentaux vite rassasiés par la valeur du vice. Tout ça persiste, avec au soin des unicités décidées en confortable agencement assez anguleux pour agripper une implosion de liberté, d'ode à la soie en condition hurlant sur le côté de la page, un plus que chacun invérifiable, argument post-béton; la faute offerte au plaignant, un contrat signé au petit matin mauvé par les hallucinantes idées superbes qui fait l'espèce se vénérer. En touchant la moelle de l'époque c'est la chair que je sens la première, toujours la même. Chaque civilisation à chuté, pour s'être crue immortelle. Toujours la même, la romaine, du latin à l'anglais rien n'a changé, du pallium au costume les mythes, des cithares aux pianos les arts assiégés, sont contés et se titrent Conquête.
Les mythes et l'Histoire s'accordent : la chute de la plus ambitieuse et convaincue et ivre de sa propre science des civilisations s'est rendue coupable du millénaire le plus animal (la poésie n'a rien du jugement) de tout les temps.
Au Grand-Âge, qui a plus de temps pour tomber que l'avenir acéphale ne se pense;
nous ! décadence, de fait, vous rejoignons sans patiente.

Deslogis





mardi 24 mai 2011

Jeux


Elsa écoutait The Kills depuis qu'un dieu et elle s'étaient mal compris sur la perte qu'un proche qu'au final seule Elsa subissait. Quiproquo sine qua non. L'indéniable organisme foulait les poches nerveuses, signalant plus prestement que les dieux, Elsa donc dut se courber. Son réflexe facilitait les illuminations mais peut-être alors une balle de revolver passa là où sa tête statufiait. We'll never know mais Elsa vit, l'air fendu à son passage s'écarte encore malgré les ignorances bénies d'où Dieu, ce qu'Elsa rit.

D.

lundi 23 mai 2011

...

Post-sensation


Par les soirs bleus d'été noir, j'irai dans les ruelles
Picoler pour oublier, sous de menues ardoises :
Penseur, j'en sentirai le poids aux aisselles.
Je laisserai le vide baigner jusqu'à la crue.

Je ne parlerai pas, je ne penserais rien :
Mais la foule infinie me brûlera l'âme,
Et j'irai loin, trop loin, comme un roumain,
Par la Ville, - heureux comme quand j'aimais.

Deslogis


dimanche 22 mai 2011

(sans titre)

la poésie le vieil os toujours en rythme et sans salaire les poètes les vraies légendes lèvent d'un doigt l'autre nous nous sommes rencontrés sur un toit bas ailleurs loin des grèves à graviers foulés pour rien trop hésitants d'entre mélancolie ou mélodie maintenant tu es parties c'était la close

Deslogis

mardi 17 mai 2011

C'est en s'excusant qu'il était trop tard


Un peu comme à l'orée des âmes le 33 janvier de la même année, le Temps changea d'horloge à la roue, l'ancienne, l'humanoïde, un hamster pour l'expérience. Le dictionnaire, seul contenance explicative de l'autodafé, brûla, seul. Et puis le reste en un artifice impalpable à jamais, les doigts lissés d'azur sur les bouteilles de lait concentré à la pulpe. Gravité déplacée au sol par l'ennemi même, goûtant de lèvres sa propre tombe, verte. Achille, père aussi des Lolita, d'ailleurs déjà idolâtrait les murs au lieu des cieux, les arbitraires au lieu des bleus, - et citant la leçon en vers libres des libertés où s'inspirer l'écologiste appliqué, toujours, faisait ces cierges mourir, après avoir été moulus, au nom des pieux, par un esclave absolu et frère égal aux mains d'oeuvre sans 17 mères de pyramides. Pardon ! hurlait-il las entre deux élastiques ardeurs de son bras nadalien, que le fouet muscle. La couleur de ses yeux bavait des brumes.

Deslogis



mercredi 11 mai 2011

Ray/Rey


Soeur de drogue depuis la nouvelle aube d'un mauve odorant, contenue contenante des mèches à la rosée. Des cernes fraîches assurent le savoir vie à durée dite. Coeur à caillot choc à souhait comme face à la femme de ménage qui lève le poids lard de ses joues d'un sud sans agences pour forcer un plan d'avenir. Le sait soeur flagellée par l'innocence des serrures. Aux armes conseillaient-ils, à l'abri craint des vains conforts.

Deslogis

mardi 10 mai 2011

Après Dolloway ! (Plainte des Prudences)

Après Do
lloway ! Après Dolloway !
Ha Ha..
Haprès Do
Après Dolloway !

Ai vu venir !
Un métro certes mais des affiches,
des couleurs éclairées,
s'en suit des seins sous-titrés à chaque ardoise.
Pas mieux, de mélodie de tout étage :
ha m'hydromel, me survie.
Ai vu venir !
sachant cocasse l'actuelle,
début unique du de fatigue.
Sous le silence la chute.
Vois vision venir !
Un support certes, aux âcres griffes.

Après Do
lloway ! Après Dolloway !
Ha Ha..
Haprès Do
Après Dolloway !


