vendredi 11 septembre 2009

Les nuits sous Dante

Ce n’est qu’une forêt, son opposée.

Qu’elle vague ses lèvres blondes en d’autres plages, mon venin saigne en tout contexte.

Ce n’est qu’une forêt,

Brune même diurne, prise au vent que la peau succombe.

Mon sommeil brûle en tout temps perdu.

Et dans les arbres je serai, à moi seul et en sang, ma propre épidémie que tes soupirs achéveront.

Ce n’est qu’une forêt que mon corps livre.

A subir la langueur que le retard impose

La fatigue même, lasse de mes torpeurs

Abandonne au corps le poids du soir et ses heures

S’immiscent et crachent ; quelques peaux implosent.


Deslogis


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