jeudi 18 septembre 2008

Montpellier

Tel d'autres mots que le temps résorbe me voilà face au fait : qu'en est il ce cette ville ?
Studieusement, ce n'est ni pour Montpellier en soit, ni pour les gens inconnus ici-bas mais bel et bien par amour du Cinéma que mon chemin pris celui de Montpellier. Il demeure aussi des miasmes de fuites, fuir cette cité tant aimée, Ô Toulouse, qui fût tué par ces départs d'origine. Rester dans une ville fantôme est un suicide à petit feu ( une pensée franche à l'autre moi ).

Ainsi Montpellier, l'arrivée concluant la pré-déprime. Seul en premier lieu, j'oscille entre découverte géographique et culturelle et larmes sans raisons palpables.
Puis il arrive, l'ultime, l'ancien et fidéle ami. Le temps s'accélére à ses cotés et nous dévoront notre solitude commune. Les cours débutent, l'interêt y demeure, qu'il est beau d'apprendre toujours plus sur ce cinéma que l'on vénére, que l'on frissone, que l'on vibre.
" Les gens " tel qu'on les appelle nous sont indifférents et nous nous contentons de "nous". Je réchigne quelques peu à cette idée, il me faut découvrir. Je n'ai baison de moults, juste de profondeur.
Le hasard ou la chance nous font croiser deux êtres. L'interêt y est. " Autaine, dédaigneuse..." me dis je alors en pensant à Serge. J'aime cela il est vrai, l'indifférence est paradoxalement le sentiment qui attire le plus.
Deux êtres donc : - La premiére voit le paysage se peindre derriére elle et se retourne trop souvent, elle le sait. Elle croit subir ce qu'elle est mais se l'inflige, s'éxecre par habitude. Le complexe de l'arriére plan qui demeure... qu'elle se dise soleil couchant et le noir s'illuminera.

- L'autre pratique l'homicide par le regard. Une beauté frêle mais puissante, un regard noir et brillant, une estime de soi...pas si évidente que cela. Eveille les sens au sourire, brûle l'âme au regard pénétrant... Rien ne se capte, pensées inconnue...

Il faut s'usé, je découvre, n'en suis à rien, aime le temps, aime ces deux êtres nouveaux différement l'une de l'autre certes... Mais il faut résonner... Résonne aux instant de frissons cette pharses qui me tue depuis que je suis moi :

" Je ne suis que moi... "


Joseph.K

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