mercredi 29 octobre 2008

La semence et la graine de la moutarde.

Aristote fonctionne dans un mouvement perpétuel,
Cette belle phrase meurt au moment où elle sort de ma bouche,
Comme toutes les autres.
J'ai à nouveau des doutes,
Dans cette vie insouciante, c'est amusant de voir la littérature y plonger,
C'est un vieux poème qui me vient à l'esprit :

"Mer d'ici
Mer de la
Mer de partout."

Génialité en trois vers !
Mais je cherche la contradiction !
Ah, Parnasse, vieux ennemis des âmes nobles ...
Non, son allié plutôt,
Mais moi je n'aime pas les âmes nobles,
Tu crées tes belles phrases
Les sentences d'un trajet choisi
Au son des rimes.
T'oublie les finesses de Marivaux,
Les plus belles par sa stupidité
Jamais écrites,
Et tu exiges de la musique!
Je sais, ce texte n'a aucun sens,
C'est quand même beau de lui en chercher un.
C'est comme plonger dans le gris,
Un vice destructeur et plaisant.
Je l'avoue, oui,
Le sens est à présent clair
Ce texte n'est pas écrit
C'est tout simplement
De la danse classique.



O. Valvos

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