samedi 4 octobre 2008

Les armes poètiques


- Café -

Crépuscule abyssal d'un Liquide

Assoiffé de sa force limpide

Forçant le profond des rides

Et d'un reflet, fiévreux et perfide.


- Tabac -

Trauma d'un nuage fuyant le rêve

Au grés de la mort aux lévres

Béantes tel fumée de dune.

Arbore le rouge éphémére d'une

Cendre purgatoire d'infortune.


- Plume -

Putréfiant la vierge au sang bleu

L'iris coule en feuilles feu.

Urine divine, et que

Mort sans suite

Ecorche les âmes que mon encre irrite.



Joseph.K


1 commentaire:

  1. Le délire
    Le soleil fermante au fond de lui-même
    Et la lune déclinante ne m’éclaire plus
    Il faut mourir devant l’absence de lueur
    Ou bien crier comme une guitare électrique.
    Il faut trouer la nuit pour avaler le mal
    Pour cracher le venin que cache les fleurs

    ampoule quasi morte
    A la lumière jaune d’une ampoule quasi morte,
    dans ce perpétuel dont de toi-même, je renais.
    Ton visage atteint la plénitude comme un soleil noir
    Dans un jaillissement trop violent, l’âme peut éclater
    Et, nous gisons à l’orée d’un monde en ruines
    Ne pouvant boire l’élixir de la vie, il nous faut se noyer.

    Hippolyte

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