jeudi 2 avril 2009

Γνῶθι σεαυτόν ou quelques humeurs superflues


Ce qu'est et trame l'âme ?
Âme ! ineffable pesanteur intra-muros,
Susceptible à son statut solitaire
Râme, dans le corps et dans l'os
Risible fantôme sans pied à terre

*

Ses yeux sont l'obscur
d'un hermite sans bougie,

Explicites et sans tapis,
chaque homme s'y torture.

*

un lecteur sauvage
sage et à la rage aux dommages
anthropophages
les ch'veux à secs et dépouillés
du café comme encre et encre
et encre encore
car s'ancrer en ce corps
est son caprice crispant

*

De l'art, de l'apesanteur et des armes,
y mêler des liqueur de flammes.
la rime cache l'ombre blanche que forme l'Être pur ainsi vide

*

Tu m'aimes, j'te crève
Je rêve d'autres
Je t'aime, tu m'crèves
La faute à l'autre
Tu m'manques sans trêve
J'te préfère morte.

*

le désir de haine
draine l'hymen
drôle que quand même
sont-ce les putes qui aiment ?

*

T'en as bien baisée des beaux mecs
Et qui sait peut-être encore
D'autres te bute et crache ton corps
Et moi j'image braise, seul et sec.

Tant de connard à qui donner mort
Éméché dans mes pensées, fake
Dis rien petite, une vérité et j'sors
Écarteler son faciès d'un knife tchèque.

*

Sans train ni amour migrant
le poète n'est qu'inter-
[ mi-temps.

Joseph.K


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