vendredi 29 août 2008

Brandy et Religion

On était à table, Jésus et moi, en train de se regarder autour de ce biblique livre, le Coran. On discutait de choses universelles, sans raison dans le cosmos. "Tu baise ?", la question était sortie d'une de nos deux bouches (le Brandy qui était prés de nous, devant ce biblique livre, le Coran, m'a fait oublier de laquelle). La réponse des deux fût "oui", pas entre-nous, bien-sûr. Mais on se demanda : "si nous avons répondu tout les deux ... qui a posé cette question ?". Quand tu bois du brandy avec Jésus, autour de ce biblique livre, le Coran, des questions théologiques se posent souvent. Jésus s'énervait, il fallait tuer quelqu'un, la raison, aujourd'hui, je ne la connais toujours pas. Moi je lui disait, il faut tuer la bienséance, rien d'autre, salir les langues depuis le respect des arts. Jésus ouvrit le Coran, et commença à réciter des parties de la Torah, en criant : "Monstrueux ! Monstrueux ! J'ai rien compris !!!!!". L'incompréhension, c'était donc la coupable de la folie de Jésus. Folie d'aimer un monde malade ... folie du regard de tout ceux à qui il avait donné le monde. Mort, finalement, de la haine de cette folie. Et j'insistais encore plus : "il faut éduquer, détruire les modèles, poser une question comme "tu baise ?" au milieux du plus raffiné concert d'opéra. Et sourire en face du théâtre qui brûle !". Jésus, plus tranquille déjà, laissa ce biblique livre avec message de la Torah, le Coran, et il me demanda : "il va tarder longtemps, avant de brûler, ce théâtre ?". Une question qu'il ne devait pas poser ... "Oui, je crois, longtemps". Qui aurait vu en ce moment ce visage aurait compris l'impuissance des mots : "Dieu n'existe pas, oubli pour être plus fort". Jésus réouvrit ce biblique livre, le Coran, pour me lire comment Dieu créa la femme de l'homme, et comment il avait créé du chaos le ciel et la terre, à chacun ses déductions. La raison pour laquelle il me lit ça, c'était simplement pour discuter et passer le temps pendant qu'on attendait que le théâtre brûle : "tu te trompe, tu n'as rien compris". Il était surpris de ma réaction : "si on attend comme ça, le théâtre ne va jamais brûler". "Qu'est ce qu'on peut faire alors, pendant qu'on attend ?". Je souris face à cette question naïve : "tu n'as pas entendu la voix ? Nous allons draguer". Aujourd'hui le théâtre n'a pas encore brûlé.

O.Valvos

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