samedi 22 novembre 2008

L'organique


ROUGE
Allez, Allez ; ROUGE
L'âme n'est,
L'amener n'est,
La même néné n'est.
ROUGE Cachez vos sordides concepts ; filez vos idées en vos vents viscéraux.
Tuez vous à vos aises, mais je vous pris,
Tuez vous vous même.
Elle, fausse légende poétique, ROUGE
le corps Ô putréfiant miasme de foutre brulant d'un bleu déjà mort,
le corps supplante l'éternel puis
le corps force l'esprit.
Le corps ! Ne mérite pas "le" ainsi ;
ROUGE
un corps ! Dirons pour nos corps.
Un corps ne meurt pas avec l'esprit ( lui mérite ce général)
un corps TUE l'esprit. ROUGE
Putain d'esprit n'as tu songé à débiologiser ?

Et oui, Ô mon humain,
n'oublie jamais que cette enfant,
de seulement cinq ans,
peut bien
devenir putain !
Et oui, victime de soi est l'oublie du futur.
ROUGE Adorons le probable
et mes reins.

Je vais mourrir ; mais toi humain,
Ta mort est passée de néant brusque.
Et que nuit me crache,
JE PENETRE VOS TROUS
spatiaux-temporels
dit-elle.
Et quelques "tel quel".
ROUGE

Joseph.K

1 commentaire:

  1. "JE PENETRE VOS TROUS
    spatiaux-temporels".

    En voilà un de concept... Très cinématographique...

    Comme ce texte lui-même qui joue avec violence des ellipses toujours aussi brûlantes...

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