mardi 18 novembre 2008

Sonnet en bioux mineur

Je plongeais dans la boue, pour rentrer dans l’enfer
Où brûlaient les poèmes entre blagues et pécheurs.
Les blagues récitaient les propos des flatteurs
Les sonnets refoulaient les prêcheurs bien amers.

Depuis la perspective que la sainteté donne
Je contemplais des vers qui balançaient le temps
En haïssant la prose, glamoureuse sans sens,
Et je riais joyeux en la voyant si morte.

Sonnet en bioux mineur, c’est la où, prisonnier,
Je pourrais caresser tes douceurs infinies ?
Ou est-ce le paradis où tu veux m’échapper ?

J’aurai envie de ta langue dans ma bouche pétrie
Pour comprendre ce monde que je cherche à avouer
Inutile à refaire idéal à enivrer.
O. Valvos

1 commentaire:

  1. J'ai l'impression que c'est fait exprés non ? Parceque la justesse des alexandrins dégrade en cresendo jusqu'au derniers où son non "alexandrisme" devient même visuel...
    D'où le fait que ce soit un sonnt Bioux tel on " Ceci est un alexandrin" ; belle continuité...

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