mardi 22 septembre 2009

Ray, ou le syllogisme

Putain… Comme dans toute pensée franche et vaine. Putain… Ray est assise en c’café que les humeurs bordent, son cul y est posé comme en bord de route et elle inspire bien plus que la fumée lâche de son sang noir. Elle y est la seule odeur. Ray n’est qu’à chemise, ou nue, puis aucun n’œil n’veut la voir autrement, elle est d’ce style qui n’lasse pas. Putain… J’aime quand elle fume, à plisser quand elle tire sur ses clopes à l’ancienne et à clore pour lâcher les restes que l’on dirait aujourd’hui recyclés. Ray n’est que seule. Elle est, je crois, cette conclusion que la littérature attendait et qu’elle regrette, cette frontière voulue, devenue mur, comme une orange. Putain… C’est qu’on dirait qu’Kerouac la frôlée. Quelqu’rumeurs la disaient blonde, mais putain qu’elle est brune. Elle est la seule brune au monde. J’la hais d’être aussi inutile qu’une muse, muette et pieds nus, où qu’elle soit. Putain… Sa beauté offre l’frisson du plus beau des syllogismes. Elle est cette première phrase française d’un poète roumain. Jamais les lèvres de Ray ne sèchent, elle à l’baiser réservé aux amants nomades. Puis faut l’oublier Ray, puisque jamais son regard ne dépassent l’horizon. J'crois qu’elle est trop libre pour espérer. Putain…

Deslogis

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