Deslogis

jeudi 28 avril 2011

Uchronie pour orgasme


"As-tu déjà,
demanda l'aube à/ou l'homme épris de lui-
même, tenter sachant vain
même en septembre
de figer l'instinct ?"

Deslogis

lundi 25 avril 2011

Si Eglantine pouvait pleurer sur mon bureau


églantine. pleure,
bout de bois. rougeâtre. aux coudes. troubles externes, dans dieu. bloc jaune café rouge notes à coller. synonymes. cahiers d'orange d'oeil et de morsure. pétrole poésié. Antonin Artaud noir et dur et peint. vers Ithiaque un mur. blanc d'oeuf au tabac. saveurs d'encrier, noirs arômes. clous de croix. rouille. des cendres par souillure. la renaissance.

D.

lundi 4 avril 2011

Hommage à Antonio Gramsci


Je suis pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté.

Je suis un vaincu... mais, à longue échéance la force des choses travaille pour moi.

Antonio Gramsci, Cahiers de prison, 1926-1937

Proto-manifesta


Il faut dénuder. La question du style fait soudain peser le poids nouveau que Céline laissa aux enfants littérateurs. L'aveux que le style cache a cela d'inutile qu'il parait dérisoire à côté de cet aveux là : comment se cacher sans le style. Il faut se dénuder. Pudeur à part l'acte social demeure ;- des manifestations de nudité gratuite aux plages spécialisés c'est un autre qu'on vient chercher pour qu'il devienne l'au-delà inquisiteur, pudeur à part. La question du style fait comme souvent peser le poids éternel que Baudelaire imposa aux adultes de la littérature. L'outrance correspondante fit de l'aléatoire un fait de fou. Et les fous sont passés.
Je ne suis pas libre mais je déborde.
Il faut faire intelligible les contradictions dont la logique abuse.
Ne jamais rien affirmer sans Absolu, ce plausible créateur.

Deslogis

dimanche 3 avril 2011

Homme à damner


Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui crut bon d'imaginer deux chairs enlacer leurs sexes communs avant d'aux choses de l'amour mêler l'honnêteté.

" - Lève-toi ma simulé je m'en vais m'incruster sans abordage ; tu vas saigner d'abondance par ma lèvre informée des bénéfices du doute ; lève-toi que je t'allonge loin des phares pour te donner mes ongles en confiance, je promets la pose hydromel à tout curieux.

- Ma soeur, j'en tremble, j'en tremble aussi et en perd ma prière lors de mon aveux sublime de l'envie sûre et sans morale déjà volée entre mes dents à croquer tes têtes aux seins. Crispe ma sueur à souhait et salue l'aune vibrante brune aux violences brumeuses."

Faites votre destin, âmes désordonnées, malgré l'attrait des dictatures culturelles, près des choeurs lors des décès, au loin des armes embaumées d'âmes répétées comme ainsi fait, et fuyez l'infini que vous portez en vous.

Deslogis
Baudelaire

vendredi 1 avril 2011

Le printemps arabe


D'un temps l'autre rien ne changea. Le ciel un peu tombait mais rien d'espiègle. La terre hurla sans haine mais hurla quand-même. Des hommes au nord hurlèrent aussi, pleins ; de la neige ! voulait-il au désert. Et de la chaude, de l'ailleurs ou de la sienne, à lui, qui se chausse en couleur. Et puis des pieds lisses, comme au plastique des images où la mort s'est suée, c'est qu'aux pays des Alisses on étudie la comm', comme un centriste. D'un temps l'autre ici, rien ne changea, la plaine en haut des âmes armées jusqu'au ailes, perturbophobes ornée de luxe. Et la crise m'a fait bander lourd et j'eu la même joie vibrante qu'en jugeant la sale juive cachée aux fonds des chiottes, à me baver sa peine en franche allure. L'automne aussi a ses démons, la neige avortée n'y changea rien, d'un temps l'autre au temps sans fin.

Deslogis

mercredi 30 mars 2011

Ces choses là n'ont pas d'avenir



Les siècles sur la route semblait s'inscrire entre les failles que le mur épuisé laissait vaincre. La rousse et ses seins loin des espaces actuels mais pourtant au levé de tout jugement sur l'utile là, l'ami du mieux bien déversé. Il eut cogné sa mère en songe, parfois au pinceau rouge c'est vrai, et le maudit l'avait intronisé face au cube-tube décontenant ; quant à suinter autant que le ciel le punissait c'en était trop pour ce monolithe. Tout Dieu mis à part. C'est de ta faute, sifflait-il en peignant, à ton sensible soi barbare. Un autoportrait adroit plus tard il attrapa la crainte de l'orteil d'un ongle l'autre et s'inonda d'alarmes. Les siècles sur la route semblait s'inscrire entre les failles que le mur épuisé laissait vaincre. Une conscience plus tôt il aimait danser bohème sans écho macabre, il eut aussi serré des siens pour peser vain, la gueule aidée par le reflet sage et le mot fluide, l'aise de son épaule haussait encore après la pause années des hommes, après la crasse crue soude blanche, chose à avenir, le corps crispé par son jet d'aune il crut mourir, enfin, la rousse et ses seins pour seul espace éternel. Au levé de tout jugement sur l'utile l'amant perdra, courbe.

