lundi 20 avril 2009

Une soirée à l'opéra

Assis confortablement tu regardes le rideau encore fermé. La salle est pleine, tout à fait pleine. Le rouge du rideau contraste avec les violons, qui, petit à petit laissent entendre les sons des prairies lointaines.
Un élément se sépare tout à coup, le célo commence sa marche solitaire, celle du héros, le teneur qui fera son apparition dès que le rideau se lèvera. Mais pour cela, il manque encore quelques minutes.
Et te voilà au centre du climax. La percussion retentit entre les vertes prairies et la distorsion arrive au calme du héros. La tragédie se sent, c’est beau d’y être au milieu.
Finalement le rideau s’ouvre et t’entrevois la figure du teneur, mais tu te lèves et tu t’en vas. Les paroles qui viendront à continuation, ne sont, pour toi égocentrique spectateur, que les mots que déjà tu as compris.
O. Valvos

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire