lundi 25 mai 2009

L'an passé

Et voilà l'an
Qui coule, et découle.

Je vois des vieux pendus
Les corps déchirés
Le sang qui tombe
Jusqu'aux pieds.
Mais cela ne me frappe pas.

Je vois des éclairs
Qui tombent en brûlant
Des vies entières,
Et ses souvenirs,
Mais cela ne me frappe pas.

Je vois ces mêmes éclairs
Ne pas toucher
Ne pas brûler
Les théâtres qui se croient immortels,
Mais cela ne me frappe pas.

Je vois une feuille
Encore en blanc,
Sans craintes
Ni encore du Bioux,
Mais cela ne me frappe pas.

Je vois mon reflet
Pas dans l'eau
Ni aux miroirs
Mais dans la feuille en blanc,
Et cela me frappe plus que rien.

Et voilà l'an
Qui a coulé, qui a découlé.

O.Valvos

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