Deslogis

mardi 29 mars 2011

Antagore, sa soeur, et le huit


Il faisait nuit ici depuis la fin. Antagore était pressé, travail au vent, le huit bois blanc divers. Antagore sauvait sa soeur de l'oubli en pensant à plus tôt, sous les tunnel à la maison, où elle riait sa gueule de bois et divers blancs. Il voulait, téléphone, savoir. Mais la soeur aînée d'Antagore sans réponse. Vous êtes bien sur la messagerie de la piquée libre. Feignant de geindre et aux ruses foutaises la voix d'la soeur, cadettée soudaine fondait l'horreur au sein de feu qu'Antagore hurlait, aigu, aigu et le bois blanc restait, cachait l'enfant secrète, et la vengeance vaine opium. Déjà le poids du réveil dieu le pâmait. Pourquoi, enfant de pute, m'a tu violé ? se copiaient-ils. Le goût désintégré en commun, pourtant, je crois en l'accident et au faux drame.

D.

lundi 28 mars 2011

Laissé-courre



Entre conforts, il y pensait :
voici la chasse
entre perpette et l'au-delà
suintant mon sort

Pétrifiée au jour le jour en pâte jaune, non, grise m'en a t-on dit sans astre, elle a perdu peut-être un peu de miel à d'aventure. Et d'ignorance autant que d'aune. Mais la semelle à l'ouest elle hâla saine, fière et cryolithe, sous des plastiques enduits d'images préactivées, oui, elle sait cela mieux que ses pirates, les cohérents.

hèle à souhait
entre confort et façon
l'idée grisée de crasse
et le métro, c'est déjà ça

Un jour, celui du J. pensant, ou bien était-ce la nuit, un nomade orage quelque part, forcément, et l'immonde odeur des sots raisonnait d'un vert-mauve l'autre, ailleurs aussi, forcément, mais les caprices devaient, le dos rompu de courbe et le cou las, être internés.

elle était bonne
et minus et aux seins sens

Un coup de gratte, m'a t-on dit, je disais adroite, au fond des sangs impurs, m'a t-on dit, je dis dur, toujours.
C'est la chasse qui s'en sort.

Deslogis

dimanche 27 mars 2011

Chanson plurilatérale

L'histoire est belle elle est
sans partition
elle a ma peine à tes côtés.
J'ai ta trace jusqu'au sommeil
sans compassion
te souviens-tu de nos Corneille ?
Nos scènes, non, tu as l'emprise
sans concession
l'histoire est telle, sans m'écouter.

Tu m'as montré et même en lave, la beauté calme des bétons fixes, la grave odeur des malapprises. Je t'ai contré au seuil des enfonçures, la force idiote cramant les doigts, la nuit sans heure qui m'a lâché, elle, à la manière des géants vains, à la naissance de tout mon poids.

On a voté pour le hasard mais l'hôpital vaincra.

D.

samedi 26 mars 2011

Hommage à Jacques Brel

Je ne sais pas pourquoi la pluie
Quitte là-haut ses oripeaux
Que sont les lourds nuages gris
Pour se coucher sur nos coteaux

Je ne sais pas pourquoi le vent
S’amuse dans les matins clairs
A colporter les rires d’enfants
Carillons frêles de l’hiver
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi la route
Qui me pousse vers la cité
A l’odeur fade des déroutes
De peuplier en peuplier

Je ne sais pas pourquoi le voile
Du brouillard glacé qui m’escorte
Me fait penser aux cathédrales
Où l’on prie pour les amours mortes
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi la ville
M’ouvre ses remparts de faubourgs
Pour me laisser glisser fragile
Sous la pluie parmi ses amours

Je ne sais pas pourquoi ces gens
Pour mieux célébrer ma défaite
Pour mieux suivre l’enterrement
Ont le nez collé aux fenêtres
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi ces rues
S’ouvrent devant moi une à une
Vierges et froides, froides et nues
Rien que mes pas et pas de lune

Je ne sais pas pourquoi la nuit
Jouant de moi comme guitare
M’a forcé à venir ici
Pour pleurer devant cette gare
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas à quelle heure part
Ce triste train pour Amsterdam
Qu’un couple doit prendre ce soir
Un couple dont tu es la femme

Et je ne sais pas pour quel port
Part d’Amsterdam ce grand navire
Qui brise mon cœur et mon corps
Notre amour et mon avenir

Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore
Mais je sais que je t’aime encore

Jacques Brel, Je ne sais pas, 1958

Dans les échelles de la lumière


Antagore eut peine à s'habiller sans l'image d'un bagne. Les attelages au bas grondait chaque matin, chaque pressant normé. La tête en acétate Antagore ne fumait plus que des merveilles. Et au granule en bas, les attelages prenaient.

Le coeur en germe Antagore croqua son impunité.

Serviteur à gamberge outrageante, moderneur à voix flottante, poncif honnête (comme ses heurts), solide Hooker violacé seul.

Antagore fit déflagrer plus d'une goutte aux antagonistes de sa chronique, en y perdant à peine la vide obstruction de son nom, et ceux-là même, systémiques, eurent le virus ancré au coup de dés royal ; l'aura sereine, la légendaire, mythe, en fut faite en sel. Il en songeait.

