mardi 6 octobre 2009

Hommage à Charles Van Lerberghe


Là soudain dans son ombre, et surnaturellement ainsi vêtu d'elle et du deuil de ses peines, immobile dans un rêve obstiné, l'anxieuse attitude et comme tremblant, à ce frêle seuil de vierge et d'effroi, d'effleurer le mystère et qu'il ne s'essore, craintif de ses yeux extasiés et de ses mains, avec un étrange et doux sourire, un adolescent se tenait, presque un enfant.



Charles Van Lerberghe, L'eau promise (extrait), 1890

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