samedi 27 février 2010

Incendie

Toi, jamais,
Plus
Jour où Faustine fût
Suicide, de ses lèvres,
Mes yeux
La sueur des pluies
Et la faille, de nos vitres
La survie d'un violon pauvre
Ciment métal
Sur les murs de métros
Tes cordes en écho
Te faire écho
L'Eternel
Cri
Et paupières peintes
Tu te serre
Et moi
Tu serres
La mémoire
J'infligerais aux innocents ce que tu mérites
Mon mérite
J'ai la haine en flot dans cet air qu'est le tien
Fumée ouverte au sang libre
Nous n'avons jamais
Je garde en mon sein
Ton fantôme
Ma gangrène
J'ai l'adieu clos
Et l'incendie
Caniveaux en bataille
Tes sens glissent
Et incendient

Deslogis

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