Je suis l'autre
Trop sensible

Comme un Cendras acéphalé par quelques rites mordus ainsi dit qu'un dessin rond, Antagore espéra.

Deslogis



D'un lit gris


Quand morne était l'avenir.

D.

vendredi 25 mars 2011

L'errante occulte et le paréchèse


Aux cultes elle abalourdit par l'accrue ab irato qu'est sa conscience. Lui fouillait ses doigts en aruspice. Un peu d'allure. Le jour anamartésié par le coup d'or des gromanciers.
Tordu jusqu'aux jugulaires le jour, le même, fut avulsé par le coup d'art de l'agora.
Pensaient-ils, ces attentifs absolus sans épigraphes.
L'érophobe et l'émasculé se ratifièrent comme au plancher des rivaux. La suave ardeur par-dessous leurs uniformes craint de perler avant d'éteindre les effluves, c'est vrai, mais l'idée là pointant son souffle ne péchait plus.

Elle n'a rien d'une déité et si lui s'y été perdu leurs azimutes n'aurai rien dû aux enragés.
Ha ! l'aveux fou !

Et les autres ? Manifestes.

Deslogis



Arianes

à Thomas,
ce 25 mars.

Il l'aimait polaire et contingent. Comme celle au sang débine. L'Ariane d'Hector le lamente encore le pieds à l'envers sur les néons éclats. Comme m'Ariane des imaginations. En suspension d'abord, il clora au retard d'un instant, aux alliés seulement. Comme la noble artiste pour loger mon quotidien.
Je t'aime en choeur aux faits du ventre.

Deslogis

jeudi 24 mars 2011

mercredi 23 mars 2011

Circuit



Diurne, tunnel irrépressible.

D.

lundi 21 mars 2011

Dégénérécité


Ovulation.
Ici des bonds flexibles furent répandus, - Je parle d'apogée nitescente, de substrat noir et éruptif, latente mais sinistrée. La vague, alors ! s'esquinte, puis m'agrafe. Grâce, la finitude attendant, au double tour des dupes, c'est sans loquet, elle, l'alors ! qu'elle blottit. Précepte intime, inaudible et monothéiste (le rap ébène), bien-sûr, des consuls philanthropes.
Délictueuse au truisme près, Lubna.


Deslogis

...

...

La Révélation ergastulique


C'est aussi vrai qu'la veille il avouait son génie à la foi.
Et si, disait-il alors sous l'influence angélique, la Révolution ricochait ? Seule la Mort y gagnerai au sens. L'inamissible orgueil à l'ergastule. Et l'absolu eut absous sa ligature. J'ai peur du fatal et j'ai formé mon peccadille.
Dit-il assis, semence ferrée.

Deslogis

vendredi 18 mars 2011

L'Alanguie


C'était ainsi qu'il hurlait, adoubé par la glace que contracte le carrelage d'un blanc gelé des cuisines aveuglantes. Ainsi qu'un sot qui crut au Blues. Mais, sur le lieux en renfoncement où l'éxécution est l'ordre, Antagore suait toute sa cordialité pour rogner sa misère loin des inanitions. Café aux différents à sécréter en termes crépusculaires. Nonobstant Antagore faisait du savoir sa tanière, une lourde chaume bandée de soie, bleuit d'attentions seraines. Loin des formules faciales son âme, qu'il avait retrouvé après un rejet de sens tout a fait total mais que sa solitude avait admise à nouveau, se boyautait des orgueils arides mais de diamant. L'alanguie Antagore, qui ne pointait du doigts que les chairs néantes, parsema sa tiédeur exclusive et fugitive sur la peau sirupeuse des typesses croisées les jours halés. Il raflait seul ses honnêtetés du bout des incompréhensions symptômatiques. Comme inflexibles, ses complices apocryphes le vidaient d'être tant son nom ne leur inspirait qu'une virgule. Ainsi qu'un sot qui crut au Blues.

Deslogis

mercredi 16 mars 2011

Hagiographie


Ce furent des contorsions. Aussi violentes que les dogues de parâtres. Je ferais un feu haro, un de ceux qui cadrent, d'où des apocopes anorgasmiques enseignaient en ignition. Respirais-je.

D.

...

"Des pays imbéciles où jamais il ne pleut"
Georges Brassens

Ici, c'est le bout du monde. Aujourd'hui est exotique. C'est cela, la première révolution. Allez-tous vous faire enculer !

mardi 15 mars 2011

Fable


Huit abribus indignés des typhons.
La ritournelle chevauche en pointillé même sans talon.

Bref, je pensais à demi libre. La salope, selon ses codes à elle, buvait en pensant aux dents sur verre à elle seule réservés. C'est honnête. Elle talonne comme les ritournelles de mes idées. La salope. Selon elle, même. Elle grimace la salope, elle ravage la foule entière, somatise, cymbale d'outrance en moulure. Putain d'étudiante. Je t'en devine des haleines.
Avant même ma demande pour éviter l'étrangeté, le bus alerte mais efface la salope d'un coup de frein tardif. Merde.

