samedi 8 novembre 2008

(Joy) Mélange de vies (Division)



le Cadavre,
Exquis bien sur,
embrasse
la vierge putréfiante,
à la française.

Un jeune homme contemporain : 
Le gel fier fige ses gestes retenus ; se ridiculise à trop.

Un professeur obsoléte : 
Mais le blanc collé d'un capilaire oeil agard ; guette le lisse visage.
Beau est noir cherchant blanc.

Montpellier :
...trou noir aux mille faits en déjà et pourtant peu de temps.
Intériorisation si suffocante qu'elle est, demeure, vague et gronde : 
Impersonelle ! 
Elle ne m'appartient qu'aux instants stopppés ; 
ceux qui n'existent pas.


puis pense,
par une résurection 
fatale d'inconscience,
à scalper victor
assassin récidiviste responsable de ses actes
envers Poésie
contemplative ; 
hugo.


[ A ta langue qu'insurge
Allez !
Va Maria-Elena, créve nos nerfs
Rouges.
Connasse ! ]



Joseph.K




3 commentaires:

  1. Le souffle coupé, la fondation brisée, les instants qu'on veut retenir mais qui fuient dans le flux du temps morcelé...

    Et toujours, faire sentir la faille, la discontinuité, la fracture affectant l'écorce d’une vie scindée, brisée par des blocs menacés par le vide.

    La plume de Joseph K, mélancolique et électrique, fragmente, dynamise, atomise le réel pour mieux le faire vibrer, à la recherche d'un surplus de vie, ses mots griffent les surfaces lisses et s'immiscent dans les failles jusqu'au vertige ...

    Céline

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  2. Jamais il n'y eut de plus clarvoyante et belle maniére vision de ma plume.
    J'aime à savoir que ce qui doit passer, passe !
    J'aime à savoir qu'on ne se bloque pas à l'opacité premiére des mots et que l'on capte, palpe dirais-je, les sens exprimés.
    Ô grand merci pour ce commentaire à tonalité analytique d'un folle pertinance !

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  3. Continuer à forcer le réel à signifier, le faire vivre en lui donnant un sens, le tien...

    Encore et toujours le rythme syncopé...

    Bioux résiste aux slogans, aux mots sans fonds, à la prose publicitaire, à la logique abêtissante de l'audimat. Biouxifions nous.

    Céline

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