samedi 30 août 2008

vendredi 29 août 2008

Brandy et Religion

On était à table, Jésus et moi, en train de se regarder autour de ce biblique livre, le Coran. On discutait de choses universelles, sans raison dans le cosmos. "Tu baise ?", la question était sortie d'une de nos deux bouches (le Brandy qui était prés de nous, devant ce biblique livre, le Coran, m'a fait oublier de laquelle). La réponse des deux fût "oui", pas entre-nous, bien-sûr. Mais on se demanda : "si nous avons répondu tout les deux ... qui a posé cette question ?". Quand tu bois du brandy avec Jésus, autour de ce biblique livre, le Coran, des questions théologiques se posent souvent. Jésus s'énervait, il fallait tuer quelqu'un, la raison, aujourd'hui, je ne la connais toujours pas. Moi je lui disait, il faut tuer la bienséance, rien d'autre, salir les langues depuis le respect des arts. Jésus ouvrit le Coran, et commença à réciter des parties de la Torah, en criant : "Monstrueux ! Monstrueux ! J'ai rien compris !!!!!". L'incompréhension, c'était donc la coupable de la folie de Jésus. Folie d'aimer un monde malade ... folie du regard de tout ceux à qui il avait donné le monde. Mort, finalement, de la haine de cette folie. Et j'insistais encore plus : "il faut éduquer, détruire les modèles, poser une question comme "tu baise ?" au milieux du plus raffiné concert d'opéra. Et sourire en face du théâtre qui brûle !". Jésus, plus tranquille déjà, laissa ce biblique livre avec message de la Torah, le Coran, et il me demanda : "il va tarder longtemps, avant de brûler, ce théâtre ?". Une question qu'il ne devait pas poser ... "Oui, je crois, longtemps". Qui aurait vu en ce moment ce visage aurait compris l'impuissance des mots : "Dieu n'existe pas, oubli pour être plus fort". Jésus réouvrit ce biblique livre, le Coran, pour me lire comment Dieu créa la femme de l'homme, et comment il avait créé du chaos le ciel et la terre, à chacun ses déductions. La raison pour laquelle il me lit ça, c'était simplement pour discuter et passer le temps pendant qu'on attendait que le théâtre brûle : "tu te trompe, tu n'as rien compris". Il était surpris de ma réaction : "si on attend comme ça, le théâtre ne va jamais brûler". "Qu'est ce qu'on peut faire alors, pendant qu'on attend ?". Je souris face à cette question naïve : "tu n'as pas entendu la voix ? Nous allons draguer". Aujourd'hui le théâtre n'a pas encore brûlé.

O.Valvos

mardi 26 août 2008

Au commencement...

- Prise et incertaine - C'est ainsi jadis, que mes pupilles subjectives virent la femme au sourire pourpre. Bénit par les fantômes des cieux soit ces premiers instants de recherche de l'autre. Du choix sélectif du soi-même à lui donner. Du choix d'elle à prendre. Et je pris, surprise personnelle, tout ce que je vis alors. - Perte et enfance conservée - Regard et détournement -. Je la pris alors au même titre que la prière des Dieux que l'esprit impose. Les premiers temps ou prise solitaire. Elle était à moi selon ce dernier. Mais se faire propriété d'elle, Ô reine de la solitude perdue, brûle les mains et sonne comme un purgatoire. - Intermittence perçante - tel lame aux reflets étincelants, preuves de sa finesse mortelle.
[ La force de l'habitude ]
C'est en les vides moments cernés d'elle que je compris la nature du monstre interne au sens latin.
Des femmes vouant l'homicide du coeur, souvent au grès du corps, j'en ai connues et en soit ne le sont-elle pas toute ? Engendre mystère, la femme à la lance consumant l'âme fixe. Les symboles biologiques ne sont plus et le spectre prend place.


Joseph.K

Hommage à Giorgio Gaber

Moi, si j'étais moi,
Et Dieu pourrait l'être,
Sinon, je ne vois pas qui,
Je résoudrais toutes mes erreurs,
Plutôt non, je résoudrais
Tout ce que j'ai bien fait.
Je cracherais au ciel,
Pour me le faire tomber à la gueule,
Et je vomirais sur le bon et le beau.