Deslogis

dimanche 13 mars 2011

Affiche publicitaire (turpide utopie)




J'ondulais l'art de la conduite quand l'écharpe, l'abri calme me fut indexé par un succube d'antan. La géniale idylle irrégulière, canevas majestueux, criard. Mais médiocre anguleux la proie des abandons bénins, soufflés en battage.

BIOUX AMIS

Deslogis

Jobastre


Dans un délire de siècle
à capitation comprise, le cénobite au cénotaphe
janote :

" - Pour l'équanimité !
Fermons les huis !"

Même en mansarde.

Un scoliaste s'hellénise et m'immole,
autolysé enfin en latrie.

Et je serai libre.

Deslogis

samedi 12 mars 2011

D'un corsaire l'autre


En biais et contre-vers j'entends l'amour s'agglutiner, Jade inclusive éponge en souffle amorphe. Jade au sacré commode s'en mord le meuble et gonfle raide de sa langue irisée à l'écorce azur qu'acère l'émail.
Quelque chose comme la gloire anonyme - un soupçon salé d'orgueil humide, ou bien jaune.

Jade incarcère plus d'un marin.


Deslogis

...

...

vendredi 11 mars 2011

Pour dire Adieu


Adéologie pyramidale, - c'est la drogue qui parle - Jade est nue.
Jade est vague, - c'est la drogue qui règne - mais d'ici la pierre suinte.
Je t'ai perdu Jade, bien avant la maudite ombre de mon fort,
Tes larmes étalées sang mes mains rudes.

Pardon Jade, je t'ai décidé trop tôt, bien avant ta maladresse.
Jade est vaguement nue dans l'ombre des souvenirs torchés -
La flamme vibre à ton nom d'un élan de haine.
Je t'insulte encore - connasse déambulée au levé de paupières
Facile.

Pardon Jade, je te sais trop faite, déjà loin la porte ouverte,
Infidèle à mon orgueil crucifié sous la neige, - la drogue Jade
Est de près la plus bavante des lécheuses.

Adieu certes, Jade, mais pourquoi seule
Me désidoles-tu ?

Deslogis

jeudi 10 mars 2011

Plaidoirie de naissance



Drogué.
Salopé par des tortures de premiers âges, quelques coins forcés s'aidant d'un tapis.
Acéphale par nature élancé la forme ruse.
Négligent
Éduqué de l'os à l'haine et le souvenir inhalé de l'haleine du pouvoir.
Pardon.
Décevant grand enfant aboyé même en hiver, offert habillé à la mimique près.
Aligné, penseurs solidaires aux doutes essuyés en paresses amoureuses.

Dérythmé, dégueulasse et convaincu.

Deslogis


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dimanche 27 février 2011

Un complexe éclair


J'y crois, qu'elle sait sentir les sons aux vents. J'y vois déjà nos cranes s'en crisper de boue côte à cottes. Pa'cqu'elle a le sensuelle et les merveilles de la bêtise naturelle. Qui d'autre qu'un corps fidèle à l'image préfabriquée peut capter le tout du sacrifice que j'offre aux saigneuses anthropomorphes belles ou moches ou elle mais toute moitié.
Elle n'est qu'un grandiose falsifice.

Deslogis

mercredi 23 février 2011

De l'origine à la poutre


Il discute violemment, l'ours sacré
Ou l'assassin bridé la mouche
Ou quelques croyances à la craie,
Il craint toujours autant la mouche.

La mouche de l'origine à la poutre
Pendue par ses ailes préfabriquées
La Reine Mère conseille la poutre
A l'origine épouvante du briquet.

De la pointe du doigt à l'échine
Ma Reine me crispe en plaisir
De la grande perte à l'origine
La pro' glaive ; "- au plaisir".

Deslogis


dimanche 20 février 2011

Jadis, le sculpteur


il n'était qu'un sourd qui se baignait crépitant dans l'avenir pour y vivre plus qu'en son champ

La rue noire sous les pieds nus.
Jade alors révélé eu la torche entre les ongles et la vue cachée sous fente - un Maître lui brisa l'oeil contre la lumière suintante.
Ce qu'elle maudit la musique et l'écharde pour leurs mémoires.
Et l'Artiste lui fit son oeuvre et Jade hurlait et hurle encore soudée de ses brûlures.
J'ai raté la paume du Soleil et Jade drame sous ma couette seule en larmes Jade.

Peut-être tuera t-elle, peut-être mourra t-elle.

il l'aimait tant qu'elle était là dans sa tombe en été ou au voyage qu'il se modèle

lui qui ne peut qu'aimer trop
Deslogis


jeudi 17 février 2011

mardi 15 février 2011

Jade vue du jardin


Recherchant l'heure de gloire.
Au jardin amer Jade. Un meurtre en moins au décompte. Jade immole sa famille sur la piste, un frelon vif et sûr. Les hanches en baudruches elle a gagné la course et le choix. Jade est plus verte qu'un néon, plus fade aussi des hauts des marches. Jade la riche a l'or du monde sur les épaules et du bon vin mauve à la pointe de la mode et de ses seins barbarisés par l'horreur du monde. Les langues pleuvent sous la communion de sa souplesse. Jade a voyagé sans jamais voir un jardin rouillé de tables blanches, ces volets de bois à couleur bois au dedans des herbes libres. Hé, Jade chiale sur des peaux, c'est son sarcasme. Elle n'aime que l'été et l'hiver de Vivaldi.

