dimanche 5 avril 2009

Redondance



Il est samedi, comme toujours. J'entends puis j'écoute The Moldy Peaches. "Lucky number nine" je crois. Oui c'est cela. J'aime. J'aimais, mais dorénavant, ou plutôt à ce moment, J'aime ! C'est fidèle, à l'instant. Ca colle bien. Il est samedi, comme à chaque fois. La musique sonne dans les écouteurs. J'ai des écouteurs. Et ce folk contemporain sonne fort, m'implose. Je suis dans la rue. Ce qui explique pourquoi j'ai des écouteurs. C'est gênant un écouteur, on ne le met pas pour le plaisir, on le met pour celui des autres. Je suis dans la rue. Une rue. Une rue moyennement longue mais assez large pour laisser quatre vois routières. Pourtant c'est une rue piétonne et en pente. Je monte. Il est plus facile de monter une rue avec des écouteurs. Un vers me vient. Je me le répète et ne l'écris pas, je m'en souviendrais. Je l'ai oublié. Je suis triste. Enfin, une drôle de tristesse, comme égoutté. Comme un robinet mal fermé. Discret, constant et insupportable. Bien heureux, je n'ai que du Folk dans mon baladeur, autrement j'aurais écouté Edvard Grieg, et ma douleur serait devenue monstrueuse. C'est ce que fait Grieg, agrandir. Triste. Marche. Écoute. Samedi. Elle.

Joseph.K

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