jeudi 29 avril 2010

Requiem sans espoir


Dans tes rues lointaines aux rustres lustres que tes yeux vénèrent, ton royaume. L'île seule où tu ruines toute suite, où tes cernes t'appartiennent. J'ai appris des grecs, j'écris d'un de mes enfers. Légère corde aux rites clos. Tout s'emballe et le circulaire de ton électro' m'aspire en ses seins que j'ai punis. Un Dieu pour toi souris aux siens. Un Dieu pour moi pardonne et sais ma haine, ma réponse d'en haut. Ton visage en rédemption j'en ai finis de moi. Tu me laisseras comme un homme, et moi, las encore, je crèverais toutes femmes en impitoyables orgasmes. Tu ne rêves que de tes rues lointaines où jamais mon eau ne séchera. Mon Antigone, ma punition.
Je cercle à l'oubli des formes vécues et tes risques et tes mimiques que j'admire à larmes au ventre. Ton seul mouvement qui m'implose en silence et seul et sans savoir au sol tu me sauves à m'aimer
- et ma face qu'emporte tes mains au baiser, l'absolu.

Deslogis

4 commentaires:

  1. "je crèverais toutes femmes en impitoyables orgasmes", on croit rêver...
    Deslogis ou l'apothéose du pédant auto contemplé.

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  2. J'suis surement pas la dernière a penser que tu peux être pédant, mais moi perso ce texte ci m'intrigue plus qu'autre chose, et j'ai regrété quelque secondes l'existence d'un dictionnaire deslogien.
    Quoi qu'il en soit joyeux renouveau à toi.

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  3. "où l'on réagit"... tout est dit.

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  4. Hé mais t'es hostile toi !
    Vraiment, tu es qui à la base ?

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