lundi 29 novembre 2010

Le bruit et l'artifice


Il en fallu des rimes pour t'aimer,

ton corps assuré rouge ancré aux mains de béton
s'use à hocher pour manger
à hocher pour manger
à hocher pour manger.
Le noeud à l'oeil et l'équilibre ailleurs,
l'opinion c'est la faim
sans équilibre à l'oeil, l'ailleurs en noeud,
c'est la faim la peur assure
l'oeil ailleurs en équilibre boucle,
il parait.

Le récit s'est transporté en servitude au pluriel dont tu n'es qu'un.
Tu manges là vers la faim face feignante au cube et c'est le cube qui parle, ta bouche pleine, pour le moment.
L'estomac chiale tes rancoeurs et toi sourds tu t'aspirines.
La salle autour t'imite et toi pour tu l'imites.
On demande et tu réponds.

Tu m'as pris même mon sexe, mon pinceau, et tu sillonnes mes coups avec même mon nom, mon pipeau.
Tu m'as mis à prix coûtant quoi.

Mais j'existe à toi tu es,
j'existe et donc puis serais.

Deslogis






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