jeudi 8 avril 2010

Que j'dis

Les vrais voyageurs sont ceux sans corps. Mais ça tu l'sais, t'as lu Céline toi aussi, et t'es pas parti, non, t'es toujours au sein des tiens, et c'est aux doigts qu't'as mal. C'est normal vas, ça fait mal, c'est crade, ça point n'est-ce-pas, allez vas, tournes ! Vas voir la lune un coup, la nuit chez toi, elle est au fond des verres tu l'sais, pas du premier, elle est au fond du verre, c'lui qui t'saignes au sol. Le meilleur n'est-ce-pas, celui loin d'toi, ouais. C'est facile en fait d'être libre, suffit d'la voir... d'l'avoir... moi je ne sais pas trop tu sais, j'suis un peu comme toi... un peu... c'qu'il faut pour. Loin d'eux parce que d'soi... n'est-ce-pas ! Et puis j'bouquine qu'on dit, ouais, c'est un peu comme la lune, c'est pour s'en foutre. D'eux et d'soi toujours. Tu peux pas les fuir l'ami, alors casses toi, de toi, par la lune et non vers. Ha et la fatigue, ouais... le corps... t'as lu Artaud aussi, tu sais... 'fin tu savais déjà... n'est-ce-pas c'est c'la qui paume, t'es geôlier comme tout l'monde. La lune est aussi là pour ça... j'crois... c'est c'que fait la route d't'façon... faire croire. Moi j'prends plus les routes, j'reste dans mon grand Paris et ça m'suffit bien, 'y'en a des lunes ici.
C'est la colère qu'est en crise.
Deslogis

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