lundi 1 mars 2010

Mordre tant que lune pourra


Faustine est morte d'une voix cerne comme moi son suicide, à mes mains Faustine est morte. Et moi. Faustine. J'ai, la peau ailleurs, chaire à l'air je brule, Faustine. Et moi.
Sous le bandeau son oeil
l'abîme à peine
air à jamais
J'écris au sol,
Bleu
Et jaune j'ai le froid au yeux
Il pleut sur elle et nos mois perdues hurlent sur
Mon dos
Courbe
Il pleut sur nous et nos mois futurs jaunes, fumée
Il pleuvait d'août à alors

Sous la pluie ses lèvres
Mon violon Ô gouffre
Faustine est morte et moi
Nègre
Comme en goutte

Deslogis


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