mercredi 30 mars 2011

Ces choses là n'ont pas d'avenir



Les siècles sur la route semblait s'inscrire entre les failles que le mur épuisé laissait vaincre. La rousse et ses seins loin des espaces actuels mais pourtant au levé de tout jugement sur l'utile là, l'ami du mieux bien déversé. Il eut cogné sa mère en songe, parfois au pinceau rouge c'est vrai, et le maudit l'avait intronisé face au cube-tube décontenant ; quant à suinter autant que le ciel le punissait c'en était trop pour ce monolithe. Tout Dieu mis à part. C'est de ta faute, sifflait-il en peignant, à ton sensible soi barbare. Un autoportrait adroit plus tard il attrapa la crainte de l'orteil d'un ongle l'autre et s'inonda d'alarmes. Les siècles sur la route semblait s'inscrire entre les failles que le mur épuisé laissait vaincre. Une conscience plus tôt il aimait danser bohème sans écho macabre, il eut aussi serré des siens pour peser vain, la gueule aidée par le reflet sage et le mot fluide, l'aise de son épaule haussait encore après la pause années des hommes, après la crasse crue soude blanche, chose à avenir, le corps crispé par son jet d'aune il crut mourir, enfin, la rousse et ses seins pour seul espace éternel. Au levé de tout jugement sur l'utile l'amant perdra, courbe.

Deslogis

mardi 29 mars 2011

Antagore, sa soeur, et le huit


Il faisait nuit ici depuis la fin. Antagore était pressé, travail au vent, le huit bois blanc divers. Antagore sauvait sa soeur de l'oubli en pensant à plus tôt, sous les tunnel à la maison, où elle riait sa gueule de bois et divers blancs. Il voulait, téléphone, savoir. Mais la soeur aînée d'Antagore sans réponse. Vous êtes bien sur la messagerie de la piquée libre. Feignant de geindre et aux ruses foutaises la voix d'la soeur, cadettée soudaine fondait l'horreur au sein de feu qu'Antagore hurlait, aigu, aigu et le bois blanc restait, cachait l'enfant secrète, et la vengeance vaine opium. Déjà le poids du réveil dieu le pâmait. Pourquoi, enfant de pute, m'a tu violé ? se copiaient-ils. Le goût désintégré en commun, pourtant, je crois en l'accident et au faux drame.

D.

lundi 28 mars 2011

Laissé-courre



Entre conforts, il y pensait :
voici la chasse
entre perpette et l'au-delà
suintant mon sort

Pétrifiée au jour le jour en pâte jaune, non, grise m'en a t-on dit sans astre, elle a perdu peut-être un peu de miel à d'aventure. Et d'ignorance autant que d'aune. Mais la semelle à l'ouest elle hâla saine, fière et cryolithe, sous des plastiques enduits d'images préactivées, oui, elle sait cela mieux que ses pirates, les cohérents.

hèle à souhait
entre confort et façon
l'idée grisée de crasse
et le métro, c'est déjà ça

Un jour, celui du J. pensant, ou bien était-ce la nuit, un nomade orage quelque part, forcément, et l'immonde odeur des sots raisonnait d'un vert-mauve l'autre, ailleurs aussi, forcément, mais les caprices devaient, le dos rompu de courbe et le cou las, être internés.

elle était bonne
et minus et aux seins sens

Un coup de gratte, m'a t-on dit, je disais adroite, au fond des sangs impurs, m'a t-on dit, je dis dur, toujours.
C'est la chasse qui s'en sort.

Deslogis

dimanche 27 mars 2011

Chanson plurilatérale

L'histoire est belle elle est
sans partition
elle a ma peine à tes côtés.
J'ai ta trace jusqu'au sommeil
sans compassion
te souviens-tu de nos Corneille ?
Nos scènes, non, tu as l'emprise
sans concession
l'histoire est telle, sans m'écouter.

Tu m'as montré et même en lave, la beauté calme des bétons fixes, la grave odeur des malapprises. Je t'ai contré au seuil des enfonçures, la force idiote cramant les doigts, la nuit sans heure qui m'a lâché, elle, à la manière des géants vains, à la naissance de tout mon poids.

On a voté pour le hasard mais l'hôpital vaincra.

