jeudi 17 décembre 2009

On achève pas la lune

Dans le vécu de quelques instants où quelqu'un frappe sans savoir quelle porte se tient quelle porte se tord nous ne sommes que l'autre et chacun pour soi et chacun comme soi et comme toi et toi tu oublies parce que tu n'as jamais su puisque tes doigts certes doux glissent partout où ils jouissent. C'est comme un réverbère dans l'imaginaire c'est proche du vrai mais ce lyrisme de la lumière fondante en la neige exotique pour un ailleurs n'est que rime d'esprit perdu mendiant lassé de se contenter de marcher quand il peut sait-il crever sous une pluie violette. J'ai perdu une nuit d'août trop froide pour être vraie toute capacité d'expression correcte parce que correcte n'est pas fidèle n'est pas soi et par soi entendons toi. Comprenons que ça fait mal de penser sans musique quand l'attente d'un carrefour se fait tremblant de trop de peu c'est qu'il faut apprendre à aimer sa condition non plus humaine mais cannibale. Ici c'est comme un coup la violence c'est irréfléchi et sincère alors seulement peut-être peut-on s'atteindre moi et donc toi. Expérimenter n'existe pas tout est et seulement la fatigue de mes épaules et le sang de mon mépris naissent que des évidences accomplis qui ne restent pas comme si nous ne pouvions retenir que l'Histoire et ses faits alors que tout est d'ici ce lieu sans pieds. La voilà la Vérité du fantôme parce que n'est pas cocu qui veut.

Deslogis



2 commentaires:

  1. Je ne sais pas trop comment je me retrouve ici,
    mais du coup j'ai eu envie de dire, j'aime sincèrement ce texte ci.

    RépondreSupprimer
  2. Beau, franchement très très beau. Beau comme la rencontre fortuite sur de la neige blanche de trois petites goutes de sang. Et vous savez bien, cela n'est pas gratuit de ma part.

    RépondreSupprimer