Deslogis


samedi 12 février 2011

Thérapie de groupe


Le philantrope ou le misantrope, le progès ou le pessimisme, le choix n'est fait qu'en fonction du degrés de croyance en l'autre, c'est-à-dire selon la réponse que chacun donne à cette question schizophrénique : les autres mentent-ils plus ou moins que moi ?

Deslogis

dimanche 6 février 2011

Vague espoir, vague confiance


Tu connais le mec
le bi au fond
qui racontait en musique
pour la peinture la police
le bi au fond
au sens antibiotique
du thermostat
Change les légendes
verticales
Ta gueule
à l'oeil persécuteur
L'occident sommeille à l'ombre des cotons
Le soleil change la couleur des légendes
Mais il reste le blanc de poudre sur ta gueule.
Vague espoir, vague confiance
j'ai la main dans la poche
une main dans la poche et l'autre au bout des guerres.
Derrière un cinéma tu lâches ta fraise
et si j'étais déjà mort sur la route
la route en lave au brise sourde
ALLEZ DEBOUT
il l'a prend avec sa soeur
et les rafle sous terre.
La sueur est reine des heures
La sonnette règne et la France oublie
Je n'ai rien d'un soutif' mais je perds mon temps
Je n'ai rien d'un soutif' mais je perds mon temps
Quelques fois au futur creux des créations.

Allez debout petit poison
Ton père te hait comme le sien imitait.

Deslogis




samedi 5 février 2011

"Il me suffit d'entendre quelqu'un parler sincèrement d'idée, d'avenir, de philosophie, de l'entendre dire "nous" avec une inflexion d'assurance,

d'invoquer les "autres", et s'en estimer l'interprète - pour que je le considère mon ennemi."

Personne n'en saura jamais rien de tes excès de sens.. t'as beau défouler tes dents sur l'antérieur qui s'plante encore comme tes modèles.. tu sauras la valeur des applaudissement quand tu pèseras le silence.. ton outillage a cela du vicieux qu'il se comprend dans la forme, et se dit roue lui-même, et s'agenouille pour espérer.. sans ça debout il serait laid d'imiter avant d'ouvrir.. comme en baisant tu te crois folle le quinze du mois à te cambrer plus qu'à ta coutume.. tu te fait prendre dans le sens de son poil, douce apôtre des mioches incendiés de son jus.. un truc comme ça quoi, un pamphlet structuré, une Belles lettres à l'épaule et la blonde à négriers sera le comble pour décorer.. t'as peur de te faire enculer plus en insultes qu'en mode à respecter..

Deslogis

samedi 29 janvier 2011

Avis de décès

-J'ai la peine d'y croire aux sources des croisades, aux femmes en formes de leurs révélations d'amour déboyauté.

Walt eu de la fièvre après ces mots. Il grognait. Il enlaçait ses livres avant d'en rire à l'heure pile des souvenirs.
Condoléances sur registre. Cet avis tient lieu de faire-part.
La lune tue.
Deslogis

vendredi 28 janvier 2011

Au nom de vierge


Au nom de vierge, c'est la seule ombre de ses traits, à la douceur des réverbères elle est la goutte allongée qui s'orange un éclat des larmes noires. Elle vient des neiges, elle en a l'ennuie peint. Elle craint les rues pour s'en moquer elle a des lèvres, des lèvres en lait de mauve des lèvres d'un globe fils du hasard le plus premier.
Au loin des cernes, au fond souvenir, prés des bois au nez croisé jeunes et gardés, un nom de vierge ballade
quelques chansons blasées aux notes bleues.

Deslogis

jeudi 27 janvier 2011

Dans la brise endiablée


non

Dans la brise endiablée je te perce mon amour,
Tu me jettes au salé dans la mer, un jour de pluie
Mais t'y crois
Malgré les pubs en vertus contre nous.
Tu croises lentement et tu boudes
Ton corcet je t'imite
T'abondes en formes et je t'immole.
Mais les pubs contre nous
Nous contre pub l'aimée,
L'adorée des vertus des Thuram
Des Zidane (selon notre second penseur Thuram est une faute, il est tenu par du sang, pas Zidane) des exemples même au tennis
Et toi et nous à la radio des sourds
On hurle à l'aube pour filmer les dramaturges.
Nu nous baisons nous trempons
Nos corps et horizons
Nous toquons à toutes les portes
Nu nous ai évertué c'est la mort
Qu'on nous prépare.
Et toi ma molle ma Héra
Tu rechignes à t'abuser
Tu portes Plainte sur ton dos
Loin du sol, à peine un rayon à l'aurore.
Mais la pub nous humilie
Et toi et nous et nos entrailles
La pub assiste et tu dissipes
L'entracte d'un baiser.
Là l'atmosphère alarme
Grief.

