jeudi 1 janvier 2009

Des autres

"Le préjugé demeure on l'appelle slogan"
Louis Aragon
.
D'abyme que je sais assertion onthologique d'un ça assumé, plonge et tiraille les échos des horizons trop connus pour ne pas être que survolés.
Le Styx de vos torpeur
résonne en l'encre sous-jacente
Le cadre s'effleure
en mouvement d'errante.
Le mal d'aurore a chanté ses tables d'opération avant nous, quand les fleurs noires bourgeonnaient ses lesbiennes en douces furies.
Moi je crache un sang affilié et l'observe se ruer d'une rare verticalité, mondaine trop frêle.
  • Je suis vos dégouts inavoués, désirés.
  • Je coule, je coule en vos cerveaux de béton fébrile.
  • Je suis création, et l'unique mienne.

etc, etc...

Nous pourions écrire

Que je frêle vos désirs en un lac flou,

Que nos rimes s'embrasent en gel tempétueux,

Qu'il boit son sang pétrit par le sable trop rugueux.

L'immobile forme le Tout de ces néant.

La coupe mobile dans le Tout s'estompe au grés, en biais ou par le biais de leurs loups qu'ils cachent, tous, tous et eux.

Ceci n'est pas une pipe ?

On peut mourir d'une pipe ?

Ou quand l'art s'électrocute en écho de sa Lou vaguante...

C'est une histoire de prisme au couleurs à transsubstituer. Je subconsciente. Posons nous le bleu des textes espérants nos êtres.

Ceci n'est pas un surréalisme vouant le sens déraisonné simili assertion de l'âme. Ceci est l'unique ciel directeur :

ne levez plus l'iris, son poid rend hydrophique la recherche à finalité glissante de l'interne flottement, air libre.

D'où est torpeur ?

Joseph.K

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