mercredi 8 octobre 2008

Au miroir mourrant



Au fil fin d'un drame fumant au vent ; au grés de brise.
Demeure l'ubiquité de l'iris aux spirales nébuleuses qu'Hippolyte arbore sans pudeur. Pupilles métalliques tel résistance aux attaques incessantes de mon oeil phallique. D'une eau glaçant les paupières, je lave mes mains impudiques vouant le corps. Guidé par le hasard éphémère un regard ; mon regard ; soulève le poids insupportable de sa lourdeur en ce miroir et, logique incertaine, n'est pas mien l'éblouissant reflet où je fais face. S'impose la toile du monstre autodidacte et stridents hurlement où résonne le silence d'âme. Avec la gravité de ses yeux au sourire, Ô monstre mon reflet, et sa silhouette dégoulinante d'ombre. Il me mire ; couvre ma peur le chant du robinet pleurant. Il y sont des mots opaques à deviner sur ses lèvres fondantes, des mots au souffle volant le voile d'une vie viscérale.
Comprendre que le monstre est l'âme que je réfute par ma plume
sous-jacente.

Joseph.K

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