Deslogis

samedi 22 janvier 2011

Théogonie contre Occident (Europe et États-Unis)


Nous les avons approuvées du bout des lèvres
choyait le sénateur titubant
l'heure tourne en haut des sièges aussi
si la Seine alors se retournait
hurlant aux eaux de s'en aller
les mères encore prisent au piège
nous pleureront du bout des yeux.
Lu et approuvé à tout jamais
l'idiot bâtard l'immortel nouveau
n'a plus d'avis à changer, ni d'habit
le temps voulu comme art et tel quel
et ferme ta gueule pour voir qu'elles agacent
les pouffiasses les gamines déjà fourrées
jusqu'à la pointe de l'Idée, la déesse qui la nuit
comme le jour pose l'ardent et le doux
sur nos joues enivrées, elle est morte en elles
rien que des formes molles mais centrifuges.
Des policiers qui manifestaient en civil et en uniforme devant le siège du gouvernement ont bloqué un moment l'accès du bâtiment à la voiture du président de transition, avant d'être écartés en douceur par d'autres policiers en service.
À ce moment-là je baisais
mais je sais que l'Idée lasse à ma mêlée
s'entremêlait de miel et sans tourment,
chevauchait l'Acte en Ironie
pour pincer l'orange noire des offrandes.
Sans la mort qui s'évite capoté
j'enfanterais à la Zeus à celles-là près
mes mortelles enfantes
qui mourront.
Triste exemple à l'envers
triple Égo sans talon
trente doigts à l'envers
ta longévité trompée.

J'ai quelques Dieux dans ma caverne
mais je les garde au froid au fond d'un four
à la prise brisée par l'infect frigo
mes quelques Dieux du bout des lèvres.

Deslogis




jeudi 20 janvier 2011

Anachorète

Quand les pétards n'allument plus
que du feux certains gestes
lassent même les plus courts.

C'est ce que flânait un ancien
ermite vaincu par son propre dos.

Il n'écoute que la musique
froide qui ne sonnait que sous le brouillard
des cadavres aux guitares
sur la scène peinte
par un fragile noir d'encrier maudit.

Pour lui tout est gluant,
ainsi ne le voit-on s'user aux tâches
qu'aux lunes rênes.

Quand les pétards n'allument plus
que du feux certains gestes
lassent même les plus courts,
la gloire au temps dans un ciel gris.

Deslogis


mercredi 19 janvier 2011

Sans réponse


j'ai la gorge percée..


Deslogis

lundi 17 janvier 2011

L'éternelle

Le temps passe...
Et pourtant ....................... Je croyais bien... en l'éternité...
.
L'éternité du noir; qui va et vient
Et celle du monde
Même si on veut pas l'entendre
.
Plus de héros... Que l'éternité
Celle du texte
O.Valvos

dimanche 16 janvier 2011

L'ouvre-gueule

Je n'trouve que des santés - interrompu par l'échec technique d'un automatisme je fais craquer mon dos un temps de pause puis pris en étreinte par l'Absurde, la déesse aux cheveux zèles - des santés vertes comme les vraies mirages que tourne - je suis encore interrompu par des externes mais j'y trouve comme un réel révélé enfin le sujet de ma discorde qui se doit d'être et ne peut se signifier que dans l'origine même du causal.

Elle est fine et s'envole à l'aise cette pointe à correspondre dans la pire des traîtrises de son âme rejetée par les Saints aux fois incrédules sans visibles, elle est fine elle est dans la vue de chacun qui voit là quelques doigts s'agiter loin de ces méthodes de sacralisation en lui de l'autre, celui qui voit là quelques doigts s'agiter loin de ces méthodes qu'il a vu sans cadre pour dire.

Elle est fine et s'envole à chaque souffle de fatigue face aux ombres plates qui ne couvrent qu'un vil bordeaux de grains violents de glu à qui face contre terre effraie la peau. L'Absurde, l'apatride aux yeux illustres, ne s'engouffre en clitoris à la seule mineure qu'on effleure parfois aux hospices d'un big bang. Bang-bang, gang-bang et l'image est totale. Je jure ma table voguer en vide. Je jure le ressentir, capter l'idée forte qui copte les sens non concernés par l'idée forte seule.

Elle est fine et s'envole, elle se ferme en vingt et un bouts comme à Wonderland.

Deslogis

lundi 10 janvier 2011

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Communications poètes


Musique d'un temps :
Le caoutchouc synthèse englobe une note d'un rouge à vif et flotte à l'air en bulle, puis le rythme, l'extase de la variante.

Herbe vraie :
Loin des roues où l'ouïe s'ouvre en grand soin sans moindre abu en poing, comme la terre, sou trauma, son oursin.

Sur la poésie :
Que faire alors du poème que le style embrase de soi de vrai, faux de l'autre roi donné au vent des hauts, vers l'avant ?

Enfance :
Je ne suis le xénophobe que de l'enfant des photos chairs ou choix, le plus solitaire des errants, l'ennemi ignorant comme un fumeur, comme moi.

Là prés :
Il oubli l'après pour le sentiment d'une couleur sans toile à cacher.

