vendredi 8 mai 2009

Un Arlequin Ivrogne au matin d'hiver

L'autre matin
Arlequin me réveilla
Entre cris, chansons et sauts en arrière.
Il puait le vin, la vodka et l'ail
Mais il dansait quand même.
Sa chanson d'ivrogne
Ouvrit mes yeux vers l'infini,
C'est la chanson
Que je vous chanterai maintenant.

Le rhapsode s'arrete, il pense
Regarde le public

Non, mes pauvres spectateurs
Vous ne connaîtrait la chanson d'Arlequin
Que quand le sourire du comédien ivrogne
Se dessinera dans vos rêves.

Le rhapsode s'assit à côté
Du pétrole et du briquet
En plein centre du théâtre
Et attendit qu'Arlequin
Fit de l'art
Avec des paroles
Et du feu.
O. Valvos

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