lundi 12 janvier 2009

L'Autodafé

  • L'oncle dit vénérer Ferré

Et l'oxymore du moderne

Qui se fout de crier l'inverse

De c'qu'il est ; ceux qui bernent

A l'argent, à l'anarchie crevé

De trop de monnaies qui bercent.


Moi je remercie Poésie

Assassine des cons en mi

Majeur ; tueuse de règles.

Moi je hurle [...]

Pas la vierge mais presque,

Pas la reine mais ses restes.


Au soleil moderne ce sont

Leur pub d'image à lumière.

Et des cendres nous sommes fiers

Nos mots consument les rimes.

NOUS SOMMES FORTS, c'est fini l'abîme.


Et là nous devons jeter l'iris

Mes amis, à bâbord

TOUTE, faire le tri des Miss

FRANCE tu prends à tord

Tes doux restes d'écrits.


MOI JE CREVE LES DIEUX

Où le seul, à toi de voir ami d'antan révolu de révolution à sang à feu nous sommes les yeux


QUI BRULENT

Les envieux

Morts d'échines pointées vers rien.


MOI JE CROQUE VOS SEINS

les interdits les beaux les frêles

les miennes

les saines les perles

qui brillent et qui saignent.


  • Il est vrai que je meurs aussi à rayons doux et fiévreux, que je perds les hanches en du métal rouge comme les ongles des fusils mais je purge encore l'enfer des livres.
  • Que l'on m'autodafe.


Joseph.K



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire