mercredi 17 février 2010

Les Dieux te désertent

"La ville te suivra"
Constantin Cavafy

à Σ.

Quand ces quelques cieux de trop frôlent tes toits ouverts aux averses enivrantes, une essence en ta mer creuse l'écho.
Tu auras froid, et le sang divers.
Tu auras le goût de sève et l'acide de tes reins léchés.
Et moi, qu'un, ne me crains pas plus.
La sueur s'essuiera en un feu de soie et toi, tu salueras.
Comme Paris que tu perds.

Deslogis

1 commentaire:

  1. J'aime l'idée qu'on puisse en tirer une ou plusieurs lectures personnelles. C'est un beau travail. En réalité, je ne me lasse pas de le lire .. :)
    A.B

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