vendredi 23 janvier 2009

Deuxiéme lettre à Bioux Amis


Cher Bioux Amis,

Je me dois au temps, c'est une dette en poussière de feu. Mon horreur c'est le nombre. Je compte. Je sais les 24 heures d'un jour, les 365 jours d'un an, et le peu d'années que l'humain s'est réservé. Outre ces limites ce qui est fer rouge sur peau c'est la fixité, savoir les chiffres, quand on sait que minuit sonnera dans 10 secondes ne comptons-nous pas ? J'affirme que si la vie n'était pas plus ou moins relative, si nous prenions connaissance de l'instant de notre mort nos vies ne seraient que décompte.
Alors il y eut Dieu. Mais moi, cher Bioux, je n'ai de Dieu, alors je dois vivre avant lui. Peut-être est-ce toi O Bioux, mon Dieu, le bout de ma plume imaginaire. Le mystique n'est-il pas une réalité pour soi et seulement ? Bioux, mon mystique.
Je t'ai demandé de percer, ce n'est toujours pas fait par ailleurs, et bien compte maintenant, aussi.
Fais de moi du palpable,
Bien à toi, à moi

Joseph.K

Post-Scriptum : Fais moi penser à te parler de celle que je nomme Faustine.


2 commentaires:

  1. Doncs Bioux c'est finalement une figure phisique, on peut le toucher, on peut lui parler, et (comme tu as remarqué merveilleusement) devient un confesseur des Bioux Amis, un confesseur nécéssaire, si non, quoi faire des écrits?

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  2. Le temps de converser avec ta soeur sur le net est enfin venu.
    Et la biouxité aidant,l'Ere des commentaires (et autres digressions) a sonné!!!
    Meme si,"tout le temps perdu ne se rattrape plus".
    Nanou

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