Deslogis

Hommage à Georges Séféris

JEUDI 31 DECEMBRE 1925

Nuit de l'année entière. Non, la fin de l'art n'est pas d'émouvoir.
[...]
- D'où est-tu ?
- Je n'en sais plus rien.
- Mais...
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Dans mon pays, il y a tant de morts et si peu de vivants. Comment saurait-on d'où on est ? Peut-être que je te semble fou en parlant ainsi. Pourtant, tous ceux qui te parlent comme de vrais perroquets, ne les crois pas.
Nous n'avons jamais vécu avec de la musique, mais seulement avec des sérénades. Comment nous serait-il donc possible d'écrire des poèmes ? Nous n'avons pas vécu le drame de l'expression, comment ne serions-nous pas conventionnels ? Les couleurs de l'Attique sont belles, et les lignes des montagnes semblent tracées par la main humaine. Mais à qui cette émotion a-t-elle dit quelque chose ? Quel dommage que nous commencions par lire des livres étrangers qui sont bien incapables de nous nourrir, puisque notre propre culture ne nous a pas préparés à vivre. Mon Dieu, à quoi pourra bien me servir ce que j'ai appris ? Désespoir de se sentir appartenir à un autre univers : ma pensée vaut pour tous, sauf pour mes compatriotes d'aujourd'hui.


Il arrive parfois que Stratis ne puisse s'exprimer en grec et qu'il lutte dans le vide. Pourquoi cela ? Non point qu'il ne sache pas assez de grec. Il ne manque ni de savoir ni de bonne volonté. Tout au contraire. C'est du côté de ce "tout au contraire" qu'il faut creuser.


Étrange amertume de songer que les autres femmes ont les mêmes organes que la femme que vous aimez.
É
trange amertume de se sentir incité de tout son être à écrire et de songer qu'il y a des millions de vers déjà écrits.


Georges Séféris, Pages de Journal, 1925-1971

samedi 8 janvier 2011

Du temps des diplômes


Preuve en est l'amas sait compter. Des jeux de signes assiégés et des dons de codes pour manger.
Preuve en est dit l'amnésie, qu'il ne pleut que sous les toits codés.
Qu'il pleuve aux rites ou qu'ils détruisent, l'outil qu'est soi se suce au coin d'un rien caché le temps d'un tout joui-jeté-oubli.

Mais, au-delà du cinquième doigt, le sens donne aux sens cent raisons pour la lutte à l'aune des vides élastiques d'idées d'âmes.
Codes aussi, mais soûl au sein.

Deslogis.

Moi mais lui mais elle(s)


à Thomas

Respirer l'avantage
De
mes zones érogènes.

La branche qu'émacule,
il propage,
sage, gémir,
il bave beau et baigne gène.

Il brandi sans écu
sa jeunesse, l'art,
la branche germe et,
il est beau quand il bave, il a la gène sèche.

Il bouillonne et mes zones,
Eros noyé sous sa bave,
baignent en beauté quand il se souvient d'elle,
et sa gène dénudée s'émacule
sous la bière sur les pierres,
à l'instant qu'elle procure.

Deslogis


vendredi 7 janvier 2011

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Préface au premier suicide


Sire et Soeur, je me tache, et le terme est parfait, à une de ces confessions qui n'ont pour lumière que la molle envie du sein, d'un soi illustre et éternel, autant victime qu'acharné des temps, des encres d'autres après ma mort, place seule au silence écarquillé.
Je n'ai l'espoir que de l'image de mes présents.
Je ne veux vaincre que les facultés.
Je veux l'autre au bas des drogues incendier les merveilles et les iphones de l'ironie. Pour la beauté du feu, déjà.
La courbe est la Fidèle j'entends se fendre au sol les cranes ces nuits réelles et mauves et jaunes, enfin courbe.
L'incolore la pulsion, la raison et la soif.
Je n'écris que pour confondre, je veux dire pour créer la mort.
Poète où vont les moi de tous en l'autre là celui qui nu s'hurle et chute, pour vaincre enfin les facultés et la mort.
Sire et Soeur et arabesque je suis lâche et sincère dans la feinte du mensonge.
Je suis le fils des yeux les lieux publics et la potrine d'Oedipe après l'aiguille. Le lyrique au partage et l'insensible le voisin, le lyrique à garder en gangrène infra-mauve, au dedans des iris des violons des coups des larmes et des traîtres.
Peindre chaste ou filmer mort, la folle musique à les limites de la liberté et l'horloge des Dieux.

Crève.

D.



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mardi 4 janvier 2011

Chanson bleue

À son réveil -
Elle a les yeux, sûr, bleus, la nuque, bleue, l'écharpe, bleue le mutisme bleu la nuque, bleue l'espoir en veille.
Elle à la ligne embrassée comme un poème et la distance d'une pythie.
Elle a le bleu au feu des autres,
Le bruit d'après le cri.
À son réveil - en amas bleu son bleu surgit dans les bois d'alarmes, du feu des autres.
À l'idée elle a le bleu vide et le profit des raisons écho sur les parois bleues le folk
électrique des cordes en corps ferraille bleue, vide et sans profit.
Elle a l'art inconnu sous la pudeur et son bleu.
Elle a le bleu dés son réveil qui la vide des rêves de feu des autres alarmés.
Elle a le bleu la cible,
Et s'envole au bleu des feux sur son vélib'.

D.