dimanche 18 avril 2010

Hommage à Fernando Pessoa, George Séféris & Dylan Thomas


"... pauvres de nous qui nous affublons d'une âme."

"Où que me porte mon voyage, la Grèce me fait mal."

"Être poète n'est pas une ambition que j'aie,
c'est ma manière à moi d'être seul."

"Tout conversation, tout échange sont impossibles. Quand je parle avec telle personne, ce n'est pas moi qui parle, mais un autre que j'imite."

"Ce corps qui souhaitait fleurir comme une branche,
Porter ses fruits, devenir flûte dans le gel,
L'imagination l'a enfoui dans un essaim bruyant
Pour que passe, et l'éprouve, le temps musicien."

"Ce sentiment de l'éphémère qui glace et paralyse toutes mes forces. Il a été sans doute (et est encore) mon pire ennemi."

"Aimer, c'est l'innocence éternelle,
et l'unique innocence est de ne pas penser."

"Il doit y avoir des hommes qui n'ont pas osé vivre par excès de sensibilités. Pour être utile, la sensibilité doit s'accompagner d'une énergie équivalente."

"Ce monde est mon partage et celui du démon.
[...]
L'homme sera ma métaphore."

Fernando Pessoa,
Le Gardeur de troupeaux (1914)

George Séféris,
Poèmes (1933-1955)
Pages de journal (1925-1971)

Dylan Thomas,
Si j'étais démangé par le frottis de l'amour (~1930)

1 commentaire:

  1. Hommages sur hommages... ça fait un peu rubrique nécrologique...

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