D.

samedi 26 mars 2011

Hommage à Jacques Brel

Je ne sais pas pourquoi la pluie
Quitte là-haut ses oripeaux
Que sont les lourds nuages gris
Pour se coucher sur nos coteaux

Je ne sais pas pourquoi le vent
S’amuse dans les matins clairs
A colporter les rires d’enfants
Carillons frêles de l’hiver
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi la route
Qui me pousse vers la cité
A l’odeur fade des déroutes
De peuplier en peuplier

Je ne sais pas pourquoi le voile
Du brouillard glacé qui m’escorte
Me fait penser aux cathédrales
Où l’on prie pour les amours mortes
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi la ville
M’ouvre ses remparts de faubourgs
Pour me laisser glisser fragile
Sous la pluie parmi ses amours

Je ne sais pas pourquoi ces gens
Pour mieux célébrer ma défaite
Pour mieux suivre l’enterrement
Ont le nez collé aux fenêtres
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas pourquoi ces rues
S’ouvrent devant moi une à une
Vierges et froides, froides et nues
Rien que mes pas et pas de lune

Je ne sais pas pourquoi la nuit
Jouant de moi comme guitare
M’a forcé à venir ici
Pour pleurer devant cette gare
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore

Je ne sais pas à quelle heure part
Ce triste train pour Amsterdam
Qu’un couple doit prendre ce soir
Un couple dont tu es la femme

Et je ne sais pas pour quel port
Part d’Amsterdam ce grand navire
Qui brise mon cœur et mon corps
Notre amour et mon avenir

Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t’aime encore
Mais je sais que je t’aime encore

Jacques Brel, Je ne sais pas, 1958

Dans les échelles de la lumière


Antagore eut peine à s'habiller sans l'image d'un bagne. Les attelages au bas grondait chaque matin, chaque pressant normé. La tête en acétate Antagore ne fumait plus que des merveilles. Et au granule en bas, les attelages prenaient.

Le coeur en germe Antagore croqua son impunité.

Serviteur à gamberge outrageante, moderneur à voix flottante, poncif honnête (comme ses heurts), solide Hooker violacé seul.

Antagore fit déflagrer plus d'une goutte aux antagonistes de sa chronique, en y perdant à peine la vide obstruction de son nom, et ceux-là même, systémiques, eurent le virus ancré au coup de dés royal ; l'aura sereine, la légendaire, mythe, en fut faite en sel. Il en songeait.

Je suis l'autre
Trop sensible

Comme un Cendras acéphalé par quelques rites mordus ainsi dit qu'un dessin rond, Antagore espéra.

Deslogis



D'un lit gris


Quand morne était l'avenir.

D.

vendredi 25 mars 2011

L'errante occulte et le paréchèse


Aux cultes elle abalourdit par l'accrue ab irato qu'est sa conscience. Lui fouillait ses doigts en aruspice. Un peu d'allure. Le jour anamartésié par le coup d'or des gromanciers.
Tordu jusqu'aux jugulaires le jour, le même, fut avulsé par le coup d'art de l'agora.
Pensaient-ils, ces attentifs absolus sans épigraphes.
L'érophobe et l'émasculé se ratifièrent comme au plancher des rivaux. La suave ardeur par-dessous leurs uniformes craint de perler avant d'éteindre les effluves, c'est vrai, mais l'idée là pointant son souffle ne péchait plus.

Elle n'a rien d'une déité et si lui s'y été perdu leurs azimutes n'aurai rien dû aux enragés.
Ha ! l'aveux fou !

Et les autres ? Manifestes.

Deslogis



Arianes

à Thomas,
ce 25 mars.

Il l'aimait polaire et contingent. Comme celle au sang débine. L'Ariane d'Hector le lamente encore le pieds à l'envers sur les néons éclats. Comme m'Ariane des imaginations. En suspension d'abord, il clora au retard d'un instant, aux alliés seulement. Comme la noble artiste pour loger mon quotidien.
Je t'aime en choeur aux faits du ventre.

Deslogis

jeudi 24 mars 2011

mercredi 23 mars 2011

Circuit



Diurne, tunnel irrépressible.

D.

lundi 21 mars 2011

Dégénérécité


Ovulation.
Ici des bonds flexibles furent répandus, - Je parle d'apogée nitescente, de substrat noir et éruptif, latente mais sinistrée. La vague, alors ! s'esquinte, puis m'agrafe. Grâce, la finitude attendant, au double tour des dupes, c'est sans loquet, elle, l'alors ! qu'elle blottit. Précepte intime, inaudible et monothéiste (le rap ébène), bien-sûr, des consuls philanthropes.
Délictueuse au truisme près, Lubna.


Deslogis

...

...

La Révélation ergastulique


C'est aussi vrai qu'la veille il avouait son génie à la foi.
Et si, disait-il alors sous l'influence angélique, la Révolution ricochait ? Seule la Mort y gagnerai au sens. L'inamissible orgueil à l'ergastule. Et l'absolu eut absous sa ligature. J'ai peur du fatal et j'ai formé mon peccadille.
Dit-il assis, semence ferrée.

