samedi 3 janvier 2009

La femmes avec un "s"

Mes femmes, c'est un peu Une sous influence.
Chantons les à l'unissons, là
préférence,
va et retourne toi.

Je l'aime autant
que je la baise
et seulement.
Tout à propos,
elle me chante " Et mon copain rentre tôt,
va et retourne toi"

Ce n'est que le temps qui s'est trompé,
Mais comment peux tu me regarder
comme si je n'étais qu'un
de ceux que tu as fait ?
Pourquoi pleurais tu,
quand nous faisions l'amour ?
Ne crains rien, je ne suis pas
pour toujours.
Je peux tout promettre
et fuir. Le Tout le peut bien mieux.

Je ne t'embrasserais que soul
dans un bar à comptoir gluant
et de nous, et de rien, fou.

Je t'aime puis me fantôme, c'est la norme.
Je t'aime juste à temps.
Créve sans moi,
j'n'aime que l'beau.

Au demeurant, toi qui a tant bousculé mes larmes d'encre, toi qui pousse un peu ta corne, sache que...

Joseph.K

1 commentaire:

  1. Suspendue à la souffrance, à une affirmation belle, tragique, irréversible, ton chant d'amour funèbre se prolifère dans les veines de la femme au pluriel.
    D'ellipses en ellipses, gestes, regards, larmes, soupires se brisent et se heurtent dans ces bribes de phrases lacunaires qui creusent la blessure. Et toujours, en te lisant, je m'abîme...
    H.

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