dimanche 10 janvier 2010

Âcre

Peut-être y ai-je cru.
C'est qu'il neige à Paris et qu'à sublimer un rêve l'espoir perd et s'âcre en odeur et prise sans couleur ma ville hurle son sort, le notre, happé en métros qui crèvent.
Merde !
C'est qu'arpenter n'a de sens qu'aveugle.
Boire pour un saut et sans soi puis douter des nuits perdues en ces connes, qu'importe, c'est le corps qui règne, mais douter pour elle celle dont saignent mes ailleurs et mes pertes.
Athée suis-je alors pourquoi.
Cette autre encore, encore, en corps sans âme, comme moi, comme moi.
Paumé à mon aise, le froid et la clope, des rues et des autres, l'imaginaire à sa place, loin de toi pour qu'enfin je puisse, pour qu'enfin je chute c'est l'image, et ton lit, c'est l'image ton visage, en pénombre, la tienne, en sourire et je sais, suis amant, l'effrayante, la vérité, comme toi.
Si je t'aimais je dirais.
Athée suis-je alors pourquoi.
Peut-être y ai-je cru.

Deslogis

1 commentaire:

  1. peut-être y ai-je cru.
    tes mots sont là. je n'y crois pas vraiment. je ne te connais pas, pourtant je t'ai connu car tu n'es rien aujourd'hui que tu n'aies été, évidence, mais avec tes idées tes sens tes riens tes cheveux tais toi tes mains tes mots. aDieu et merci.

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