mercredi 27 mai 2009

Du vent

un risible souffle enfin
quelques grâces fortunes accoudées aux désirs
un peu de brise
le silence perdu en un cadre de foule sous les vitres que mes doigts rappellent
et la blonde impose sa finesse des lèvres aux jambes pour servir d'un oeil remarqué nos cafés éprouvées
ces post-nuit à redondance
ils se crispent marcheurs sans horizon hésitant
un risible souffle
enfin


Joseph.K

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