samedi 21 février 2009

La clé de Damoclès

pensons à une alliance entre ineffable et insoluble, ce que certains nomment "amour" et que j'exprime sous "torpeur" par fidélité sensorielle

pensons aux concepts nos seuls douleurs

pensons à ces riens en table rase

pensons à nos âmes pour qu'elles soit

pensons nos espoirs et futurs escaliers sombres sombres comme les vrais regards

pensons aux guitares jaunes et saturés puis aux voix âcres à salives de larmes

pensons aux montres, pensons à ne plus jamais les interroger

pensons aux rires de nécessaires futilités

pensons aux pleurs d'ineptes besoins

pensons aux livres à bruler, tous, ne sont que cendres humides

pensons à quand on pouvait

écrivons ce que n'ose penser nos miroirs, les yeux écartelés en nous, nos yeux, propres à l'image mais les mots se détachent et objectivisent nos monstres, révèlent nos torpeurs, nos vieillesses enrobées par l'âge

j'ai peur le soir éternel de chaque nuit, la nuit enferme le corps

j'entends l'écho sourd de ma clé qui tourne au rythme du soleil couchant,

puis
la nuit !
partez !
Faustine lointaine
s'enferme en colère
j'ai peur
le soir éternel
de Faustine

Joseph.K

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