Deslogis

vendredi 18 mars 2011

L'Alanguie


C'était ainsi qu'il hurlait, adoubé par la glace que contracte le carrelage d'un blanc gelé des cuisines aveuglantes. Ainsi qu'un sot qui crut au Blues. Mais, sur le lieux en renfoncement où l'éxécution est l'ordre, Antagore suait toute sa cordialité pour rogner sa misère loin des inanitions. Café aux différents à sécréter en termes crépusculaires. Nonobstant Antagore faisait du savoir sa tanière, une lourde chaume bandée de soie, bleuit d'attentions seraines. Loin des formules faciales son âme, qu'il avait retrouvé après un rejet de sens tout a fait total mais que sa solitude avait admise à nouveau, se boyautait des orgueils arides mais de diamant. L'alanguie Antagore, qui ne pointait du doigts que les chairs néantes, parsema sa tiédeur exclusive et fugitive sur la peau sirupeuse des typesses croisées les jours halés. Il raflait seul ses honnêtetés du bout des incompréhensions symptômatiques. Comme inflexibles, ses complices apocryphes le vidaient d'être tant son nom ne leur inspirait qu'une virgule. Ainsi qu'un sot qui crut au Blues.

Deslogis

mercredi 16 mars 2011

Hagiographie


Ce furent des contorsions. Aussi violentes que les dogues de parâtres. Je ferais un feu haro, un de ceux qui cadrent, d'où des apocopes anorgasmiques enseignaient en ignition. Respirais-je.

D.

...

"Des pays imbéciles où jamais il ne pleut"
Georges Brassens

Ici, c'est le bout du monde. Aujourd'hui est exotique. C'est cela, la première révolution. Allez-tous vous faire enculer !

mardi 15 mars 2011

Fable


Huit abribus indignés des typhons.
La ritournelle chevauche en pointillé même sans talon.

Bref, je pensais à demi libre. La salope, selon ses codes à elle, buvait en pensant aux dents sur verre à elle seule réservés. C'est honnête. Elle talonne comme les ritournelles de mes idées. La salope. Selon elle, même. Elle grimace la salope, elle ravage la foule entière, somatise, cymbale d'outrance en moulure. Putain d'étudiante. Je t'en devine des haleines.
Avant même ma demande pour éviter l'étrangeté, le bus alerte mais efface la salope d'un coup de frein tardif. Merde.

Deslogis

dimanche 13 mars 2011

Affiche publicitaire (turpide utopie)




J'ondulais l'art de la conduite quand l'écharpe, l'abri calme me fut indexé par un succube d'antan. La géniale idylle irrégulière, canevas majestueux, criard. Mais médiocre anguleux la proie des abandons bénins, soufflés en battage.

BIOUX AMIS

Deslogis

Jobastre


Dans un délire de siècle
à capitation comprise, le cénobite au cénotaphe
janote :

" - Pour l'équanimité !
Fermons les huis !"

Même en mansarde.

Un scoliaste s'hellénise et m'immole,
autolysé enfin en latrie.

Et je serai libre.

Deslogis

samedi 12 mars 2011

D'un corsaire l'autre


En biais et contre-vers j'entends l'amour s'agglutiner, Jade inclusive éponge en souffle amorphe. Jade au sacré commode s'en mord le meuble et gonfle raide de sa langue irisée à l'écorce azur qu'acère l'émail.
Quelque chose comme la gloire anonyme - un soupçon salé d'orgueil humide, ou bien jaune.

Jade incarcère plus d'un marin.


Deslogis

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vendredi 11 mars 2011

Pour dire Adieu


Adéologie pyramidale, - c'est la drogue qui parle - Jade est nue.
Jade est vague, - c'est la drogue qui règne - mais d'ici la pierre suinte.
Je t'ai perdu Jade, bien avant la maudite ombre de mon fort,
Tes larmes étalées sang mes mains rudes.

Pardon Jade, je t'ai décidé trop tôt, bien avant ta maladresse.
Jade est vaguement nue dans l'ombre des souvenirs torchés -
La flamme vibre à ton nom d'un élan de haine.
Je t'insulte encore - connasse déambulée au levé de paupières
Facile.

Pardon Jade, je te sais trop faite, déjà loin la porte ouverte,
Infidèle à mon orgueil crucifié sous la neige, - la drogue Jade
Est de près la plus bavante des lécheuses.

Adieu certes, Jade, mais pourquoi seule
Me désidoles-tu ?

Deslogis

jeudi 10 mars 2011

Plaidoirie de naissance



Drogué.
Salopé par des tortures de premiers âges, quelques coins forcés s'aidant d'un tapis.
Acéphale par nature élancé la forme ruse.
Négligent
Éduqué de l'os à l'haine et le souvenir inhalé de l'haleine du pouvoir.
Pardon.
Décevant grand enfant aboyé même en hiver, offert habillé à la mimique près.
Aligné, penseurs solidaires aux doutes essuyés en paresses amoureuses.

Dérythmé, dégueulasse et convaincu.

Deslogis


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