Moi, si j'étais moi,
Je changerais les fées
Pour fables sur la mer,
Et regards de folie
Bougés au son des ondes.

Moi, si j'étais moi,
Je ne serais pas pacifiste,
Parce que je vivrais
Dans la réalité
La plus dure
Et cruelle existante,
Pour m'accrocher
Au bras de l'absurde
Et de la rage.

Moi, si j'étais moi,
Je tuerais tous ceux
Qui sont comme moi,
Puisque seulement
Moi et Dieu
Nous pouvons
Être moi.

Moi, si j'étais moi,
Je brûlerais les deux Lev,
Pour réaliste l'un,
Et pour naïf l'autre,
Et je ferais trembler
Artaud, Charles, Isidor
Et à nouveau Charles.

Mais moi, je ne suis pas moi.
Je suis seulement moi-même
Et société
Et littérature
Et politique
Et, pourquoi pas?
Et Dieu, peut-être...

Je me chercherais
Entre pages, poèmes et nouvelles,
Si vous me trouver...
Crier.

O.Valvos

lundi 25 août 2008

Sonnet aux miasmes de Machu


Ne peut demeurer dans l'oubli d'une nuit
Que l'heureuse félicité de nos démons.
Ainsi pense à ton aise que tu peux faire fît
De ces instants frêles, preuve que nous nous aimions.

Ces éphèméres "couplant" regards et soupirs,
Et ces ôdes au sexe nouveau, si timide
Qu'arbore une vision floue du nue à chérir
Rythmant nos respirations usés par les rides.

Ô mon ailleurs, ne réfute pas je t'en pris
Nos salives ancrés dans l'éternel vain,
Crève nos désirs mais le temps en est le prix.

Le mystère insoluble que cache tes reins
La faucheuse putréfiante poussant son cri
Et le baiser de cyanure gouttant la fin.

-------------------------------------------------------------------------------------------------

A se répeter pour panser la plaie :
-Il faut croire en la future femme inconnue
Autant qu'en l'histoire ancienne.
Cette histoire ancienne qui porte ce nom dit et répété-


Joseph.K

mercredi 20 août 2008

Ouverture interdite

Un vertige se fige
Sous son iris limpide
Et elle risque le vice
Qui s'immisce en ce triste
Sort de ma vis.

Dans son noir ce soir
Je dévoile son phare,
J'efface cet art qu'ar-
Bore sa face de far.

Elle effleure ma peur
D'une douceur de coeur
Et je meurs dans sa fleur.
Extase de rêveur !

Sa verge émerge,
Dans la mer je
Forge ma prose
Oubliant le morose.

Sans pause j'ose
Siffler sa rose.
Quand ma fausse bosse
Finit dans la fosse.

Un fois de plus,
Ma muse m'use
Ruse et fuse.
Ô ultime muse !

Joseph.K

mardi 19 août 2008

Oedipe Roi

[Chant épique en quatre vers]

Comme disait la prophétie
Oedipe, après avoir tué son père,
Alla baiser avec sa mère;
Une chiante prophétie.
O. Valvos

jeudi 14 août 2008

Machu II

Pourquoi moi ?
Machu, elle est belle et
Je l'aime sans jamais respirer le mot.
Comblé à savoir qu'elle sourit enfin,
Et déchiré à l'imaginer
Vivre sans moi.
Machu, ma définition.
Ma perdition,
D'émotion.
Mon concept.
Ma veine sans tréfle.
Mon pourpre sang.
Ma propre raison,
Floue.
Machu,
Elle,
Mon passé, mon futur,
Mais mon présent meurt
Sous le poid du silence de son ailleurs.
Ma métaphore filant au vent.
Mon horizon qui refuse le front,
Mon horizon invisible.
Machu,
Ma femme des reines
Singuliérement mienne.
Merde !



Joseph.K

jeudi 7 août 2008

100 Rimes


[ La première cendre chute, ]


Les beaux jours se consument,

Panne commune...

et interlude.

Aux odeurs de miasmes fiévreux.


[ Mon éternelle m'oublie et fredonne, ]


L'évidence crève nos yeux roses,

Là où nos lèvres s'abandonnent

Et ma pensée court vers l'autre.


[ Mon coeur crache puis s'étouffe. ]



Joseph.K